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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 12:24
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 00:05



"J'aime plonger les yeux dans les visages des gens que je croise" dit Alessandra Chemollo. "Je reste anonyme, comme la personne d'en face. Mais néanmoins, je recherche toujours dans le regard ou les gestes de ceux qui se hâtent, quelque chose qui ne peut pas être facilement catalogué, des moments précieux d'absence, en dehors de leur contrôle…"

Les deux jeunes photographes vénitiens Alessandra Chemollo et Fulvio Orsenigo, déjà acteurs reconnus d'une longue recherche sur l'architecture et le paysage, se sont consacrés cette fois au quotidien de Venise, leur ville.
Ils capturent des moments, enregistrent des instants fugaces, dans les plus petits détails de leurs images: foules ou visages, calme ou agitation, immeubles, ponts, places, situations et vie de la cité… On en ressent l'atmosphère…Tout est affaire de lieu, de temps et de mouvement.

Les mots d'Agnès Kohlmeyer... Extraits de "Punti di vista variabili"

« Venise est au centre de chaque photographie, immédiatement reconnaissable, bien qu'ici, nous ne soyons pas confrontés à l'image traditionnelle de la ville. Ici, Venise se présente de la plus plaisante et ordinaire façon, sans poser. Venise, au travers du regard de deux de ses habitants.

Il faut se pencher sur la façon dont travaillent ces deux photographes. Dans cette ville, une armée d'artistes, connus ou inconnus, et des milliers de touristes recherchent le point de vue et la lumière idéale pour s'immortaliser eux-mêmes ou leurs compagnons devant un endroit particulier. Nos deux photographes, au contraire, ont travaillé pendant quatre années, "sans pose", sans relâche, avec cette tache imposée: capturer chaque jour la vie de Venise le plus objectivement possible. Ils photographient vite, sans mettre en scène les protagonistes de leurs images, et parfois même sans regarder dans le viseur. Ils posent leur trépied dans un lieu choisi de la ville et déclenchent l'obturateur régulièrement au cours de la journée. Bien sûr, le choix de l'endroit où ils souhaitent opérer est déjà une étape importante de leur travail, celle qui précède tout. Et, bien sûr, il y a un monde de différence entre quelqu'un qui connaît aussi bien la cité et ses recoins, qui sait ce qu'il cherche, et sait s'il sera fructueux d'essayer d'en capturer le quotidien et la spécificité, et quelqu'un qui parcourt la ville, photographiant ici et là, au hasard.

Il ne faut pas oublier qu'Alessandra Chemollo et Fulvio Orsenigo ont un passé de photographes d'architecture et que chacune de leurs photographies est "composée", chaque ligne est "pensée", les forces internes des images, les harmonies et les volumes, les angles et les points de vue, tout est intentionnellement choisi. Ceci est un aspect fondamental du travail des deux photographes. Mais ensuite, lorsqu'ils ont posé les bases de leurs prises de vues, l'approche, nouvelle, des deux artistes, devient évidente : c'est l'appareil qui, seul, "voit".
Toutefois, l'appareil ne pense pas, n'attend ou ne choisit pas ce qu'il va photographier, il capture des images plus ou moins accidentelles, les gens qui passent, la lumière qui change…Tout cela n'est plus sous le contrôle des photographes, mais fait entrer la vie et le mouvement dans les images, et les histoires de tous les jours entrent dans les photographies.
La foule qui court sous les parapluies, les touristes qui envahissent les places, la vieille femme assise sur un banc, un oeil sur les enfants qui jouent, un photographe solitaire, les files d'attente à l'embarquement du "vaporetto"… Tant de choses capturées dans chaque moment, individuellement vécu; tant de choses que nous pouvons aussi imaginer…

Là sont bien l'intention et la stratégie de Chemollo et Orsenigo, ils guettent l'apparition de leur "butin" dans le tamis qu'ils ont préalablement mis en place. Et ces moments non choisis, et "consciemment inconscients" sont pleins de surprises. En fait, l'oeil nu ne peut percevoir tous les détails saisis pendant les fractions de seconde d'une prise de vue, mais après, calmement, en regardant attentivement ces photos, encore et encore, on découvre toute la diversité qui s'y cache. Des histoires entières, des mondes entiers, peuvent alors s'ouvrir et provoquer notre imagination ou nos souvenirs. »

A noter...

Du 11 mai au 13 juillet 2007
Galerie Chambre avec vues

56 bis rue des Plantes
75014 Paris
01 40 52 53 00

Du mardi au samedi
De 12h à 19h30
Entrée Libre

www.chambre-avec-vues.com

Dans la même galerie...

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Vanessa Franklin, Yutaka Yamamoto & Pietro Bologna



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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 05:23
                                

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 00:22

Actualité plume...


Les clés d’un amincissement efficace et durable : le bon régime, des exercices, un plan anti-cellulite - et oui! - la stabilisation du poids. Au moins chez Marabout les régimes n'ont pas cette allure tristounette. Un livre gai, c'est déjà ça ! C'est pas de la culture? Et cultiver son corps alors ?


A noter...

7,90 euros
Aux Editions Marabout

A voir aussi sur CultureCie...

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 00:15



Joe Strombel, éminent journaliste spécialiste du scoop, meurt et laisse l’Angleterre orpheline en matière de presse à sensation. Celui-ci, en plein purgatoire, fait la connaissance d’une secrétaire morte empoisonnée par son patron : elle aurait découvert qu’il était le fameux tueur à tarots. Joe Strombel, même décédé, ne peut s’empêcher d’y voir le scoop du siècle !

Au même moment, Sondra Pransky, journaliste en herbe, assiste à un spectacle de magie exécuté par Splendini, alias Sid Waterman. Celui-ci la fait participer à son tour de « dématérialiseur ». Une fois entrée dans une sorte de placard, les cellules de Sondra sont supposées se fragmenter : elle devrait voir « quelques maux de tête » mais rien de grave or… ce ne sont pas ses cellules qui se fragmentent mais un fantôme qui lui apparaît, celui-là même de Joe Strombel, revenu sur terre pour transmettre l’ultime « affaire » à Sondra…

Ceux qui ont apprécié « Match Point » seront sans doute déçus par ce Woody. L’intrigue est accrocheuse, mais vire vite au burlesque, voire au ridicule sans surprise. De nombreux semblants de rebondissements lassent le spectateur… Quant à ceux qui se réjouissaient ces derniers temps de ne plus voir Woody Allen en acteur narcisse pour savourer d’autant mieux le réalisateur… Ils seront déçus aussi. Le bon public de Woody, les fans de « Manhattan » comme ceux qui ont aimé « Miranda-Miranda » seront déçus. Frustrant.


A noter...

Sortie DVD: juin 2007
Lien Amazon


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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 02:00
L’année 2007 célèbre le 30e anniversaire du Festival franco-anglais de poésie, en plus des 25 ans de la revue de poésie et d’art visuel la Traductière, avec, entre autres, la présentation de l’exposition Sculpture sur prose / Prose Sculpture dans plusieurs villes du monde.

Pour cette exposition, des poètes de renom ont créé des poèmes en s’inspirant de textes en prose parus récemment, alors que les artistes ont réalisé des œuvres à partir d’un document visuel contemporain issu de la presse ou de la publicité. L’ensemble des poèmes « sculptures sur prose » est présenté dans l’exposition, accompagnés chacun d’une traduction (français, anglais) et de la reproduction du texte d’origine. Les œuvres des artistes sont, quant à elles, exposées à côté de leur source d’inspiration et feront l’objet d'expositions, avec les poèmes.

A noter...

au Marché de la poésie de Paris du 21 au 24 juin 2007
à l’Institut culturel roumain de Paris du 20 juin au 31 juillet 2007
à la galerie Apollo de Bucarest (Roumanie) du 10 au 20 septembre 2007
à l’espace Juliette Drouet de Fougères (en Bretagne) du 22 septembre au 27 octobre 2007.

Tous les poèmes seront publiés dans la revue de poésie et d’art visuel La Traductière (numéro 25, juin 2007). Des œuvres de chacun des artistes seront également reproduites dans ce numéro.

En outre, toutes les « sculptures sur prose », poèmes et œuvres d’art, sont visibles sur Internet. A découvrir sur www.festrad.com !


Le mot de Jacques Rancourt, directeur du Festival franco-anglais de poésie et de la revue La Traductière

L’origine du Festival franco-anglais de poésie remonte à 1976, à Marly-le-Roy, où Lindy Henny, poète anglaise résidente de cette ville, avait créé un festival international de poésie, en anglais « Festival of French English Spoken Poetry ». Orienté vers l’oralité, ce festival vécut quatre sessions annuelles très animées, de 1976 à 1979. Interrompu pendant deux ans, le Festival renaît en 1982 dans une formule modifiée, sous la direction actuelle, et prend le nom de « Festival franco-anglais de poésie ».
La traduction réciproque entre poètes en devient le moteur, tandis que rapidement il bénéficie du concours de peintres et sculpteurs, de musiciens et comédiens, pour devenir un festival multi-artistique, avec la poésie comme dénominateur commun.
La revue La Traductière est née dans la foulée, en 1983, devant la nécessité de garder la trace du travail de traduction effectué par les poètes pour le Festival, des œuvres graphiques réalisées sur leurs poèmes, ainsi que des réflexions menées par les poètes sur l’écriture poétique.
Voilà aujourd’hui le Festival à sa trentième session, et La Traductière à son numéro 25 (le même âge que le Marché de la poésie). Sous l’égide de l’Association franco-anglaise de poésie, créée à cet effet en 1984, ils travaillent en complémentarité, à partir, chaque année, d’un thème choisi en commun (soit, en 2007 : « Sculpture sur prose/ Prose Sculpture »).

Hier comme aujourd’hui, un même objectif : offrir en partage la poésie vivante de deux langues et d’univers artistiques aux horizons multiples, et contribuer ainsi, avec les centaines de poètes, artistes et musiciens qui sont venus nous rejoindre dans cette aventure depuis trois décennies, à démultiplier la poésie, le regard créateur sur le monde.

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 22:05
France…
 

Arnaud Leparmentier revient sur les résultats des élections législatives dans une analyse du Monde…

Les universités françaises sont toujours aussi mal notées

Diplômes à l'américaine pour universités d'élite

Un état des lieux des universités françaises plutôt pessimiste dans le contexte de la réforme des universités…

Europe…
 

En prévision du Sommet Européen de Bruxelles qui aura lieu le 21 et 22 juin prochain, Jean Quatremer livre une analyse intéressante de la « crise » dans laquelle est plongée l’Union européenne depuis les « non » au référendum sur la Constitution.

 
Monde…
 

Dépenses militaires : un réarmement mondial

Vers une nouvelle guerre froide ?

Du gouvernement d'union nationale aux affrontements Hamas-Fatah

Une chronologie claire et explicative qui détaille la récente escalade des violences dans les territoires palestiniens…

Culture…
 

Trait sauvage

Portrait de Serge Ellisalde, dessinateur et réalisateur de films d’animations qui animera une rencontre-projection dans le cadre du Festival International du cinéma d’animation à Annecy.

 
Insolite…
 

Et maintenant, le mariage à durée déterminée !

En Iran les autorités tentent de trouver des moyens « déviés » mais licites pour apaiser les tensions dues à la frustration sexuelle des jeunes

Bourré, tu ne conduiras point !

Le Vatican publie les « Dix Commandements » du bon conducteur.

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 21:30



Après les succès de ses derniers concerts au Café Universel, Elodie Ruillier et son équipe ont décidé de se produire à la rentrée au Réservoir ou à la scène Bastille. Toujours accompagnée au piano de Franck Sitbon, l'illustre pianiste de "La Nouvelle Star" et l'auteur d'innombrables tubes (Aznavour, Croisille, Amel Bent...), la belle a donné une prestation époustouflante au début du mois de juin 2007. Le petit temple du jazz parisien est toujours ravi de l'accueillir et lui propose de se produire à nouveau en juillet mais... les murs du "Café U" commencent à se faire un peu petits pour accueillir les admirateurs de cette étoile montante.

Nous vous communiquerons les dates de ses prochains concerts dès qu'elles seront fixées...

A voir aussi sur CultureCie...

Elodie Ruillier, portrait



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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 01:13
© Pierre-Yves Mahé

En 1855, mourait mystérieusement Joseph Fortuné Petiot-Groffier, probablement victime des chimies photographiques. Prudemment, ses héritiers refermèrent la porte de son laboratoire. qui demeura scellée jusqu'à aujourd'hui.
A l’occasion de son deuxième anniversaire, la galerie Chambre avec vues nous ouvre les portes du plus vieux laboratoire connu au monde.

Une série de photographies de Pierre-Yves Mahé restituent l’atmosphère de ce lieu qui réunissait plus de 300 flacons encore pleins, dont bon nombre encore cachetés, et plus de 400 livres antérieurs à 1830 contenant tout le savoir de l’époque.

C’est à l’équipe de la Maison Niépce que les nouveaux héritiers ont confié l’avenir de cette incroyable découverte. Ce laboratoire et les résultats des recherches seront présentés définitivement dans la Maison Nicéphore Niépce à Saint-Loup de Varennes.

Pour accompagner cette présentation exceptionnelle à Paris, Chambre avec Vues présente un accrochage réunissant des photographies de Willy Ronis, Edouard Boubat et Janine Niepce ainsi que des vintages de Jean-Pierre Sudre, Jacques-Henri Lartigue, Underwood, etc. On pourra également découvrir une sélection de tirages réalisés selon des procédés anciens: cyanotypes, chrysotypes, palladium… A ne pas manquer !

© Jean-Claude Mougin
A noter absolument...

Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 juin 2007
De 12h à 19h30

Galerie Chambre avec vues

56 bis rue des Plantes
75014 Paris
Entrée libre
01 40 52 53 00
www.chambre-avec-vues.com

Chambre avec vues sur CultureCie...

"Nos vues sur une galerie"

"Chambre avec vues, des horizons insoupçonnés"

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Ambroise Tézenas, Pietro Bologna, Yuki Onodera & Patricia Canino


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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 00:06

C'est un peu à reculons que nous sommes allés voir "Mauvaise foi". Le cliché du couple mixte, "elle est juive, il est arabe", le "tout va bien" qui nous met dans un indiscutable suspense... Il faut avouer que ça sentait le déjà vu, le déjà lu... Pourtant, aux côtés de Cécile de France et Roschdy Zem, on passe un très bon moment.

Clara vit avec Ismaël depuis quatre ans. Elle est juive, il est arabe, et alors ? Evidemment que tout va bien, puisqu'ils s'aiment. Evidemment, ça ne pose pas de problème, puisque ça fonctionne. Un "couple normal" ? Oui, jusqu'à ce que Clara tombe enceinte... L'occasion de se rendre compte qu'on est vraiment amoureux, l'occasion d'emménager ensemble, l'occasion, aussi, de passer aux rencontres familiales officielles. Un amour évident, un attachement aux racines pas si évident et une envie de ne pas choisir entre des parents qu'on aime et un couple solide.

Si l'amour est là, tout se complique quand il s'agit de choisir un prénom, de statuer sur le bien-fondé de la présence d'une mezuzah et... si c'est un fils, on le circoncit à huit jours ou à trois ans-et-demi ? "Cet enfant, vous avez pensé à lui ? Il sera juif ou musulman?" Si c'est avec assurance que Clara répond à sa mère qu'il sera Français, elle se demande soudain ce que c'est que d'être juif, et Ismaël, lui, se met à faire le ramadan...

Les parents, on les aime, on les déteste, on les redoute... Des parents qu'on aime et avec lesquels on partage des traditions qui ne nous appartiennent pas tant que ça, des parents qu'on déteste quand ils prennent notre futur mari pour le livreur, des parents dont on a peur quand il s'agit de leur présenter sa future femme. Bref, des parents clichés qui se défendent d'être racistes, des parents dont on a honte, des parents auxquels on donne raison quand se met à s'engueuler pour rien... Un cliché, peut-être. La réalité surtout !

On a aimé ce film qui sent le vécu, on a noté quelques phrases cultes, dont celle de cette mère arabe heureuse d'être grand-mère avant tout mais qui n'oublie pas de dire à sa fille qu'elle a intérêt de lui ramener un musulman. On a aimé cette amitié entre un juif et un arabe, on a aimé cet aveu, cette contradiction poussée au paroxysme quand l'un avoue qu'il a l'impression de coucher avec sa soeur quand il couche avec une juive. Même chose pour Ismaël: il peut pas faire l'amour à une arabe ! On a aimé la manière dont sont soulignées les limites de l'ouverture, on a aimé le portrait d'une banlieue où l'on convie les juifs pour le ramadan, on a aimé les engueulades entre mecs pendant la partie de cartes, quand l'actualité des guerres vient bousculer les ententes. On a aimé le jeune rebeu musicien et le vieux bourge passionné de vélo. On a aimé ce regard sur une foi qu'on a pas choisie, sur une foi qu'on n'a pas toujours, sur une foi qui se fait culture et sur laquelle la vie nous pousse, un jour ou l'autre, à réfléchir. Facile de créer des ponts, de surmonter les contradictions avant les grandes décisions. Mais sans un retour sur soi, sans le temps qu'il faut pour se poser quelques questions, difficile de ne pas être de mauvaise foi. On a aimé cette franchise, les couleurs et les ombres des deux côtés.

Pas tout rose, pas tout noir, le film restitue avec brio les défis contemporains et des vies du quotidien. On peut taxer le film d'appartenir au cinéma cliché, il n'en sent pas moins le vrai, et toute la jeune génération pourra s'y retrouver. C'est sans doute le face à face avec des traditions qui nous échappent, cette dialectique entre l'autre, les autres, nos autres et nous-mêmes qui nous a le plus séduits.

Dans ce méli-mélo qui se déroule entre une famille arabe de banlieue et des ashkenaz plutôt bourges, Cécile de France et Roschdy Zem sont crédibles et touchants, drôles et profonds. Entre eux Pascal Elbé incarne un meilleur ami idéal, un tampon qui saute de temps en temps... pas longtemps. A voir. Juste pour le plaisir de respirer un peu de vrai qui ne se prend pas au sérieux.


A noter...

Comédie réalisée par Roschdy Zem 

Avec Roschdy Zem, Cécile de France & Pascal Elbé

Sortie DVD: 18 juin 2007
Lien Amazon

 

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