Actualité plume...
Les clés d’un amincissement efficace et durable : le bon régime, des exercices, un plan anti-cellulite - et oui! - la stabilisation du poids. Au moins chez Marabout les régimes n'ont pas cette allure tristounette. Un livre gai, c'est déjà ça ! C'est pas de la culture? Et cultiver son corps alors ?
A noter...
7,90 euros
Aux Editions Marabout
A voir aussi sur CultureCie...
Joe Strombel, éminent journaliste spécialiste du scoop, meurt et laisse l’Angleterre orpheline en matière de presse à sensation. Celui-ci, en plein purgatoire, fait la connaissance d’une secrétaire morte empoisonnée par son patron : elle aurait découvert qu’il était le fameux tueur à tarots. Joe Strombel, même décédé, ne peut s’empêcher d’y voir le scoop du siècle !
Au même moment, Sondra Pransky, journaliste en herbe, assiste à un spectacle de magie exécuté par Splendini, alias Sid Waterman. Celui-ci la fait participer à son tour de « dématérialiseur ». Une fois entrée dans une sorte de placard, les cellules de Sondra sont supposées se fragmenter : elle devrait voir « quelques maux de tête » mais rien de grave or… ce ne sont pas ses cellules qui se fragmentent mais un fantôme qui lui apparaît, celui-là même de Joe Strombel, revenu sur terre pour transmettre l’ultime « affaire » à Sondra…
Ceux qui ont apprécié « Match Point » seront sans doute déçus par ce Woody. L’intrigue est accrocheuse, mais vire vite au burlesque, voire au ridicule sans surprise. De nombreux semblants de rebondissements lassent le spectateur… Quant à ceux qui se réjouissaient ces derniers temps de ne plus voir Woody Allen en acteur narcisse pour savourer d’autant mieux le réalisateur… Ils seront déçus aussi. Le bon public de Woody, les fans de « Manhattan » comme ceux qui ont aimé « Miranda-Miranda » seront déçus. Frustrant.
A noter...
Sortie DVD: juin 2007
Lien Amazon
A voir aussi sur CultureCie...
Arnaud Leparmentier revient sur les résultats des élections législatives dans une analyse du Monde…
Les universités françaises sont toujours aussi mal notées
Diplômes à l'américaine pour universités d'élite
Un état des lieux des universités françaises plutôt pessimiste dans le contexte de la réforme des universités…
En prévision du Sommet Européen de Bruxelles qui aura lieu le 21 et 22 juin prochain, Jean Quatremer livre une analyse intéressante de la « crise » dans laquelle est plongée l’Union européenne depuis les « non » au référendum sur la Constitution.
Dépenses militaires : un réarmement mondial
Vers une nouvelle guerre froide ?
Du gouvernement d'union nationale aux affrontements Hamas-Fatah
Une chronologie claire et explicative qui détaille la récente escalade des violences dans les territoires palestiniens…
Portrait de Serge Ellisalde, dessinateur et réalisateur de films d’animations qui animera une rencontre-projection dans le cadre du Festival International du cinéma d’animation à Annecy.
Et maintenant, le mariage à durée déterminée !
En Iran les autorités tentent de trouver des moyens « déviés » mais licites pour apaiser les tensions dues à la frustration sexuelle des jeunes
Bourré, tu ne conduiras point !
Le Vatican publie les « Dix Commandements » du bon conducteur.
Après les succès de ses derniers concerts au Café Universel, Elodie Ruillier et son équipe ont décidé de se produire à la rentrée au Réservoir ou à la scène Bastille. Toujours accompagnée au piano de Franck Sitbon, l'illustre pianiste de "La Nouvelle Star" et l'auteur d'innombrables tubes (Aznavour, Croisille, Amel Bent...), la belle a donné une prestation époustouflante au début du mois de juin 2007. Le petit temple du jazz parisien est toujours ravi de l'accueillir et lui propose de se produire à nouveau en juillet mais... les murs du "Café U" commencent à se faire un peu petits pour accueillir les admirateurs de cette étoile montante.
Nous vous communiquerons les dates de ses prochains concerts dès qu'elles seront fixées...
A voir aussi sur CultureCie...
Elodie Ruillier, portrait
C'est un peu à reculons que nous sommes allés voir "Mauvaise foi". Le cliché du couple mixte, "elle est juive, il est arabe", le "tout va bien" qui nous met dans un indiscutable suspense... Il faut avouer que ça sentait le déjà vu, le déjà lu... Pourtant, aux côtés de Cécile de France et Roschdy Zem, on passe un très bon moment.
Clara vit avec Ismaël depuis quatre ans. Elle est juive, il est arabe, et alors ? Evidemment que tout va bien, puisqu'ils s'aiment. Evidemment, ça ne pose pas de problème, puisque ça fonctionne. Un "couple normal" ? Oui, jusqu'à ce que Clara tombe enceinte... L'occasion de se rendre compte qu'on est vraiment amoureux, l'occasion d'emménager ensemble, l'occasion, aussi, de passer aux rencontres familiales officielles. Un amour évident, un attachement aux racines pas si évident et une envie de ne pas choisir entre des parents qu'on aime et un couple solide.
Si l'amour est là, tout se complique quand il s'agit de choisir un prénom, de statuer sur le bien-fondé de la présence d'une mezuzah et... si c'est un fils, on le circoncit à huit jours ou à trois ans-et-demi ? "Cet enfant, vous avez pensé à lui ? Il sera juif ou musulman?" Si c'est avec assurance que Clara répond à sa mère qu'il sera Français, elle se demande soudain ce que c'est que d'être juif, et Ismaël, lui, se met à faire le ramadan...
Les parents, on les aime, on les déteste, on les redoute... Des parents qu'on aime et avec lesquels on partage des traditions qui ne nous appartiennent pas tant que ça, des parents qu'on déteste quand ils prennent notre futur mari pour le livreur, des parents dont on a peur quand il s'agit de leur présenter sa future femme. Bref, des parents clichés qui se défendent d'être racistes, des parents dont on a honte, des parents auxquels on donne raison quand se met à s'engueuler pour rien... Un cliché, peut-être. La réalité surtout !
On a aimé ce film qui sent le vécu, on a noté quelques phrases cultes, dont celle de cette mère arabe heureuse d'être grand-mère avant tout mais qui n'oublie pas de dire à sa fille qu'elle a intérêt de lui ramener un musulman. On a aimé cette amitié entre un juif et un arabe, on a aimé cet aveu, cette contradiction poussée au paroxysme quand l'un avoue qu'il a l'impression de coucher avec sa soeur quand il couche avec une juive. Même chose pour Ismaël: il peut pas faire l'amour à une arabe ! On a aimé la manière dont sont soulignées les limites de l'ouverture, on a aimé le portrait d'une banlieue où l'on convie les juifs pour le ramadan, on a aimé les engueulades entre mecs pendant la partie de cartes, quand l'actualité des guerres vient bousculer les ententes. On a aimé le jeune rebeu musicien et le vieux bourge passionné de vélo. On a aimé ce regard sur une foi qu'on a pas choisie, sur une foi qu'on n'a pas toujours, sur une foi qui se fait culture et sur laquelle la vie nous pousse, un jour ou l'autre, à réfléchir. Facile de créer des ponts, de surmonter les contradictions avant les grandes décisions. Mais sans un retour sur soi, sans le temps qu'il faut pour se poser quelques questions, difficile de ne pas être de mauvaise foi. On a aimé cette franchise, les couleurs et les ombres des deux côtés.
Pas tout rose, pas tout noir, le film restitue avec brio les défis contemporains et des vies du quotidien. On peut taxer le film d'appartenir au cinéma cliché, il n'en sent pas moins le vrai, et toute la jeune génération pourra s'y retrouver. C'est sans doute le face à face avec des traditions qui nous échappent, cette dialectique entre l'autre, les autres, nos autres et nous-mêmes qui nous a le plus séduits.
Dans ce méli-mélo qui se déroule entre une famille arabe de banlieue et des ashkenaz plutôt bourges, Cécile de France et Roschdy Zem sont crédibles et touchants, drôles et profonds. Entre eux Pascal Elbé incarne un meilleur ami idéal, un tampon qui saute de temps en temps... pas longtemps. A voir. Juste pour le plaisir de respirer un peu de vrai qui ne se prend pas au sérieux.
A noter...
Avec Roschdy Zem, Cécile de France & Pascal Elbé
Sortie DVD: 18 juin 2007
Lien Amazon
A voir aussi sur CultureCie...