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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 22:43


Pour sa dixième édition, la foire d’art moderne et contemporain Artparis accueillait 115 galeries françaises et étrangères au Grand Palais. Souvent présentée comme la petite soeur plus française et moins branchée que la Fiac, Artparis est pourtant dotée d’organisateurs qui entendent bien en faire une foire d’envergure internationale: « avec 40% de participants étrangers et un renouvellement de 95 % des galeries, en 9 ans Artparis est devenu l’un des rendez-vous incontournables de la scène artistique européenne ». Verdict sur le terrain.


Figuration Narrative & Nouveau Réalisme

Le surlendemain du vernissage, vendredi 4 avril à l’heure du déjeuner, peu de monde se presse dans les allées du Grand Palais. L’atmosphère est feutrée, les collectionneurs questionnent discrètement les galeristes, qui semblent plutôt désoeuvrés. De prime abord, l’activité n’a pas l’air débordante, mais les galeries affirment être très satisfaites.

Adam Rzepka - Sans titre, 2006 - Photo Galerie Louis Carré & cie
Plusieurs galeries ont choisi de mettre l’accent sur des mouvements artistiques historiques français : la Figuration Narrative d’abord, qui sera le thème de la prochaine exposition du Grand Palais, succédant justement à Artparis. La galerie Louis Carré & Cie consacre ainsi un solo show aux toiles récentes de Erró. La galerie a fait un « sold out » avec ses petits formats: à seulement 7 000 euros pièces, pour l’un des plus fameux représentants de la Figuration Narrative, une soixantaine de tableaux ont rejoint diverses collections privées. Philippe Pasqua, Sam Francis et Villeglé ont largement attiré les acheteurs sur le stand de la galerie LC qui a vendu une vingtaine d’oeuvres au total.

Dans la même mouvance, Bernard Rancillac et Jacques Monory sont à l’honneur dans les galeries de Lélia Mordoch et Sonia Zannettacci tandis que des oeuvres de Peter Klasen sont présentées chez San Carlo, et on retrouve celles de Valerio Adami chez Templon, qui elle a vendu une vingtaine de pièces, la plus onéreuse étant une toile de Garouste, à 85 000 euros.

Le Nouveau Réalisme est la deuxième tendance du salon, notamment représenté par de belles pièces de Jacques de Villeglé, Arman, César et Christo chez Christophe Gaillard, chez lequel nous retrouvons aussi le travail de
Tianbing Li, actuellement exposé à la galerie L&M de New York.

Chen Jiagang - Courtesy Paris-Beijing Photo Gallery
Artistes chinois… tendance oblige !

Les artistes chinois sont évidemment bien représentés par des galeries spécialisées comme Chinese Contemporary (UK) ou les deux galeries chinoises présentes: Paris-Beijing Photo Gallery et Xin Dong Cheng Gallery. Paris-Beijing Photo Gallery a choisi de présenter les photographies de Chen Jiagan tirées de sa série "Third Front". Réflexion poétique et inquiète sur l'avenir et le passé de la Chine, la série fait revivre ce qu'il reste d'une région désertée par ses travailleurs.

La galerie Benamou qui expose une majorité d’artistes asiatiques a également choisi de n’exposer que des artistes chinois, notamment Huang Yan dont on découvre les immenses toiles récentes de visages peints, très spectaculaires, qui font écho aux photographies du même thème et qui nous sont plus familières. On trouve également des oeuvres « chinoises » un peu partout, disséminées dans les stands de nombreuses galeries. Opportunisme ou coup de cœur véritable des galeristes ? En tous cas, on ne fait pas de grandes découvertes...

La belle initiative des « Traversées » de l’Orient à l’Occident

Le même constat s’impose au fur et à mesure de notre visite, une bonne surprise toutefois : l’initiative d’ouverture vers les pays du monde arabe, avec trois galeries (Syrie, Tunisie et Iran) et une exposition en particulier, « Traversées », qui présente les oeuvres d’une vingtaine d'artistes émergents en dialogue avec des artistes plus reconnus, comme Gahda Amer ou Kader Attia.

« Cette invitation au dialogue entre les différentes approches artistiques fait écho à Artparis-AbuDhabi dont la première édition, en novembre dernier, a été couronnée de succès : plus de 9 000 visiteurs et collectionneurs sont venus plébisciter cette rencontre interculturelle. » Organisée par Brahim Alaoui, commissaire d’exposition et historien d’art, l’exposition s’étend sur 200 m2 et propose un panorama de la création contemporaine arabe, avec des artistes originaires de plusieurs pays et travaillant sur des medias divers. Leurs oeuvres utilisent le langage et reflètent les préoccupations du monde contemporain, mais elles traduisent aussi avec complexité leurs identités propres, leurs histoires, le lien entre l’Orient et l’Occident et les tensions actuelles. Détournant souvent le sens des images ou l’usage de matériaux commun, une signification nouvelle apparaît, interpellant le spectateur.

Adel Abidin, Tasty - Courtesy Adel Abidin
Adel Abidin, artiste de 35 ans né à Bagdad et vivant aujourd’hui à Helsinki, traite par exemple avec humour de sujets comme la religion ou le fondamentalisme. Dans la vidéo présentée à Artparis, « Tasty », une fourmilière est placée près d’une mosquée faite de cubes de sucre, pour être bien sûr très vite investie et consommée par les fourmis.  Ghada Amer, artiste née en 1963 au Caire et travaillant aujourd’hui à New York, fait quant à elle référence au rôle des femmes et à leur image dans la société, avec sa toile « Three Lines for Shirda » (2005). Utilisant la broderie, activité traditionnellement dévolue aux femmes, elle reproduit des images érotiques tirées de magazines pornographiques, remettant en question les tabous et clichés, le tout avec une grande sobriété esthétique. C’est également la sobriété qui prime dans les peintures de Djamel Tahtah (né en 1959 à Saint-Chamond, vit à Paris), notamment avec son grand tableau quasiment monochrome vert, « Sans titre » (1999), dans lequel un personnages masculin, jeune, pâle et triste, semble flotter en bas de la toile tel un exilé ou un exclu.

Légitimement mise en avant par les organisateurs, l’exposition donne envie de s’intéresser davantage aux artistes de cette région, qui sont en général peu présents dans les foires et qui doivent souvent émigrer dans les pays occidentaux pour pratiquer leur art librement. On se réjouit donc que cette initiative culturelle ait connu un vif succès, tant auprès du public qu'auprès des professionnels: « bien que les oeuvres n’aient pas été à vendre, elles ont suscité de nombreuses convoitises. Les pièces auraient trouvé preneurs à plusieurs reprises et les jeunes artistes qui n’étaient pas encore en galerie ont tous trouvé des marchands désireux de les représenter » confient les organisateurs. L’exposition « Traversées » est à présent appelée à poursuivre son voyage sur les routes de l’art : au Japon, en Espagne puis en Italie.

Un nombre de visiteurs record et des ventes qui s’envolent

Si la foire nous a paru un peu terne en terme de nouvelles découvertes, elle a pourtant attiré cette année plus de 41 000 visiteurs (soit une augmentation de 15 % par rapport à l’édition précédente). Parmi les visiteurs internationaux, majoritairement européens, Artparis a accueilli un nombre croissant d’aficionados d’art venus de Russie et d’Iran. Les œuvres se sont envolées, à des prix toujours plus fous : ainsi Guy Pieters a cédé son oeuvre de Fontana pour un million d’euros. Son stand, peuplé de sculptures de Jan Fabre, en a vu partir quatre, aux alentours de 250 000 - 300 000 euros pour chaque. Sans oublier la grande tortue (Searching for Utopia) qui accueillait les visiteurs sur le perron du Grand Palais : elle s’est « échappée » pour quelques 800 000 euros vers une fondation coréenne.


JGM s’est aussi départi d’une pièce de taille : une grande statue de Niki de Saint Phalle, dansant pour 600 000 euros. Elle achèvera ses petits pas dans une fondation suisse. Sur son stand, un tableau de Keith Haring a aussi été cédé pour 90 000 euros. Laurent Strouk s’est séparé d’une toile de Jean Hélion pour 250 000 euros et le reste de son stand, consacré au Pop Art, a aussi trouvé preneurs pour les oeuvres d’artistes comme Andy Warhol, Robert Indiana ou Keith Haring, vendues entre 100 000 et 150 000 euros. Côté pop art, Hafenrichter & Flügel a également cédé un Wesselmann pour 42 000 euros.

Chez Rive Gauche, les femmes nues de Mel Ramos s’offraient pour 350 000 euros. Mais le romantisme était aussi de mise avec un coeur de Jim Dine à 300 000 euros - on peut actuellement retrouver les œuvres de l’artiste à la galerie Templon, avec une exposition consacrée à Pinocchio.

Dans la galerie Lasés, une toile de l’inventeur de l’abstraction lyrique, Hans Hartung, a trouvé acquéreur pour 140 000 euros, tandis qu’un grand collage de Pierrette Bloch a fait le bonheur d’un autre, sur le stand de la galerie Lucie Weill & Seligmann, moyennant 100 000 euros. A la galerie Lelong, la Fontaine de Paul Reyberolle est partie pour 100 000 euros également. De nombreuses oeuvres d’Alechinsky ou de Jan Voss lui ont emboîté le pas, à des prix avoisinant les 60 000 euros.


Egalement des succès

La galerie Oniris, spécialisée dans l’abstraction géométrique, a vendu plus de vingt oeuvres dont deux créations de François Morellet (pour 40 000 euros pièce) et une d’Aurélie Nemours, à 38 000 euros. Ces papes de l’histoire de l’art entraînent aussi dans leurs sillages la découverte de jeunes artistes ou l’achat de ceux qu’on nomme les « middle carrer » dont fait partie Norman Dilworth. Ce dernier présentait une sculpture dans le parcours Pièce Unique, partie orner le jardin d’un particulier pour 30 000 euros.

Arrivées en force depuis quelques années et encouragées par des ventes fructueuses, de nombreuses galeries d’art actuel sont revenues en 2008. Jean Brolly s’est ainsi départi de plusieurs tableaux de Daniel Schlier dès le premier jour. Le peintre Nicolas Chardon a aussi connu un beau succès et la fin du salon s’est concrétisée par la vente d’un François Morellet à 78 000 euros.

Andrei Molodkin, Galerie Orel Art
Andrei Molodkin s’est très bien vendu chez Orel Art qui a notamment laissé partir une grande toile pour 45 000 euros. Chez Maruani & Noirhomme, qualité et quantité ont aussi séduits les collectionneurs, qui se sont emparés de plus d’une dizaine de pièces entre 15 et 40 000 euros dont les stars étaient Jan Fabre, David La Chapelle et David Sale. Ghislaine Hussenot a aussi largement vendu ses oeuvres, tout comme Nathalie Obadia, qui a trouvé preneur pour chacun de ses artistes.

Succès aussi pour Eric Dupont, avec des transactions oscillant entre 3 000 et 20 000 euros. Cette année, son artiste Damien Cabanes a notamment séduit les collectionneurs par une nouvelle série de céramiques. Un médium qui a définitivement la cote à l’heure actuelle et que l’on retrouva façonné par la main de Gérard Traquandi chez Laurent Godin. Ce dernier a concédé une quinzaine de pièces, parmi lesquelles les photographies de Rajak Ohanian. Patricia Dorfmann, qui faisait ses premiers pas à Artparis, en est repartie satisfaite avec son quatuor d’hommes composé de Michel Journiac, Eric Corne, Yann Thoma et Zevs. Plus de dix oeuvres ont trouvé preneur, avec une moyenne de 15 000 euros par pièces.

Succès photographiques…

Cette année, une allée d’Artparis a été spécialement déléguée aux galeries défendant la photographie contemporaine. Quatorze galeries s’y sont installées et se sont révélées très satisfaites des ventes occasionnées.

Boris Bendikov & Leonid Tishkov -
C’est notamment le cas pour de nouveaux exposants comme CM Art, L’Instant et Paris-Beijing Photo, qui ont enregistré de nombreuses ventes autour de 10 000 euros. Les petits prix généralement pratiqués permettent de s’adresser aux jeunes collectionneurs et de vendre, comme chez Acte 2 ou Philippe Chaume, une quarantaine de clichés s’échelonnant de 1 500 à 15 000 euros. Ces ventes, en hausse par rapport à l’année précédente, assoient la photographie comme l’une des tendances fortes du salon.

Pour sa première participation, La Navire a eu le vent en poupe puisqu’elle a vendu une quinzaine de photographies de Jacques Bosser, entre 2 000 et 15 000 euros. Toujours dans la photographie, la galerie Dina Vierny a cédé plusieurs grands clichés de Frank Horvat pour des prix avoisinant les 20 000 euros.


Chez RX, les collectionneurs ont particulièrement apprécié les photographies de Georges Rousse, dont une rétrospective est actuellement présentée à la MEP, mais aussi les grands lavis doux mais étranges de Françoise Pétrovich. La galerie Françoise Paviot avait fait le choix de rester parmi ses confrères plus généralistes en présentant des supports divers. Une stratégie qui lui a permis malgré tout de céder des photographes contemporains, ainsi qu’un tirage de Man Ray à 30 000 euros.

Photos...

Erro,
Sans titre, Série Playback, 2006
Peinture glycérophtalique sur toile 38 x 50 cm
Courtesy Galerie Louis Carré & cie

Chen Jiagan, série "The third front"
Courtesy
Paris-Beijing Photo Gallery
Huang Yan, Bamboo, 2007 huile sur toile 200 x 200cm - Galerie Benamou

Keith Haring, "Untitled", 1981, Courtesy Galerie Laurent Strouk

Andrei Molodkin, "Human Rights & $"
Installation en acryllique et pétrole
Courtesy Galerie Orel Art

Boris Bendikov & Leonid Tishkov
"Red piano" - c-print sur aluminium - 120 x 127
Courtesy Galerie CM Art

Huang Yan, "Bamboo", 2007. Huile sur toile 200 x 200cm
Courtesy Galerie Albert Benamou

A noter : l
es prochains rendez-vous d’Artparis…

A Shenzhen du 16 au 19 mai 2008, lors de l’ICIF
International Cultural Industries Fair
www.cnicif.cnci.gov.cn

A Abou Dhabi du 17 au 21 novembre pour la seconde édition d’artparis-abudbabi
www.artparis-abudhabi.com

Foires & salons sur CultureCie...









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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 23:00

Critiques musicales...

Rencontre avec un Eol Trio éclectique et fraternel dans les backstage du Zèbre de Belleville
Dans le dédale des « backstage » du Zèbre de Belleville, en haut d’un escalier, dans une petite salle où ça gesticule et bavarde, sandwichs et bières à la main, téléphones vissés à l’oreille et derniers réglages en route, le trio d’EOL paraît plutôt paisible au milieu de cette agitation : silhouettes tranquilles et mêmes visages bonhommes sont au rendez-vous, quelques minutes avant le concert donné à l’occasion de la sortie de leur premier album, « Mister K ». Rencontre avec un trio éclectique et fraternel. Lire la suite...

Joe Bonamassa live

Joe Bonamassa, prince confirmé du blues, a entamé sa tournée marathon à travers l’Europe au mois de mars, avant de s’attaquer aux Etats-Unis à partir de mai, où il sera sur les routes jusqu’en octobre. Il nous a fait l’honneur de se produire sur la scène du New Morning les 20 et 21 mars dernier pour l’escale parisienne de sa tournée 2008. Un son enivrant, de la musique… authentique, qui donne un nouveau souffle au blues.
Lire la suite...




Critiques littéraires... en décalé
Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières »


Après ses fascinantes mémoires discrètes et intimes, « Variations sauvages », Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières ». Un roman autobiographique, encore une fois, avec lequel la virtuose nous embarque dans sa retraite. Un voyage spirituel nourri de rencontres, de coups de têtes, de hasards et de réflexions dont on pourra, évidemment, tirer de jolies leçons de vie. Lire la suite...

Alabama Song




1918. Zelda a à peine dix sept ans. Elle est la belle et riche jeune fille du juge de Montgomery lorsqu’elle séduit Francis Scott Fitzgerald, lieutenant, futur grand écrivain, beau comme un astre et prince du roman qu’elle veut vivre avec lui. Lire la suite...


Janis Joplin et Jim Morrison face au gouffre



Gérald Faris, psychologue praticien et professeur à l’Université de Yale, et Ralph Faris, professeur de sociologie et directeur des programmes d’orientation à l’Université de Philadelphie, ont ensemble écrit «Janis Joplin et Jim Morrison face au gouffre» afin de faire connaître le mal constant du «borderline» dont souffraient les deux stars. Ils signent un ouvrage audacieux, mêlant avec brio biographies, psychanalyse et fiction. Lire la suite...


Expositions...


JIM DINE PINOCCHIO GALERIE DANIEL TEMPLON
Pour son retour à la Galerie Daniel Templon, Jim Dine investit les deux espaces avec une exposition spectaculaire autour de Pinocchio du 12 avril au 28 mai 2008. La galerie principale propose d’imposantes oeuvres en bois sculpté et peint, versions monumentales de la délicate marionnette. L’impasse Beaubourg sera consacrée à des gravures colorées reprenant les différents épisodes des aventures de Pinocchio. Lire la suite...

Louise Bourgeois


L’exposition événement de l’oeuvre de Louise Bourgeois, organisée avec la Tate Modern de Londres, rassemble dans trois espaces du Centre Pompidou près de 200 oeuvres, peintures, sculptures, dessins, gravures réalisés de 1938 à 2007. Lire la suite...






La galerie Chambre avec Vues rejoint le 11ème arrondissement , où elle rouvrira ses portes le 1er avril prochain. Dès le 3 avril, elle inaugure une nouvelle exposition dans ce nouvel espace: "Paysages Urbains" réunit des photographies de Georges de Kinder. Lire la suite...


Théâtre...


La Compagnie Les Ecumeurs de Rêves propose une adaptation théâtrale fidèle à l’œuvre de Stevenson. Le départ approche… le trésor enfoui par le Capitaine Flint n’attend plus que les spectateurs intrépides prêts à se rendre à Neuilly vendredi 18 avril 2008. Lire la suite...





Curieuse et originale idée que de se pencher sur la vie d’un maire au théâtre… "Entre Père et Maire" met en scène avec humour ce qui fait la vie quotidienne d'une Mairie : plongées dans les coulisses de la vie politique, quatre personnalités s'entrecroisent pour construire ou détruire leur raison d'être : un Maire charismatique, un collaborateur à l'étroit, une secrétaire insolite, une comédienne passionnée... Lire la suite...



Sorties DVD...

un-secret.jpg


Quand on a tant aimé un livre, il est difficile d'être séduit par son adaptation cinématographique. C'est vrai, le film de Claude Miller ne nous a pas bouleversé comme l'avait fait le roman de Philippe Grimbert. Pourtant, si l'on tente de se détacher du récit et de considérer ce film comme une oeuvre à part entière, on ne peut que s'incliner.
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d--trompez-vous.jpg

Non, non, vous ne vous trompez pas: le pitch est dans le titre, et l'affiche le confirme. Lionel et Lisa forment un couple, Thomas et Carole un autre et... évidemment, ce quatuor cache un autre duo, qui pourrait en faire naître un troisième. Oui, le pitch est dans le titre, oui, c'est un nouveau jeu de l'amour sans hasard mais... détrompez-vous: le film est au-dessus du cliché et les acteurs ne sont pas toujours dans les rôles attendus. Lire la suite...

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 09:17

Chen Jiagang a été architecte, homme d'affaires puis conservateur de musée avant de se consacrer à ses propres créations. Fondateur de l'Upriver, premier musée privé de Chine inauguré dans les années 1990, Chen Jiagang est une figure incontournable de l’art contemporain chinois.

Ces cinq dernières années, Chen Jiagang s’est consacré à une ambitieuse série photographique intitulée « The Third Front », capturant l'abandon d'une région désertée par l'industrie et ses salariés. Dans les années 60 et 70, les usines militaires et industrielles ont quitté le nord de la Chine pour la frontière du sud-ouest du pays  (dans les provinces du Guizhou, Suchan et Yunnan), afin de renforcer la défense nationale chinoise. Des millions de salariés migrants ont suivi les usines sur ce qu'on appelait alors la "troisième ligne", protégé dans les régions montagneuses. Mais à mesure que la productivité baissait et que la Chine ouvrait ses frontières commerciales, les usines ont peu à peu été abandonnées, à partir du début des années 80 puis progressivement, au rythme de la  politique d’ouverture de Deng Xiaoping

Loin d’un projet documentaire, les images monumentales de Chen Jiagang racontent l’histoire de ces villes abandonnées qui incarnaient, à l’époque, tout à la fois un idéal social et la gloire d’un pays, et qui sont devenues de véritables cimetières industriels.

De ces no man's land, il fait le théâtre d'une photographie poétique, y mettant constamment en scène une femme observatrice, songeuse, seule et vivante... un fantôme en costume traditionnel croisant le temps et l'espace, le flou et le net, un témoin d'un monde parallèle: celui d'hier ou de demain, celui de l'imagination qui prend son envol ou qui s'envole en fumée. Tout à la fois sobre, rêveuse et nostalgique sur le plan esthétique, sa série est habitée par l'inquiétude de ce qui n'est plus visible là mais qui est désormais ailleurs. Car ailleurs les métropoles chinoises sont lancées dans un développement économique sans précédent, appelant à elles de nombreux migrants qui abandonnent encore les campagnes. Entre idéalisme et réalisme, la "troisième ligne" de Chen Jiagang a l'air de se demander où est la vie, la vie des siens bien sûr, mais aussi et surtout la vie tout court.


Ce premier grand travail photographique de l'artiste a remporté un grand succès. Ces derniers mois,
Chen Jiagang est devenu « l’homme de l’année dans la photographie chinoise ». Ses photos se sont vendues à plus de 30 000 dollars à Sotheby's et, en 2008, de nombreuses expositions lui sont consacrées aux quatre coins du monde : la Paris-Beijing Photo Gallery a choisi d’exposer ses œuvres lors de la foire Artparis en avril, avant l’exposition personnelle qui lui sera consacrée au Palais de Chaillot puis au Guggenheim de Berlin. Il sera également représenté à l’occasion d’une exposition collective consacrée aux artistes chinois à Séoul, aux côtés de Zhang Xiaogang et Yue Minjun.

Photos : Courtesy Paris-Beijing Photo Gallery / Chen Jiagang

Chen Jiagang sur CultureCie...













L'art contemporain chinois sur CultureCie...






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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 00:02
Isabelle-Malmezat.jpgIsabelle Malmezat


La 62ème édition du Salon des Réalités Nouvelles ouvre ses portes le 13 avril : présentant environ 400 artistes en plein cœur du Parc Floral, le « SRN » se veut être cette année encore la vitrine de tous les courants de l’Abstraction – peinture, sculpture, gravure.

Créée en 1946 par Frédo Sidès, l’association du SRN, qui s’est substituée à celle de l’« Abstraction-Création », présente « un art totalement dégagé de la vision directe de la nature ». Il constitue alors une véritable relance de l’art abstrait et contribue à sa démocratisation. Après avoir connu des dissensions autour du manifeste rédigé en 1948 par Auguste Herbin et Félix Del Marle qui donnaient de l’art abstrait une définition formaliste aux forts accents spiritualistes, le salon s’ouvre à partir de 1956 à toutes les tendances de l’art abstrait : art concret, art construit, constructivisme, abstraction lyrique, groupe Espace… Il a ainsi vu passer certains des plus grands artistes du siècle : Kupka, Schwitters, Sonia Delaunay, Baumeister, Dewasne, Schöffer, Wols, Soulages, Hartung, Mathieu, Bryen…

Seul salon dédié exclusivement à l’Abstraction en Europe, il privilégie la découverte par le dialogue entre les œuvres. Chose assez rare, vous pourrez parler directement aux artistes. Le magnifique cadre du Parc Floral devrait achever de vous séduire.

A noter...

Du 13 avril au 20 avril 2008
Parc floral de Paris
Métro Château de Vincennes

11h – 20h
Entrée Parc + Salon autour de 5 euros. 
www.realitesnouvelles.org

Photos...

Isabelle Malmezat
Valentin Faline, Brane, 2008, acrylique sur toile, 145 x 96 cm


Foires & salons sur CultureCie...

















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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 22:25

Curieuse et originale idée que de se pencher sur la vie d’un maire au théâtre… "Entre Père et Maire" met en scène avec humour ce qui fait la vie quotidienne d'une Mairie : plongées dans les coulisses de la vie politique, quatre personnalités s'entrecroisent pour construire ou détruire leur raison d'être : un Maire charismatique, un collaborateur à l'étroit, une secrétaire insolite, une comédienne passionnée...

Dans une société « qui tend à nous formater », Alexandre, Chef de Cabinet du Maire, oscille entre les ressorts de son passé, les influences contradictoires de ses proches et ses propres envies.

Ancrée dans l'actualité, la pièce contemporaine de Benjamin Oppert, mise en scène par Nathalie Guilmard, entend dénoncer les clichés des apparences et la difficulté de chacun à trouver sa place. « Triptyque entre les relations sentimentales, le théâtre et l'engagement politique qui implique un jeu de rôles, cette pièce est avant tout une pièce sur les contrastes : ombre et lumière, introversion/extraversion, lâcheté et loyauté. »

A noter…

"Entre Père et Maire"
De Benjamin Oppert
Mise en scène par Nathalie Guilmard
Avec Romain Mery, Pierre Casadei, Catherine Giron, Bénédicte Rivière et Eric Bertrand.
 
Du 2 avril au 15 juin 2008

Théâtre du Nord-Ouest
13 rue du Faubourg-Montmartre
75009 Paris
Métro : Grands Boulevards

Réservations : 01 46 60 09 36

Le théâtre sur CultureCie...




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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 21:33
Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières »

Après ses fascinantes mémoires discrètes et intimes, « Variations sauvages », Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières ». Un roman autobiographique, encore une fois, avec lequel la virtuose nous embarque dans sa retraite. Un voyage spirituel nourri de rencontres, de coups de têtes, de hasards et de réflexions dont on pourra, évidemment, tirer de jolies leçons de vie.


« Variations sauvages » était consacré à l’enfance, aux loups et évidemment à la musique. Si le piano et les loups ont encore leur place ici, c’est d’autre chose qu’il s’agit : d’une pause. Les railles de la virtuose internationale la perdent. Fatiguée, surmenée, l’ange blond devenu brun décide de s’octroyer une retraite. Oui, il faut partir. Partir d’ici, non pas pour fuir, mais évidemment pour se retrouver.

Nous voilà donc partis avec Hélène Grimaud sur les chemins sinueux de l’Europe, dans une curieuse aventure italienne. Repos, rencontres et découvertes opèrent comme par magie : la belle se reconstruit, lit les mots des uns comme un signe du destin et ceux des autres comme une leçon à retenir. Qui a dit que les plus grands n’avaient plus rien à apprendre ? Dans le gouffre du succès, même la musique et dans une certaine mesure le plaisir de l’exercer, avaient l’air de s’envoler. Alors il faut réapprendre, prendre du recul, chercher ce qu’il manque, ce qu’on a perdu ou ce qu’on n’a pas encore trouvé.

Il est des états où les mots n’ont pas les mêmes échos. C’est alors que les jardins se font révélation, tandis que les rencontres rappellent l’auteur à ses meilleurs souvenirs. Un professeur de français, sosie de son maître, trace peut-être pour elle le chemin à suivre, dans ces vacances hasardeuses faites d’improviste et de mots heureux.

Confessions sauvages, variations particulières, ce livre est hanté par l’amour des uns et la solitude de tous, hanté surtout par des questions existentielles fortes, et par une dimension spirituelle qui se fait rare, aujourd’hui, en littérature.
L’auteur croit au destin comme on croyait jadis en Dieu, et c’est sans doute cette dimension qui sort le lecteur contemporain de l’ordinaire. Embarquer avec Hélène Grimaud pour l’Italie, c’est faire face avec elle à ses fantômes et aux démons du succès. C'est prendre le temps avec elle de ne pas se laisser glisser, prendre le temps de retrouver cet amour fou qu'elle a pour la vie, ferveur contagieuse et ô combien agréable...

Hélène Grimaud est avant tout une interprète. Son livre nous invite, lui aussi, à interpréter. Comme les contes soufis ou certains passages bibliques, ces « Leçons particulières » ont une portée universelle. C’est un voyage, raconté, irréfléchi et pourtant ponctué de réflexions. A chaque lecteur de trouver ce qu’il sera bon pour lui d’interpréter.


A noter...

Hélène Grimaud
"Leçons particulières"

Octobre 2005
Février 2007 pour l'édition Poche
181 pages
Editeur : Pocket
Collection : Pocket
5,90 euros
Lien Amazon

Hélène Grimaud sur CultureCie...


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A lire aussi sur CultureCie...


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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:54
Fontenay, Courtesy Galerie RX

Alors que la MEP lui consacre à Georges Rousse une grande exposition intitulée "Tour d'un monde", la galerie RX, qui représente l'artiste à Paris, propose de découvrir ses photographies les plus récentes du 11 avril au 24 mai. Les oeuvres récentes de l'artiste qui y sont présentées perpétuent la démarche artistique qui lui a valu sa renommée. Par le biais d’une approche empruntée aux plasticiens, l’exposition propose une construction de ses œuvres et de l’espace qu’elles représentent.

Le  photographe est également ce mois-ci à la première édition de la foire d'art contemporain de Lille,
Lille Art Fair. Parallèlement à l’exposition de la MEP, le Musée des beaux-arts de Chambéry présente, du 19 avril au 28 juillet, la série d’oeuvres de Rousse réalisée autour de la réhabilitation des halles de Chambéry.

A noter...

Exposition de Georges Rousse
"Tour d'un monde 2000/07"
Photographies récentes

10 avril - 24 mai 2008
Du mardi au samedi de 12h à 19h

Galerie RX
6 avenue Delcassé
75008 Paris
www.galerierx.com

Georges Rousse sur CultureCie...

La biographie de Georges Rousse

Georges Rousse à la MEP

Georges Rousse à la foire artparis 2008

Georges Rousse à Lille Art Fair 2008

Les expos sur CultureCie...

 



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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:34

Organisé par la Société des Artistes Indépendants depuis 1884, Le Salon des Indépendants a lieu cette année d
u 10 au 16 avril 2008, à L'Espace Champerret à Paris, où la manifestation se déroule depuis quelques années. D'une durée de 5 à 7 jours, il permet à 800 artistes de toutes sensibilités et de tous pays de présenter leurs oeuvres au public.

Sa vocation est d'exposer toutes les tendances artistiques pour représenter au mieux l'extraordinaire diversité de la création actuelle : peinture, sculpture, photographie, gravure, tapisserie artistique... En cela il est fidèle au souhait de ses "Pères fondateurs" qui était de créer un événement artistique « sans jury, ni récompense » afin que toutes les tendances de l'art du moment aient une chance d'être présentées au public sans devoir passer par les inévitables restrictions qu'impose un jury.

« On se souviendra que c'est en réaction au refus systématique du jury de l'Académie des Beaux-Arts dont avaient souffert les Impressionnistes au XIXème siècle, que fut créé le Salon des Refusés, précurseur du Salon des Indépendants » s’amusent à rappeler les organisateurs du salon ! Organisé et géré par des artistes, tous bénévoles, le salon fait partie des salons dits "historiques" de France. A découvrir sans modération...

A noter...


Salon des Artistes Indépendants
Espace Champeret
Porte de Champeret
Du 10 au 16 avril 2008

Ouvert tous les jours de 11h30 à 19h30
Vernissage le jeudi 10 avril de 18h00 à 22h00
Nocturne le mardi 15 avril jusqu'à 22h00

www.artistes-independants.fr

Foires & salons sur CultureCie...


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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:02

Le Salon du Dessin s’est imposé depuis 1991 comme le plus important des grands rendez-vous mondiaux dans son domaine, au même rang que Maastricht ou la Biennale des Antiquaires. Cette année,
du 9 au 13 avril 2008, trente-six galeries, dont 17 françaises et 19 étrangères, présentent plus de 1000 dessins s'étalant de la Renaissance à 1980.

Attirant à Paris les plus grands marchands et des collectionneurs du monde entier, le Salon du Dessin est l’occasion de découvrir un véritable musée éphémère, réunissant les feuilles des écoles française, italienne, anglaise et nordique… Un colloque, qui a cette fois pour thème le « dessin de sculpteurs », réunira, comme lors des années passées, les plus grands spécialistes qui répondront aux questions du public.

Sous les plafonds en camaïeu du Palais Brongniart, le Salon prend place dans un décor historique qui est l'un des plus méconnus des édifices parisiens du XIXe siècle. Présidé par Hervé Aaron, la Salon été créé à l’initiative d’un groupe de marchands parisiens. Chaque année, le noyau des fondateurs choisit avec grand soin ceux qui, parmi les galeries internationales et françaises, seront invités à exposer à la Bourse.

Ouvert au plus grand nombre, le Salon du Dessin n'est ni une simple « foire » ni un musée. Llieu de rencontre, il entend s'imposer comme un creuset bouillonnant, d’où sortent chaque année des découvertes, des révélations, des œuvres inédites dont certaines sont achetées par de grands musées. Quelles seront les œuvres majeures du cru 2008 ? Réponse, à la Bourse, le mercredi 9 avril jusqu’au dimanche 13 avril 2008.

La semaine du dessin...

Galerie Cotalem - Adolph von Menzel (Breslau 1815 – Berlin 1905) - Figure fantastique
Le Salon du Dessin, depuis sa création, est au centre d’une galaxie en expansion : une « Semaine du Dessin » en passe de devenir aussi capitale, pour les passionnés d’arts graphiques que les nuits blanches pour les fous d’art contemporain, ou que les journées du patrimoine pour les amateurs d’architecture. Cette semaine-là, en effet, les musées et collections publiques rivalisent d’expositions et d’accrochages temporaires pour faire de ces quelques jours une fête de l’œil et de l’esprit.

D’abord parisienne, la Semaine du Dessin est en passe de devenir un événement national. Les musées de Boulogne, Sèvres, Sceaux mais aussi Versailles, Chantilly ou Dijon ouvrent leurs collections au public du Salon du Dessin.

Des visites commentées sont proposées sous la conduite de spécialistes. On y découvre ces feuilles fragiles conservées dans des cartonniers et autres vénérables meubles à grands tiroirs horizontaux, qui retrouvent, pour quelques heures, une lumière tamisée. Ces accrochages participent à la magie de la Semaine du Dessin. Pour ceux qui n’ont pas les moyens d’être de grands collectionneurs, autant que pour les plus réputés, venus de toute la planète, ces moments sont de véritables éblouissements.

Les Rencontres internationales...

Les Rencontres internationales sont devenues indissociables du Salon de Dessin. Affirmant haut et fort la singularité d’une manifestation qui n’est pas qu’un événement « marchand », le Salon invite scientifiques français et étrangers, chercheurs, conservateurs ou universitaires à communiquer les résultats de leurs travaux. L'occasion, aussi, de rencontrer d’autres passionnés de dessin.

Sous l’égide de Pierre Rosenberg, de l’Académie française, le colloque de cette année a été conçu par Guilhem Scherf, conservateur en chef au département des sculptures au Musée du Louvre (et l’un des commissaires de la récente exposition Portraits publics, portraits privés, qui a été un des succès de ces dernier mois au Grand Palais), et sera consacré au « dessin de sculpteurs ».

À cette occasion, chaque galerie aura la possibilité de présenter sur son stand une sculpture, terre cuite, plâtre ou bronze, mettant en exergue le thème abordé cette année.

Une pédagogie vivante
pour les non-initiés...
 
Le monde du dessin a ses règles, ses ouvrages de référence, son vocabulaire, ses légendes aussi. Pour ceux qui ne connaissent pas cet univers fascinant, le Salon du Dessin constitue la plus vivante des initiations: on peut tout apprendre des « marques de collectionneurs », des filigranes des papiers anciens, et mille autres « histoires de dessins » en parlant, sur leurs stands, avec les marchands.

C’est aussi l’occasion de comprendre à quoi servent les dessins : brouillons, œuvres achevées, « premières idées », « desseins », « belles feuilles » ? Autant de termes qui racontent l’histoire de ces pièces isolées qu’il faut toujours, pour mieux les apprécier, replacer dans l’histoire de l’art.

Découvertes inédites: grands maîtres et « belles feuilles » pour les spécialistes

Galerie de la Scala - Jacques Nam (Paris, 1881 – 1974) - Ecole française - Tigre
Constituer une belle collection ne se résume pas à aligner quelques signatures « prestigieuses » : certains artistes peu connus peuvent avoir produit des chefs-d’œuvre, certaines provenances illustres, dont témoignent les marques de collectionneurs, racontent des histoires extraordinaires. Et c'est d'ailleurs ce qui frappe souvent le visiteur non-spécialiste: le dessin n’est pas seulement affaire de grands « noms ».

À l’inverse, certains croquis de grands maîtres peuvent n’avoir qu’un intérêt médiocre. Tout le plaisir est souvent dans la découverte d’un artiste méconnu, mal étudié jusqu’à présent, plus parfois que dans la très belle feuille d’un artiste très célèbre. Ou du moins, le plaisir est-il d’un autre ordre.

La question sera posée cette année à propos des dessins de sculpteurs. Alors que les dessins de peintres sont, depuis toujours, mis en avant, que peuvent nous révéler les dessins exécutés par les sculpteurs ? Peut-on les reconnaître, à quels indices ? Quels sont les sculpteurs qui auraient mérité d’être également connus comme de grands dessinateurs ? On pense bien sûr à Rodin, mais il est loin d’être le seul… 

Nouveauté: un stand de dessins anonymes

Cette année, pour la première fois, le Salon du Dessin offre la possibilité à chaque exposant de présenter un dessin anonyme sur un trente septième stand. L’idée est de montrer que l’histoire de l’art n’étant pas une science exacte, les professionnels cherchent et aiment certains des dessins qu’ils possèdent, sans parvenir toujours à y donner une attribution. Bien sûr, ces dessins seront à vendre et peut-être les visiteurs feront-ils des trouvailles et auront-ils des idées à soumettre aux exposants...

A noter...

Salon du Dessin
Du 8 au 13 avril 2008
Palais de la Bourse - Palais Brongniart
Entrée rue Vivienne - Place de la Bourse
75002 Paris
M° Bourse


De 12h00 à 21h00
Nocturne le jeudi 10 avril jusqu'à 22h00
Prix d'entrée : 12 euros (catalogue inclus)
6 euros pour les étudiants et les moins de 18 ans

Photos...

Galerie Cotalem
Adolph von Menzel (Breslau 1815 – Berlin 1905)
Figure fantastique
Lavis d'encre et aquarelle sur carton, H. 84 mm ; L. 156 mm  - Vers 1841

Galerie de la Scala
Jacques Nam (Paris, 1881 – 1974)
Ecole française
Tigre
Plume et encre de Chine, aquarelle et gouache sur papier préparé brun rose,
50 x 70 cm
Signé, daté et situé ‘Jacques Nam Anvers 1913 (en bas à droite)

William Michaud (Vevey, 1829- 1902 Superagui, Brésil)
Palmes de  guarana dans la jungle brésilienne
Aquarelle, gouache et gomme arabique, 260 x 200 mm
Signé W Michaud et inscrit au verso : haut max° 3 metres / Petit palmier guaricanna très ornemental les feuilles servent et sont utilisées pour couvrir les ranchos

William Michaud (Vevey, 1829- 1902 Superagui, Brésil) - Palmes de guarana dans la jungle brésilienne
Exposants...

Didier Aaron & Cie FR
Agnew's UK
Arnoldi-Livie GE
Galerie Jean-François Baroni FR
Jean-Luc Baroni Ltd UK
Galerie de Bayser FR
Galerie Berès FR
W.M Brady & Co. Inc USA
Brame & Lorenceau FR
Galerie Coatalem FR
Conalghi-Bellinger UK/GE
Arturo Cuéllar SW
Day & Faber UK
Galerie Patrick Derom BE
The Fine Art Society UK
Galerie Haboldt & Co. FR
Philippe Heim FR
Galerie Chantal Kiener FR
Galerie Antoine Laurentin FR
Thomas Le Claire Kunsthandel GE
David Lévy & associés FR
Moeller Fine Art Ltd USA
Martin Moeller & Cie GE
Jill Newhouse Gallery USA
Stephen Ongpin Fine Art UK
Flavia Ormond Fine Arts UK
Pandora Old Masters USA
Galerie de La Présidence FR
Paul Prouté S.A FR
Salamander Fine Arts UK
Galerie de la Scala FR
Talabardon & Gautier FR
Yvonne Tan Bunzl UK
Galerie Terrades FR
Ronny Van de Velde BE
Galerie Zlotowski FR

Zoom sur les foires d'art contemporain 2008












Les expos du moment sur CultureCie...



 


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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 18:40


Georges Rousse est né à Paris en 1947. Après avoir été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1985 à 1987, il est lauréat du Prix ICP (International Center of Photography) à New York en 1988 et, cin ans plus tard, lauréat du Grand Prix National de la Photographie. En 2008, Georges Rousse  succède à Sol Le Witt comme membre associé de l’Académie Royale de Belgique.

Expositions personnelles (chrnonologie sélective)...

2008
Tour d'un monde, Maison Européenne de la photo, Paris
Photographies récentes - Galerie RX, Paris


2007
Fotorio, Rio de Janeiro, Brésil
Palacio Galveias, Lisbonne, Portugal
Le Forum, Maison des arts, Blanc-Mesnil

2006
Maison des arts, Malakoff
Musée Réattu, Arles
SESC Paulista, Sao Paulo, Brésil

2005
Installation, Exposition universelle - Pavillon français Nagoya, Japon
Installations, Bhaktapur, Népal
Musée de l’Arsenal, Soissons

2004
Transphotographiques 4, Maison de la Photographie, Lille
Art Gallery, Lafayette College, Easton PA (USA)

2003
Institut français, Casablanca, Maroc
Zentrum für Kunst, Rüsselsheim, Allemagne
Installation, Musée des Cordeliers, Châteauroux

2002
Installations, Fotofest, Mois de la Photo, Houston
Installation, Galerie de l’Arsenal, Metz

Expositions de groupe (chrnonologie sélective)...

2008
Lille Art Fair (galerie Schweitzer)
Art Paris (galerie RX)

Signes d’existence, Musée national des Beaux-Arts, Buenos Aires, Argentine

2007
De leurs temps, Collections privées en France, Musée de Grenoble
Die Liebe zum Licht, Museum, Bochum, Allemagne

2006
Réinventer le visible, Kunsthalle, Erfurt, Allemagne
Portrait d’une collection : IDEA, Musée de la Photographie, Charleroi, Belgique

2005
Paris à Shanghai, Musée des Beaux-Arts, Shanghai, Chine

2004
Photobiennale, Moscou, Russie

Collections publiques (sélection)

En France: BNF (Paris), FNAC (Paris), MEP (Paris), Centre Pompidou (Paris), Musée du Louvre (Paris), CAPC (Bordeaux), Musée d’art moderne (Strasbourg)

A l’étranger: Collection Deutsche Bank (Allemagne), Musée d’art moderne de Vienne (Autriche), MUKHA d’Anvers (Belgique), Fondation Miro de Barcelone (Espagne), Collection Chase Manhattan Bank à New York (USA), Collection LaSalle Bank à Chicago (USA), Guggenheim Museum de New York (USA), Tokyo Metropolitan Museum of Photography (Japon), Huis Marseille à Amsterdam

Bibliographie (sélection)

2007
Georges Rousse, Camara Municipal Lisboa, Colegio de Arquitectos de Cantabria
2006
Georges Rousse : Arles, Editions Actes Sud
En chantier. Une université et un quartier, Editions Textuel
2005
Georges Rousse, Musée de Soissons
2003
Georges Rousse. Musées de Châteauroux, Editions Joca Seria
2002
Georges Rousse, Fondation Claudine & Jean-Marc Salomon
2001
Georges Rousse: la tension d’esprit dans les figures géométriques, Tokyo Metropolitan Teien Art Museum
2000
Georges Rousse 1981-2000, Editions Bärtschi/Salomon



Georges Rousse sur CultureCie...

Georges Rousse à la MEP

Georges Rousse à la Galerie RX

Georges Rousse à la foire artparis 2008

Georges Rousse à Lille Art Fair 2008

Les artistes sur CultureCie...


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