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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

PARTENAIRES

11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 17:26

En écho à l’exposition « Jacques Tati, deux temps, trois mouvements » à la Cinémathèque française, la Villa Arpel s'installe au CENTQUATRE : la voilà posée dans la Halle Curial, sortie tout droit du film « Mon Oncle » ! Hommage aux décors et au cinéma, autant qu'au cinéaste, dans ce lieu polyvalent de toutes les cultures.

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 07:56

Epure, simplicité et envolées : les photos et vidéos de l’artiste belge Edith Dekyndt sont simplement sublimes. Elle est à l’honneur ce printemps : à Paris d’abord, où la galerie Les Filles du Calvaire présente son exposition personnelle « The Transparent Ceiling » du 20 mars au 30 avril 2009, puis à Rotterdam, où le le Witte de With, Centre d’art contemporain de la ville, lui consacre également une exposition intitulée Agnosia, du 27 février au 26 avril.

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 23:20
Eric Valli - Courtesy Polka Galerie


Crée à l’automne 2007, Polka est le projet protéiforme d’Alain Genestar et de ses enfants, qui promeut le photojournalisme, autrement dit l’image, l’actualité, l’art de la photographie et évidemment, les photographes. Jusqu’au 30 août, l’espace galerie propose une exposition regroupant huit noms de la photographie. L’occasion rêvée pour plonger dans l’univers Polka, qui nous avait déjà happés lors de l’
Affordable Art Fair. Lire la suite...





Jusqu’au 21 septembre, le musée Carnavalet rend un hommage mérité au talent du dessinateur Edmond Kiraz. Cette toute première rétrospective de l’artiste nous permet de redécouvrir l’essentiel des dessins de la série « Les Parisiennes » : évocation mutine et décalée des jeunes femmes des beaux quartiers. Illustrant les hebdomadaires et utilisée massivement en publicité, l’œuvre de Kiraz interpelle par sa fraîcheur et sa facilité à résister au temps qui passe. Lire la suite...
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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 23:04


Jusqu’au 21 septembre, le musée Carnavalet rend un hommage mérité au talent du dessinateur Edmond Kiraz. Cette toute première rétrospective de l’artiste nous permet de redécouvrir l’essentiel des dessins de la série « Les Parisiennes » : évocation mutine et décalée des jeunes femmes des beaux quartiers. Illustrant les hebdomadaires et utilisée massivement en publicité, l’œuvre de Kiraz interpelle par sa fraîcheur et sa facilité à résister au temps qui passe.


Accumulant mobilier et objets d’arts, Carnavalet est le musée patrimonial de l’histoire de Paris. Autant être honnête, on peut être fasciné par la ville lumière et pour autant  trouver les collections permanentes plutôt ennuyeuses. Heureusement, cet été, Carnavalet s’ouvre à un amoureux de la capitale, le dessinateur Kiraz et sa fameuse série sur les « Parisiennes », caricature esthétique et décalée des jolies femmes de Paris.

A partir de 1959, ces longilignes créatures aux jambes interminables, aux mini-fesses rebondies, aux seins dressés et aux profils saillants défilent chaque semaine sur une page de l’hedomadaire Jour de France. Adoptant une représentation stylisée et érotique des parisiennes, Kiraz leur offre un bon mot en bas de chaque dessin. Car s’il est un dessinateur de talent, il est aussi une plume insolente, retranscrivant avec humour l’esprit des femmes de Paris. Brunes, blondes souvent bronzées : ces grandes filles sont parfois snobs, souvent candides mais toujours déconcertantes.

De Marie-Claire à Playboy, bientôt les Parisiennes deviennent des habituées régulières de la presse française, s’illustrant aussi dans Gala, Paris-Match ou Elle. Cette rétrospective est aussi l’occasion de se remémorer toutes les marques qui ont bénéficié du sex appeal des Parisiennes de Kiraz au travers de leur publicités : dans les années 1990, elles tiennent le haut de l’affiche avec Canderel, Clio, Chipie, Nivéa... Mais pourtant leur image reste éternellement « couture »: du style « New Look » de Dior à Chanel, Courrèges, Cardin, Lacroix, Scherrer, jusqu’à la mode citadine, les styles trouvent une nouvelle impulsion dans les planches de Kiraz.

Ses mises en scène révèlent le détail « fashion » ou bien ornent sa Parisienne d’un élément féminin indispensable : bikini à la plage, étole au vent dans de belles voitures, gantée et chapeautée dans les salons de thé, très « couture » dans les grands restaurants, en tenue légère et broderies dans des appartements haussmanniens, en robe du soir à l’Opéra, « streetwear » au Jardin du Luxembourg…

Gouaches originales, peintures inédites, dessins, reportages, croquis, photographies, coupures de presse, affiches publicitaires : près de 230 oeuvres présentent toute une vie de travail passionné de l’artiste. Curieux de travailler la matière, Kiraz explore aussi bien les possibilités de l’aquarelle et de la gouache que la peinture sur toile. Les dessins, illustrations et peintures, exposées dans les salles, révèlent le cheminement et les curiosités de l’artiste, dont l’oeuvre trouve son expression la plus aboutie dans la peinture de chevalet. On flâne avec plaisir d’un dessin à l’autre, et à la fin de la visite, deux constats s’imposent : les femmes de Kiraz n’ont pas pris une ride et il fait bon d’être un homme à Paris.

Crédits photos © Laurent Lecat...

Sans titre, Gouache originale
32,5 x 24,5 cm
Début des années 1980
Publicité Maurice Lacroix (montres suisses)
Collection de l’artiste

"J’ai trouvé un grand cheveu blond sur son veston. Mais je n’ose rien lui dire : c’est peut-être celui d’un copain."
Gouache originale parue dans Jours de France, octobre 1970
36 x 28,5 cm
Collection de l’artiste

"Je vois un beau jeune homme brun… mais je le garde parce que je l’ai vu la première."
Gouache originale parue dans Jours de France, mars 1971
36 x 28,5 cm
Collection de l’artiste

"Il y a en moi plusieurs femmes. Comment voulez-vous que je puisse me contenter d’un seul homme."
Gouache originale parue dans Jours de France, novembre 1982
37 x 28 cm
Collection de l’artiste

"Mon pauvre mari ! À peine s’est-il habitué à ma silhouette que je change de silhouette."
Gouache originale parue dans Gala, octobre 1999
37 x 29 cm
Collection de l’artiste

A noter…

Rétrospective « Les Parisiennes » de Kiraz
Du 14 mai au 21 septembre

Musée Carnavalet
23 rue de Sévigné 75003 Paris

Tarifs d'entrée dans l'exposition (l'entrée dans les collections permanentes du musée est gratuite)
Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 3,50 €
Tarif jeune : 2,50 €
Gratuit jusqu’à 13 ans inclus et pour les Amis du musée Carnavalet

Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h, sauf les lundis et jours fériés
01 44 59 58 58
www.carnavalet.paris.fr

Commissaire invitée: Sylvie Boulloud, auteur-réalisateur

Commissaires, musée Carnavalet : Sophie Boulé, chargée d’études documentaires, avec la participation de Dominique Juigné, secrétaire de documentation

Evénements autour de l'exposition...

Parcours-jeu dans l’exposition

Séance dédicace du catalogue de l’exposition par Kiraz : jeudi 5 juin 2008
Salle de conférences du musée Carnavalet, 15h
Entrée libre sans réservation

Visites-conférences
Durée 1h30 sans réservation
Tarif : 4,50 €  par personne + droit d’entrée dans l’exposition

Jeudi 29 mai à 14h
Samedi 31 mai à 15h30
Jeudis 5, 12, 19 et 26 juin à 14h
Samedis 7, 14, 21 et 28 juin à 15h30
Samedi 5 et 12 juillet à 15h30

Les expos sur CultureCie...


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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 01:47
Starlab-Laurent-Bolognini---Galerie-Paule-Friedland---Alex-Rivault---2008---culturecie.com.jpg
Du 7 février au 29 juin 2008 la galerie Paule Friedland & Alexandre Rivault accueille Starlab, la nouvelle installation lumino-cinétique créée par Laurent Bolognini. Voyage initiatique, invitation au rêve et à la contemplation, Starlab propose tous les jeudis soirs une aventure hors du commun à la fois ludique et hypnotique. Ce jeudi 19 juin 2008 à partir de 21h30, Amy Gamlen et Thomas Savy animeront l'installation avec une performance jazz bien à eux.

Avec le soutien de la Villa Médicis et de la fondation EDF, Laurent Bolognini et Françoise Henry, réunis sous le nom des Alternateurs Volants, exposent en 1999 à la Fondation Electra leurs premiers appareils à tracés lumineux baptisés galiléographes. Jouant sur le phénomène de la persistance rétinienne, ces machines hypnotiques permettent la création d’œuvres virtuelles dans l’espace réel. La lumière mise en mouvement imprime sur l’œil du spectateur des figures géométriques qui changent de couleur en s’effaçant tandis qu’un nouveau dessin se superpose déjà aux premiers.

Après la création éphémère du 6 octobre dernier, présentée dans le cadre de "Nuit Blanche" organisée par la Mairie de Paris, qui hypnotisa littéralement plusieurs milliers de visiteurs, et en attendant l'installation prochaine d'une œuvre monumentale au MAC VAL, Laurent Bolognini transforme la galerie Paule Friedland & Alexandre Rivault en un étonnant laboratoire de recherche sur la lumière et le mouvement.

Dans la mouvance de grands artistes tels que Jean Tinguely, Dan Flavin, François Morellet ou encore James Turrell, Laurent Bolognini nous invite à partager une expérience artistique unique alliant innovation technologique et recherche plastique sur la lumière et le mouvement. Nous restons devant ses installations fascinés, envoutés par la puissance d'un mouvement perpétuel qui nous emporte. On aurait envie de voir ses oeuvres partout dans la nuit, dans les rues de Paris pour éclairer sa profondeur, dans les boites de nuit pour donner aux stromboscopes une nouvelle vie. Le mouvement nous attire, nous enveloppe, on est comme un enfant devant un mécanisme inexpliqué, on pourrait nous l'expliquer, ça ne servirait à rien, on resterait happé par la spontanéité de ce mouvement aléatoire, ces choses fascinantes qui tournent et qui retournent, qui s'allument tout à tout sur un grand fond noir laqué ou sur un plus petit, rouge bordeaux, rouge sang. Le mouvement donne peu à peu corps à la lumière, sur un fond de musique électronique douce, de ces musiques qui sont sur le fil de l'orgasme. On aurait pu rester des heures dans la petite galerie, assis devant ces oeuvres imposantes, à la force scientifique mystique.

L'installation évolue au cours des 4 mois que dure l'exposition et est ouverte au public uniquement les jeudis soirs de 19h à 22h. Différents musiciens seront également invités à rejoindre Laurent Bolognini pour des performances mixant en direct lumière, mouvement et son.


A noter…

Exposition du 7 février au 29 juin 2008
Ouverture uniquement le jeudi soir de 19h à 22h et sur rendez-vous

Galerie Paule Friedland & Alexandre Rivault
64, rue des Tournelles 75003 Paris
+331 42 72 40 95

Performance jazz par Gwendolyn Jewel Sampé et Rasul Siddik le 13 mars 2008

Sur le web…

www.myfavoriteartgalleryinparis.com

www.myspace.com/starlabmusicproject

Visionner le clip de l'installation "Abracadabra!" réalisée à la galerie en janvier 2007 sur dailymotion

Visionner le clip de l'installation "Nuit Blanche" réalisée à la galerie le 6 octobre 2007 sur dailymotion

Les expos du moment sur CultureCie...


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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 13:31


« Hero or Nothing » réunit cinq artistes de la nouvelle génération : nourrie aux mangas et aux comics, elle renouvelle le genre du héros. Superman a quitté le Metropolis des années 40 pour rejoindre le monde du 21ème siècle. Il y trouve violence, sexe et religion. Rappelant la dernière exposition de Laurent Gugli mais aussi la précédente expo du Studio consacré au pays des merveilles, ces cinq artistes expriment chacun leur vision d’une réalité dans laquelle se sont perdues nos illusions d’enfants.  Lire la suite...



Du 22 mai au 21 juin 2008, la galerie d’Est et d’Ouest de Grégoire de Gaulle présente une vingtaine de peintures d'Isabelle Bonzom, réalisées en 2007 et 2008. Fruit des dernières recherches de l'artiste, l’exposition fait de la chair une parfaite métaphore de la peinture, en tant que corps de l’image. L’amour y est dit à travers les corps… corps humains, et corps végétaux, faisant de la nature un miroir de la fusion. Réunissant des paysages et des scènes érotiques, l’exposition célèbre la vie à travers ses couleurs et ses moments forts. Lire la suite...





A l'occasion du Carré Rive Gauche 2008, la galerie Thierry Mercier expose 46 oeuvres du peintre Antoine Martinez (1913-1970), représentatives de sa peinture expressive. Certains de ces tableaux - figures, paysages et natures mortes - n'avaient jamais été exposés car l'artiste, au tempérament solitaire, s'était volontairement retiré du monde.
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 07:13

Chaque année en juin, Bâle devient la capitale de l’art moderne et contemporain, où se pressent collectionneurs et professionnels du monde entier afin d’assister à la grand messe d’Art Basel, la foire de référence qui rassemble quelques 300 galeries parmi les plus prestigieuses au monde, et qui a attiré l’an dernier 55000 visiteurs. De nombreux événements artistiques et d’autres foires comme Volta, Liste, Balelatina ou Scope sont venus se greffer au fil du temps autour de l’événement principal et, dès le lundi 2 juin dernier, deux jours avant l’ouverture officielle de la foire, les aficionados pouvaient commencer leur marathon de visites, dans l’atmosphère paisible caractéristique de la petite ville suisse. Retour sur nos coups de cœur et nos découvertes impromptues, nos voyages et nos déroutes.

« Art Statements » et « Art Unlimited », de savoureux mélanges


On commence en début d’après midi, ce lundi 2 juin, par une visite de « Art Unlimited » et « Art Statements », événements organisés par Art Basel et pour lesquels les galeries n’exposent qu’un seul artiste. Après avoir goûté au champagne et aux fraises proposés à l’extérieur, on découvre les artistes sur lesquels ont misé les galeries participantes.

Julien Audebert - Inside the Letter (the clue) « Art Statements » rassemble plus de 30 jeunes galeries qui exposent en solo un jeune artiste, choisi par le comité d’Art Basel parmi plus de 290 candidatures. Le but est de promouvoir des artistes encore méconnus, avec des positions ou moyens d’expression plutôt difficiles, ou rares. On retient le travail de Julien Audebert, présenté par la galerie Art: Concept. Le visiteur se fraie un chemin au travers du mini dédale créé dans le stand : un texte est reproduit en petit format sur les murs. C’est « La lettre volée », une nouvelle d’Edgar Allan Poe. Ainsi réduite à une seule ligne, elle se déploie sur 54 mètres ! Au coeur de cette installation, un ektachrome illuminé : c’est une image d’un film compressé, un moment clé de « Blade Runner » de Ridley Scott, qui achève de surprendre le visiteur. Julien Audebert questionne avec brio la position du spectateur, la perception et l’influence du point de vue, le déstabilisant ainsi avec talent, tout en créant des réalités nouvelles. Nul doute que d’être exposé à Bâle est une excellente étape pour ce jeune artiste originaire de Corrèze qui n’a eu son premier solo show à Paris qu’en mars 2008.

Carl Andre, Lament for the children, 1976/1996 (Courtesy Paula Copper Gallery, New York)Dans le même bâtiment, la visite s’enchaîne avec « Art Unlimited », dont le concept est de laisser les galeries proposer des projets ambitieux, en rupture avec le format habituel des foires, plus limité et commercial. Ici, 70 artistes de 27 pays présentent leurs travaux, dont certains ont été réalisés spécialement pour l’occasion. Parmi eux des noms installés, comme Carl André, Tom Wesselman ou Michelangelo Pistoletto et, à côté de ces artistes dont les carrières ont débuté dans les années 60-70, et dont on admire les oeuvres magistrales, on découvre des artistes encore peu connus, aux multiples moyens d’expression.

Coup de foudre en Amnésie, au pays de Qiu Anxiong

Notre coup de coeur va sans hésiter au chinois Qiu Anxiong pour son émouvant et impressionnant travail « Staring into Amnésia ». Né en 1972, cet artiste de Shanghai passe des peintures aux animations puis aux installations vidéos, pour proposer des œuvres sensibles à l’histoire et à la nature, à ce que fait l’histoire de la nature, à ce qui pourrait sensibiliser un public à la dégradation de l’environnement.

Pour « Art Unlimited », c’est un wagon de train vert, de ceux qui ont traversé la Chine au siècle dernier, qui est posé à même le sol, et dans lequel les visiteurs sont invités à rentrer. A l’intérieur, tout est immaculé, mais une odeur bien particulière rappelle avec force l’inconfort du voyage.  Les fenêtres ont été remplacées par des écrans de projection sur lesquels défilent des images en continu et sans logique narrative, mélange d’archives de guerre et de la révolution culturelle. Elles sont ponctuées de vues de paysages contemporains et de peintures ou encore de calligraphies de l’artiste aux multiples talents, renvoyant le spectateur aux passés, aux présents, et à ce qui les lient, ou pas.

Posant évidemment avec force la question du rapport à la mémoire et du sens de l’histoire, l’oeuvre plonge le spectateur dans un univers étrange, où les images projetées ne finissent par plus avoir de réalité. Nous sommes invités à la regarder en face, l’amnésie, à la regarder amoureusement presque, et c’est vrai, elle est fascinante, l’amnésie. Si les fenêtres deviennent des écrans, alors le voyage est un train sans fin, dans lequel les fantômes nous renvoient au présent, un présent bien absurde pour un monde mis en question. Les écrans, comme des miroirs, ils sont hypnotisants, ils nous renvoient l’histoire en miroir, la nôtre, la leur, comme les yeux de ces oiseaux morts-vivants d’Emmanuel Berry,
« les oiseaux de Sens ». Un train, pour questionner le sens du temps et celui du monde, c’est une idée bien judicieuse, finalement le voyage nous échappe, le grec le disait déjà, le « telos » c’est la fin comme un but, la fin comme une arrivée, la fin comme le sens. Le sens d’une vie, d’un voyage, de l’histoire… de l’humanité ? Alors on voyage pour se perdre, pour être éternellement ailleurs, mais on est embarqué, oui, embarqué dans l’histoire comme dans la vie, embarqué dans la nature comme perdu en elle. Et les superpositions ne deviennent qu’un moyen sans fin, fait d’histoire et de créations, l’Histoire nous a demandé parfois de nous oublier, et peut être que créer, c’est un peu se trouver. Et créer, ça sert à rien, ça n’a pas de sens en dehors du projet, ça ne va nulle part, partout, ailleurs, ça s’enracine où ça peut, mais créer c’est peut-être simplement humain, proprement humain, alors si, ça a un sens.

Nouveautés et recyclages

Toujours dans « Art Unlimited », on apprécie de revoir cette oeuvre de l’artiste El Anatsui, de format plus modeste que celle qui avait été acclamée à la dernière Biennale de Venise, mais tout aussi belle : formée de capsules et de tours de bouteilles en métal tissés, la sculpture-tapisserie semble incroyablement souple et rappelle à la fois les tissus traditionnels africains et les peintures abstraites de l’art moderne. Confronté au contraste entre la modestie des matériaux utilisés et la beauté de l’oeuvre, le spectateur s’interroge, transi, sur la logique contemporaine de la production, de la consommation et du recyclage…

Après « Art Statements » et « Art Unlimited » la visite les jeunes foires Liste et Volta s’impose. Liste, qui jouit d’une bonne réputation comme d’une première étape avant une entrée potentielle dans la grande foire, est pourtant décevante cette année. Beaucoup de travaux qui semblent faits de matériaux recyclés, ou en tous cas modestes, dernière tendance chez les jeunes artistes, pourraient offrir un contrepoids intéressant à la monumentalité de « Art Unlimited », mais leur accumulation et un certain manque d’énergie finit par lasser le visiteur.

Volta offre un choix de travaux plus variés et on remarque notamment la virtuosité des travaux de Marti Cormand, artiste d’origine espagnole désormais installé à Brooklyn et représenté par la galerie Josée Bienvenu de New York. Entièrement réalisés au crayon et à la gouache, les dessins de paysage et de nature sont hyper réalistes et avec une précision, un jeu de lumière et d’ombre qui le place dans la tradition de l’Ecole de peinture hollandaise. Mais il introduit également des images faisant référence à la technologie digitale pour nous présenter un monde naturel infiltré par l’artificiel et qui nous devient finalement étranger.

Le tourbillon d’Art Basel

Mardi 3 juin, c’est le début d’Art Basel pour les visiteurs les plus chanceux, et on est surpris de voir combien ils sont nombreux à se presser dans les allées de la foire, dès 11 heures du matin. Désormais l’art est décidément people : au sein de la foule, des jet-setters de l’art et d’ailleurs, des professionnels, des conservateurs de musées, des collectionneurs anonymes et des férus plus célèbres, Brad Pitt, Sofia Coppola ou encore le couple Abramovich. Le business man millionnaire, propriétaire du Club de football de Chelsea, a récemment fait beaucoup parler de lui en déboursant 120 millions de dollars pour un Francis Bacon et un Lucien Freud aux dernières ventes aux enchères du printemps à New York, et les spéculations allaient bon train quant à de possibles premières acquisitions en galeries.

Répartie sur deux niveaux, Art Basel est immense et déroutante, avec des oeuvres de très grande qualité. Ici, on ne mise pas sur les artistes chinois du moment afin d’attirer l’oeil. On retrouve tous les artistes contemporains de notoriété internationale, au coude à coude avec les grands maîtres modernes. Les galeristes sont assaillis et les pièces maîtresses partent très vite. Le crash du marché de l’art semble encore bien loin, même si les collectionneurs américains, y compris les plus grands, commencent à être sérieusement freinés par la faiblesse de leur devise. Les galeristes ont choisi la sécurité avec une qualité jugée supérieure à l’année précédente, ce qui leur permet, malgré des prix en hausse, d’assurer très vite de belles ventes. Parmi nos artistes favoris, on remarque que les oeuvres de Rudolf Stingel, Wayne Gonzales,
Tianbing Li et Kehinde Wiley ont très vite trouvé acquéreurs. Les dessins et peinture de mains de Tabaimo que l’on avait pu admirer à New York en mars et présentés cette fois par sa galerie japonaise Konayagi ont aussi rencontré un succès immédiat, de même que les superbes photos de Hiroshi Sugimoto. Une première journée de foire très active donc, qui s’évanouit dans une VIP room remplie de collectionneurs épuisés, trinquant au milieu de meubles design après avoir fait la queue pour le champagne et les glaces !

De Scope à la Markthalle

Troisième jour à Bâle, mercredi 4 juin. On commence la journée par la foire Scope, qui a décidé cette année d’établir ses quartiers dans une tente sur les quais, au bord du Rhin et en dehors du centre ville, afin de disposer de davantage d’espace pour accueillir 85 galeries internationales. Ouverte depuis deux heures déjà, il n’y a pourtant pas foule lorsqu’on y arrive vers midi et on apprécie, après les allées bondées d’Art Basel, de pouvoir circuler plus librement et de discuter avec les galeristes.  Malgré une faible fréquentation depuis son ouverture, la qualité des oeuvres présentée est sans conteste meilleure que Volta et Liste. On trouve beaucoup d’artistes chinois et de photographies, et on craque pour les tableaux pop et girlie de la jeune Han Yajuan, présentés par la galerie Willem Kerseboom d’Amsterdam et Olivya Oriental de Londres. Née en 1980, elle termine actuellement ses études aux Beaux Arts de Pékin et connaît un succès phénoménal pour ces peintures au style manga qui mettent en scène les jeunes chinoises folles de shopping dans des scènes exubérantes et pleines d’humour.

On retourne à Art Basel où les ventes vont toujours bon train et où plusieurs galeries ont déjà modifié leurs accrochages. On passe plus de temps dans la section des galeries d’art moderne, pour le plaisir des yeux devant lesquels défilent de beaux spécimens de Robert Motherwell, Andy Wharhol, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, bref une véritable visite de musée !

Difficile, de rentrer, alors on rejoint la Markthalle à la superbe architecture et dans laquelle les galeries de design participent pour la deuxième année consécutive à Design Miami Basel. Les meubles sont exposés comme des oeuvres d’art et la visite offre un excellent panorama du meilleur du design des années 50 à nos jours. On regrette peut être seulement que les créations, certes magnifiques de Jean Prouvé, ne soient par trop présentes, en réponse sans doute à un énorme succès commercial. On jette un dernier coup d’oeil à la coupole en partant, car on vient de nous apprendre que la Markthalle vient d’être rachetée par un supermarché et nul ne sait ce qui va advenir de cette belle architecture qui se prêtait si bien à de telles manifestations. Au final, on serait bien resté, mais il fallait rentrer. Art Basel mérite décidément sa réputation avérée, on attend avec impatience d’être en juin prochain, et on se dit qu’on ne pourra plus jamais entrer dans un train sans penser un peu à Qiu Anxiong, car par chance on n’est pas encore amnésique.

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Carl Andre, sculpteur

L'exposition "Iron" de Carl Andre à la galerie Yvon Lambert

Subodh Gupta, Tabaimo et TianBing Li à l'honneur dans les galeries new-yorkaises


Retour sur les foires de 2008...






















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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 13:52

Au coeur du 7e arrondissement de Paris, entre Saint-Germain-des-Prés et le Musée d’Orsay, le Carré Rive Gauche et ses 120 antiquaires nous entraînent depuis plus de 30 ans dans une promenade insolite, à la découverte d’objets rares, choisis par des professionnels du marché de l’art. Mobilier de la Renaissance au XXIe siècle, tableaux, sculptures, arts d’Extrême-Orient ou art africain, objets de curiosité, céramique, verrerie, argenteries et tapisseries composent un éventail exceptionnel d’objets d’art. Une occasion rêvée pour découvrir les trésors préservés de notre patrimoine comme des créations plus récentes.

Les antiquaires et galeries d’art du Carré Rive Gauche auraient placé l’année 2008 sous le signe de l’excellence. Afin de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante, les marchands du Carré mobilisent leur expertise pour sélectionner des objets exceptionnels. Les amateurs éclairés découvriront du 30 mai au 1er juin « le meilleur de l’art » dans le carré du 7ème arrondissement dessiné par ses huit rues : quai Voltaire, rue des Saints-Pères, rue de l’Université, rue du Bac, rue de Beaune, rue de Verneuil, rues de Lille et Allent. L’éclectisme reste l’un des atouts du Carré : arts asiatiques, mobilier XVIIIe, statuaire romaine, créations de designers contemporains… un programme varié dans lequel chacun trouvera son bonheur.

La participation accrue des galeries du Carré en 2007 et 2008 aux grands salons de New York, Bruxelles et Maastricht, a renforcé la notoriété du Carré Rive Gauche à l’étranger, et devrait, selon les organisateurs, attirer une clientèle encore plus internationale cette année.  Fort de son succès convivial en 2007, le brunch du dimanche est renouvelé : il sera offert dans chaque galerie de 11h à 14h. Des visites guidées gratuites, en langues étrangères et en français, seront organisées autour de divers thèmes (mobilier, peinture, design,…).

Créé en 2007 et destiné à encourager les jeunes artistes, le Prix Carré Rive Gauche des Ecoles d’Art poursuit son développement. De prestigieuses écoles françaises présentent les oeuvres de leurs étudiants : l’Ecole Estienne, l’Ecole Boulle, l’Ecole Olivier de Serres – ENSAAAMA, l’Ecole Maryse Eloi ou encore l’Ecole Condé. 3 oeuvres par écoles, sur le thème « art ancien / art contemporain : rupture ou continuité ? » seront soumises à un jury de personnalités du monde de la culture, le 17 avril à l’Hôtel Montalembert. Le lauréat sera proclamé ce même jour et recevra un trophée et un chèque de 1500 euros. L’ensemble des oeuvres sera exposé dans les galeries du Carré Rive Gauche du 10 mai au 20 juin 2008.

Zoom sur…

D-Room, rue de Lille, expose les créations d’Olivier Garcia « Formula One » du 22 mai au 7 juin 2008. Adepte du mélange des matières, pour cette gamme de meubles, l’artiste a eu l’idée de traiter l’une des matières utilisée dans la conception automobile pour l’intégrer aux intérieurs. Bureaux, tables basses, tables d’appoints, lits de repos, ces meubles sont recouverts de laque à usage industriel et ponctués d’éléments d’ébène.

L’exposition « Metalic », collection de miroirs en métal créés par le designer et galeriste Eric Allart est à l’honneur du 30 mai au 30 juin 2008 dans la galerie éponyme de la rue de Beaune. Chacun des trois miroirs est un exercice de style où Eric Allart revisite des grands classiques
dont il synthétise l’esprit et la forme avec un sens inné de la proportion et de l’équilibre : volume sculptural, relief ornemental, poli miroir sur les métaux…

La suspension en cristal, « Lolita », dessinée par Ron Arad pour Swarovski en 2005 : l’oeuvre forme un panneau géant de pixels formé de 2 100 cristaux Swarovski, ainsi que 1 050 LED. Le « truc » original : on peut envoyer des sms a la suspension qui défilent sur le panneau ! L’objet mesure 1 mètre 50 de haut, avec la possibilité d’ajouter ou d’ôter des cristaux afin de moduler la hauteur. C’est chez Arums (18 rue de Lille).

La galerie Thierry Mercier expose 46 oeuvres du peintre Antoine Martinez (1913-1970), représentatives de sa peinture expressive. Lire la suite...

A noter…

Carré Rive Gauche, le meilleur de l’art
Du vendredi 30 mai au dimanche 1er juin 2008
Vernissage le jeudi 29 mai de 18h à 23h
Du vendredi au samedi de 11h à 21h
Le dimanche de 11h à 18h

Spécialités représentées : Archéologie, luminaires, argenterie, orfèvrerie, mobilier, bijoux, tableaux, cadres anciens, tapis, céramiques, tapisseries, curiosités, dessins, horlogerie…


Les expos sur CultureCie...







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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 00:15


Après la première édition de Lille Art Fair et juste avant que l’Affordable Art Fair ne fasse son entrée à Paris, une nouvelle foire pointe encore son nez dans l’hexagone en 2008 mais… à Cannes ! Profitant de l’émulation du Festival du film et de la clientèle haut de gamme et artistique de la croisette au mois de mai, l'International Art Show se tient pour la première fois cette année du 14 au 18 mai 2008. Sa spécificité ? Un show uniquement dédié à la photo et à la vidéo, rassemblant peu de galeries, essentiellement européennes, dans des endroits de prestige, « IAS » se tenant au Carlton, mais s’invitant également dans quelques boutiques de luxe, festival oblige !

Luxueusement artistique…

De Pierre Cornette de Saint-Cyr à Pierre Cardin en passant par le Professeur Al Lieberman, directeur de New York University ou encore Eric Wachtmeister, fondateur de ASW, le comité d’honneur de l’IAS rassemble aussi bien des personnalités clés du monde de l’art que des intellectuels ou encore des politiques de la région, entendant bien s’affirmer dès le départ comme un Show d’envergure, liant le sérieux artistique aux paillettes cannoises. L’International Art Show ne s’en cache pas : le but est bien de « créer des passerelles entre les arts visuels, le luxe, le cinéma et la fête. » Ainsi, idée insolite s’il en est, outre le show du Carlton « des écrans plasma et des dalles holographiques investiront les boutiques de luxe de Cannes pour provoquer des rencontres entre le public et l’art. » Un public certes très ciblé. Voilà de quoi alimenter les débats de ceux qui accusent l’art contemporain de se « peopliser ». Reste que l’essentiel est d’exposer, et de vendre… non ?

Françoise Paviot (Galerie Françoise Paviot, Paris) et Marie-France Bouhours (Photo-Gallery, Monté-Carlo) ont sélectionné les photos présentées et, pour la vidéo, IAS a fait appel à Pascale Cassagneau, (historienne de l'Art, Inspecteur à la Création Artistique, Délégation aux Arts Plastiques, Ministère de la Culture) et Gabriel Soucheyre, directeur artistique de "VidéoFormes". Une quinzaine de galeries ont été sélectionnées pour participer à cette première édition.

S’il s’agit de mettre en avant la photo et la vidéo, les galeries qui ont été choisies représentent bien souvent des monstres de la peinture contemporaine. Ainsi en est-il de la galerie Mons (Adami, Arman, Calder, Magritte, Miro, Picasso, Tapiès…), Deborah Zafman, Angle Art (Miro, Haring…) etc.


Les galeries françaises…

Parmi elles six galeries française, et non des moins prestigieuses. La Galerie Heine de Strasbourg présentait
les nageurs de Sophie Wenner ainsi que des œuvres d’Andrej Pirrwitz, Benoît de Carpentier, Julien Fiant et Grégoire de Gaulle. Nos coups de cœur vont aux flous travaillés d’Olivier Boignon et surtout aux regards graphiques de David Cousin-Marsy (ci-contre), dont les photos urbaines, colorées et mélancoliques, ne sont pas sans rappeler les Balkans de Nicolas Urlacher ou les doux asiles d’Emmanuel Berry. L’œuvre de Frédérique Clément, dont le cadre constitue une véritable fenêtre à ouvrir ou à fermer sur son imaginaire de nus dansants, n’est pas sans éveiller l’attention ; quant aux noirs et blancs improbables et fantomatiques de Jean-Claude Delalande (ci-dessus), ils sont toujours d’étranges autoportraits interrogeant le face-à-face du photographe photographié.

Autres coups de cœur chez Angle Art, de Saint-Paul de Vence : si la galerie exposait une photo monumentale de David Lachapelle, soit un radeau de la méduse très personnel et franchement humoristique de 7,80m de long par 1,70m de haut, ce n’est ni Naomi ni Angelina Jolie ou ses playmates qui nous ont fait fondre mais bien la « Double Marilyn » de Robert Silvers : un grand « cibachrome sur aluminium » évidemment inspiré de Warhol, constitué de multiples petites couvertures ou autres unes sur lesquelles la star pose. Ses montages, toujours construits selon le concept de la mise en abîme et utilisant les nouvelles technologies – le photographe est aussi diplômé d’informatique ! - représentent des portraits réalisés avec des myriades de photographies de la personnalité concernée. De toutes ces petites Marilyn l’artiste ne fait donc qu’un visage, s’amusant des distances et dessinant des traits à travers des ombres… Les Marilyn de Robert Silvers arrivent à sortir de l’ordinaire… mais elles valent 45 000 euros !

Parmi les galeries françaises on retient aussi le monde nocturne de Zivo : l’univers de l’artiste révèle la gaieté des lumières qui brillent dans la nuit et l’angoisse d’un noir perçant, un abîme à briser… entre les deux le photographe crée un humour à l’esthétique urbaine, un accident nocturne sans cesse renouvelé dans lequel le flou dessine des mots, des phrases incisives qui nous appellent, qui nous séduisent, qui nous happent. Les impressions fascinent, se jouant de la brillance de la nuit et de la mateur des lumières… le tout est un délice très contemporain.

Enfin Saffir Galerie exposait Pascal Martinez, Damien Valéro et Phlipp Geist ; "les effluves de l'art" étaient également présentes, ainsi que Sandrine Mons en tant qu'invitée, avec 3 photos dont une d'Andy Warhol par Gérard Malanga (1964).

Les exposants internationaux…

Les exposants de l’IAS sont essentiellement européens, à l’exception de la galerie turque Siyah Beyaz, d’Ankara, qui soutient depuis 15 ans la nouvelle génération artistique dont la production féminine turque.

Deux galeries américaines étaient tout de même de la partie : Symbol Gallery, avec les photos de Klara Tamas, et ART + Gallery Miami, qui partageait sont stand avec Deborah Zafman pour cette première édition, les deux galeries exposant entre autres Richard Orlinski, Chase Bailey, Laurent Elie Badessi et Warhol. Coup de cœur renouvelé pour la série de nus enneigés sous les glaces de Laurent Elie Badessi (ci-contre), que nous avions découverte chez Heart Gallery à Paris l’an dernier. A ces clichés sucrés-salés s'ajoutent quelques tirages de portraits de soldats américains tirés de la série "This is not a dream"... une série tout en finesse, dans laquelle cohabitent judicieusement ironie et simplicité: les yeux bandés par le drapeau américain, les patriotes posent, arborant des galons à découvrir.

Art Point Gallery International (Belgique) présentait le travail graphique de Myrian Klein ; la Galería Moisés Perez de Albeniz (Espagne) représentait des nus peu originaux de Rafael Navarro et des oeuvres du photographe Ellas III. La Gallery Underground (Luxembourg) exposait quant à elle les photos de Christophe Loyer, Manuel Manrique et Omar Panosetti et surtout le travail
d’Andy Julia et de Silvia Cabrera Irigaray. La galerie suisse Synopsis proposait de nous faire découvrir Ghislain Bertholon, les photos de Chantal Michel, les photos et vidéos de Christian Gozenbach et enfin les images-objets de Mathieu Bernard-Reymond. Enfin, la galerie tchèque Vernon exposait des oeuvres pour le moins originales, dont les collages vidéos de Jakub Roztocil, les vidéos haute définition de Adam Vackar et Zebra Blurred ainsi que les clichés de Jakub Nepras, Darina Alster et Adam Vackar.

Au total des galeries assez jeunes, pour l’essentiel créées entre les années 80 et les années 2000, représentant des artistes internationaux reconnus et évidemment des photographes et vidéastes. Une exception à la règle « photo et vidéo » : les bonbons de Laurence Jenkell, plasticienne cannoise, étaient disséminés de l’entrée du Show jusqu’aux derniers salons. Ce fut le coup de cœur de notre arrivée, et celui de notre départ !
 

Crédits photos...

Laurence Jenkell
Bonbon suspendu (Wrapping en plexiglas avec dalle holographique) et rétroprojection
Courtesy of Laurence Jenkell

Jean-Claude Delalande
Courtesy of Galerie Heine

David Cousin-Marsy
Courtesy of Galerie Heine

Laurent Elie Badessi
"Nude in Salt"
Courtesy of Laurent Elie Badessi

Andy Warhol
"Campbell soup can",
1969
Silcscreened printed photograph, 88.9 x 58.4 cm
Courtesy of Art + Miami  / Deborah Zafman Gallery

A noter…

International art Show Cannes 2008
Du 14 au 18 mai 2008
International art Show Cannes
Soirée d’ouverture le mardi 13 mai, de 18h à 22h.
Soirée de clôture le dimanche 18 mai de 18h à 22h.
Site officiel :
www.artshowcannes.com

Nos coups de cœur…

David Cousin-Marsy :
www.vuenville.com

Galerie Heine :
www.galerie-heine.com

Angle Art :
www.angleartgallery.com

Zivo :
www.zivo.fr

Laurence Jenkell : www.jenkell.com


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