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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 00:45

Pour sa première exposition à la galerie Dominique Fiat qui a lieu du 6 mai au 7 juin 2008, Gilles Balmet propose un ensemble d’oeuvres sur toile et sur papier ainsi que des vidéos et des sculptures. Réflexion sur la projection et la symétrie, son exposition inquiétante joue avec expressionnisme, figuration et abstraction.

La série de peintures « Untitled (Rorschach) » est une véritable réflexion sur la projection : projection comme moyen artistique, projection-miroir, projection réfléchissante… Cette série résulte en effet de la rencontre du dripping – le procédé connu de Jackson Pollock consistant à jeter la peinture sur la toile - et du test de Rorschach, test qui a fondé la psychologie projective, selon le nom du psychiatre et psychanalyste Hermann Rorschach. Ainsi, des coulures de peinture d’inspiration expressionniste sont travaillées symétriquement par pliage de la toile en accordéon. Un ordre s’immisce dans le chaos des lignes. Les figures ambiguës de ces totems se prêtent à toutes les interprétations.

La vidéo « Enjoy the silence » reprend les mêmes motifs qui défilent, cette fois-ci comme un paysage survolé. Leur écho est transposé dans la vidéo  « Toothpicks » qui, sur un mode similaire, dessine des figures aléatoires.

Plus loin, la série « Winterdreams » initiée en 2004 offre, dans la même opposition binaire du noir et du blanc, la vision de champs de neige où se dressent, épars, de longs troncs calcinés. Si l’on veut s’éloigner de la lecture figurative, alors la toile redevient surface, le paysage se délite et la peinture semble noircir la toile vierge en larges coulées raclées à sa surface.

La série « Untitled (Flowers) », plus nuancée, acquiert par contraste une qualité photographique. Des fleurs peintes au pochoir glissent comme des ombres à la surface de la toile. L’aspect décoratif est ici contrebalancé par l’aspect fruste de la facture, de même que, dans les « Untitled (Rorschach) », la symétrie est plutôt celle, contrariée, de l’art africain que celle, parfaite et rassurante, de la tradition classique. La grande toile « Untitled (White stars) » déploie quant à elle l’image d’un grand ciel nocturne.

Ce sont peut-être les multiples dimensions de l’espace que l’on retrouve dans la série de sculptures d’argile « Fingerprints ». Dans ces formes, il s’agit moins du plein de la sculpture que du traitement en creux de sa surface.

La vidéo « Totally Fucked up » surprend au premier abord: passage du noir et blanc à la couleur, de l’abstraction à une figuration identifiable et chargée de sens. Pourtant, malgré ce glissement perceptible, les mêmes enjeux sont rejoués. Une vidéo pornographique, volontairement buggée, offre le spectacle hypnotique d’une interpénétration des corps, comme si leur numérisation accomplissait un polymorphisme latent. La copulation devient principe formel et contamine la série « Untitled (Rorschach) » dont toutes les symétries deviennent, comme en filigrane, l’écho de celle, originelle, de notre propre corps.

A noter...

Gilles Balmet
"Enjoy the silence"
Exposition du 6 mai au 7 juin 2008


dOMINIQUE fiAT GALERIE
16 rue des Coutures Saint-Gervais
75003 Paris
33 (0)1 40 29 98 80


Les expos sur CultureCie...


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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 15:02

« 10 ans 10 auteurs 10 nouvelles »
Pour fêter ses 10 ans, la collection « Nouvelle Génération » des éditions « J'ai Lu », celle qui a eu l’impertinence de proposer, au format poche, les premiers romans de Michel Houellebecq, Virginie Despentes, Vincent Ravalec ou Éric Holder, s’offre aujourd’hui un recueil de 10 nouvelles inédites écrites pour l’occasion par 10 auteurs emblématiques de son catalogue : Zeller, Ann Scott, Arnaud Cathrine, Thomas Lélu et quelques autres se sont prêtés au jeu. Ils ont repris la première phrase de leur premier roman et ils en ont fait autre chose, juste quelques pages pour nous donner de leurs nouvelles… des nouvelles de la jeune génération littéraire. « Preuve, s’il en fallait, que la jeune littérature n’a pas dit son dernier mot. » Lire la suite...



Architecte reconnu, homme brillant et généreux, Charles est marié à une divine femme dont il adore la fille adolescente, qu’il a élevée depuis ses trois ans, mais… il n’a pas le « temps »  de se poser trop de questions. Une simple lettre adressée chez ses parents déclenchera en cascade des souvenirs refoulés, des envies oubliées, des secrets jamais avoués, des révolutions intérieures et des explosions. Lire la suite...





Avec « Place Rouge », l’Académicien Dominique Fernandez signe un nouveau livre sur la Russie. L’auteur du « Dictionnaire amoureux de la Russie » (2004) nous déçoit : l’amour pour un pays, son intime connaissance, les bonnes intentions et la sympathie de l’écrivain à l’égard des « pauvres gens » ne suffisent décidément pas à écrire un bon roman.
Lire la suite...

Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières »



Après ses fascinantes mémoires discrètes et intimes, « Variations sauvages », Hélène Grimaud revient au devant de la scène littéraire avec ses « Leçons particulières ». Un roman autobiographique, encore une fois, avec lequel la virtuose nous embarque dans sa retraite. Un voyage spirituel nourri de rencontres, de coups de têtes, de hasards et de réflexions dont on pourra, évidemment, tirer de jolies leçons de vie. Lire la suite...

Alabama Song




1918. Zelda a à peine dix sept ans. Elle est la belle et riche jeune fille du juge de Montgomery lorsqu’elle séduit Francis Scott Fitzgerald, lieutenant, futur grand écrivain, beau comme un astre et prince du roman qu’elle veut vivre avec lui. Lire la suite...


Janis Joplin et Jim Morrison face au gouffre



Gérald Faris, psychologue praticien et professeur à l’Université de Yale, et Ralph Faris, professeur de sociologie et directeur des programmes d’orientation à l’Université de Philadelphie, ont ensemble écrit «Janis Joplin et Jim Morrison face au gouffre» afin de faire connaître le mal constant du «borderline» dont souffraient les deux stars. Ils signent un ouvrage audacieux, mêlant avec brio biographies, psychanalyse et fiction. Lire la suite...



Raphaëlle a tout pour être heureuse: un peu trop de diplômes, un peu trop d'argent, un peu trop d'insouciance... un peu trop d'ennui. Sur les bons conseils de papa, elle trouve, comme tous les étés, un job qui, peut-être, ramènera cette éternelle étudiante à la réalité. En effet, "si elle avait eu un peu d'intuition", elle ne serait sans doute pas rentrée dans cette boutique. Et pourtant... Pourtant "Mariage 2000" annonce une vraie rencontre avec le réel, à commencer par une rencontre avec quelqu'un. Lire la suite...
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 23:11

Eric Elms expose ses dernières oeuvres en mai chez Colette. Réflexions tirées des influences glanées dans son enfance, ses peintures reflètent une esthétique acquise tout au long de son parcours professionnel riche de voyages et d’expériences. A la fin des années 90, Eric Elms déménage de sa Californie natale pour s’installer à New York et étudier le design. Il travaille rapidement pour Supreme mais aussi pour d’autres entreprises cultes telles que Nike, Panasonic, aNYthing, Wieden+Kennedy, Undefeated, Silly Thing ou encore Huge Magazine. Il dirige maintenant son propre studio de design, WeAreAdorn à Brooklyn. Il a déjà exposé en solo ou en groupe à Tokyo, en Australie, à New York et en Europe.

A noter...

Eric Elms
Du 5 au 31 mai 2008

Chez Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Tel : 01 55 35 33 90
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
Métro Tuileries ou Pyramides


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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 23:10

Pour fêter ses 10 ans, la collection « Nouvelle Génération » des éditions « J'ai Lu », celle qui a eu l’impertinence de proposer, au format poche, les premiers romans de Michel Houellebecq, Virginie Despentes, Vincent Ravalec ou Éric Holder, s’offre aujourd’hui un recueil de 10 nouvelles inédites écrites pour l’occasion par 10 auteurs emblématiques de son catalogue : Zeller, Ann Scott, Arnaud Cathrine, Thomas Lélu et quelques autres se sont prêtés au jeu. Ils ont repris la première phrase de leur premier roman et ils en ont fait autre chose, juste quelques pages pour nous donner de leurs nouvelles… des nouvelles de la jeune génération littéraire. « Preuve, s’il en fallait, que la jeune littérature n’a pas dit son dernier mot. »

« 10 ans 10 auteurs 10 nouvelles », c’est une idée judicieuse, une formidable occasion de retrouver les auteurs que nous aimons déjà et de découvrir ceux que nous ne connaissons pas encore. Car il y en a, souvent, sans doute dans tous les rayons anonymes et les bibliothèques personnelles, des auteurs contemporains dont on reconnaît les noms sans encore les avoir lus, des premiers romans à côté desquels on est passé, des talents qu’on a mis du temps à rencontrer. Alors, c’est vrai, « il était temps de prendre des nouvelles de ces premiers romans qui, chacun dans leur style, ont bousculé le roman français. »

On a aimé des textes en particulier bien sûr, la justesse avec laquelle Zeller raconte l’engrenage de la paranoïa, les détails cinématographiques d’Ann Scott qui nous piège avec brio dans une narration bien menée, la manière dont Jaenada endosse son fantôme, la manière dont Valérie Mréjen nous propulse dans la folie et l’évidence de l’enfance.

On a aimé les clins d’œil aux premiers romans que nous avions dévorés, ces premiers romans qui ont su propulser des écrivains au devant de la scène littéraire, mais on a surtout aimé ce paradoxe ramassé en un recueil : la « nouvelle génération » littéraire est ambiguë, et elle a su s’amuser de ses travers, de ses « papiers », de sa personnalité. Nicolas Rey ne masque pas ses personnages sous de faux noms, ils « sont bel et bien vivants. Ils possèdent une date de naissance, des grains de beauté et vont tous mourir un jour. Ils sont évidemment dépressifs. Ils ont des problèmes sentimentaux, ils sont nombrilistes, ils dorment mal, ils ont parfois des abcès dentaires, des prix littéraires et des problèmes de dos. » Ce qu’on a aimé, c’est croiser dans un même livres Serge Joncour raconté par Nicolas Rey et rencontrer Samuel S. avec Arnaud Cathrine.

Ce dernier nous propulse dans une interview dont il fait un univers, traquant la pudeur et l’impudeur des écrivains, dessinant à distance les recettes d’un succès contemporain : deux écrivains se rencontrent, l’un à l’aube de sa carrière, l’autre au seuil de son parcours. « Votre pudeur, Damien. Pardonnez-moi, je remets le couvert. Vous faites partie d’une espèce rare, vous en êtes conscient n’est-ce pas ? Mauvais point. L’impudeur réussit bien mieux aux artistes. Je sais ce que vous me direz : porter un bout de soi en place publique, quelle chose curieuse… On a tendance à l’oublier. Je veux dire : on ne sait pas ce que c’est, les incidences que ça a. Nous vivons sous dictature des « livres témoignages » et autres récits de personnalités venues se justifier ou se glorifier de je ne sais quel fait d’armes… alors ça nous paraît normal et on ne sait plus quels sont les effets de l’impudeur. »

Oui, la nouvelle génération est impudique. Impudique quand elle raconte le prix des magnums, impudique quand elle est pornographique, impudique quand elle intitule un texte « Jeanne Mas a fait caca dans un champ » ! Et pourtant l’impudeur est diffuse, un catalogue de soi ne dit rien de personne, et puisque les mots ne choquent plus personne, l’impudeur… est-ce qu’elle existe encore ? Oui, sans doute, ne serait-ce parce que c’est impudique d’écrire, même sans se raconter, c’est fou et impudique, plus encore parfois quand on ne se livre que par le style, mais il faut bien livrer ses mots, l’éditeur les attend, reste à écrire donc, sans forcément pouvoir choisir si les mots nous livrent, ou nous cachent.

Alors ces dix nouvelles s’amusent et jouent de leur commande, jouant avec une première phrase comme le jeu met à distance la porte de son contour. 13 ans après, 10 ans après, un écrivain est toujours lui-même et pourtant il a eu le temps de montrer qu’il est aussi un autre, une autre. Ainsi l’auteur de « Superstars », loin de son asphyxie et de ses héroïnes, endosse un nouvel acteur du pire des mondes, un acteur anonyme, l’inconnu que l’on croise, dans les rues ou en sortant du supermarché. L’inconnu que l’on ne voit pas et qu’on ne veut pas voir, le clochard, l’incarnation de nos peurs et de nos réalités.

Oui, la littérature contemporaine est narcissique, elle se masque derrière l’authenticité des gens et des situations mais qui nous dit qu’elle n’invente rien ? C’est la nouvelle génération de lecteurs qui retrouvera ici sa littérature sans frontières et, au-delà d’elle, l’univers commun dont se nourrissent les anonymes et les auteurs : la littérature d’aujourd’hui, c’est un rapport sur soi qui raconte une histoire, un rapport à soi qui s’essaye à l’agonie des autres et évidemment, c’est un monde barré qui n’en adore pas moins les premières phrases, demande de l’éditeur oblige. 13 ans après, 10 ans après, des siècles après, les livres continuent d’inventer la vérité, d’endosser pour de faux des personnages vrais ou de se projeter dans des univers fantastiques ou fantasmatiques. Reste qu’ « Une interview de Samuel S. » dresse un formidable portrait de la littérature contemporaine - dans lequel on devine aisément un soutien à Marie Darieussecq dans le procès que lui a lancé notre pourtant très aimée Camille Laurens - et en racontant une histoire !

L’ironie, et l’évidence, c’est de retrouver dans un même livre « Le Soleil noir de Nikki Beach » de Simon Liberati et les réflexions tranchantes d’Arnaud Cathrine. Car à côté du  parisianisme russo-tropézien pseudo sociologique et du n’importe quoi de Lélu qui dit combien la confession fictive peut être vide, il y a l’expérience limite de Grégoire Bouiller et la finesse du verbe de Zeller, les plans de Scott et l’innocente folie de Valérie Mréjen. C’est « tout ça » la nouvelle génération, mais c’est peut-être tout simplement « tout ce bordel » dont parle Klapisch dans son « Auberge espagnole », « tout ce bordel » qui fait que la littérature reste fidèle à elle-même, par delà les temps et les espaces : d’une madeleine à une première gorgée de bière, il y a un monde et pourtant, rien n’a vraiment changé, les mots ne sont qu’un médium bourré de possibles. Rien n’a vraiment changé si ce n’est qu’aujourd’hui, on peut faire un catalogue de soi jusqu’aux détails les plus intimes, un catalogue qui ne raconte rien et qui porte « caca » dans son titre. Alors quand on demande à la nouvelle génération de se projeter en arrière pour raconter autre chose, il y a toujours, en filigrane, un regard sur l’écriture qui ancre ce livre dans ce que les philosophes appelleraient "le monde de l'oeuvre", et dans ce que le monde d’aujourd’hui appelle la culture pop. A lire donc, pour le plaisir des histoires et pour l'histoire d'un portrait, celle d'une "nouvelle" génération.

A noter…

10 nouvelles inédites
Grégoire Bouillier, Arnaud Cathrine, Philippe Jaenada, Thomas Lélu, Simon Liberati, Valérie Mrejen, Vincent Ravalec, Nicolas Rey, Ann Scott, Florian Zeller

En librairie le 11 mars
Aux Editions J’ai lu
Collection « Nouvelle génération »
160 pages
6 euros

Lien Amazon

Dédicace des 10 auteurs le 24 juin 2008 à la Fnac Montparnasse


Ann Scott sur CultureCie…














Thomas Lélu sur CultureCie...


Thomas-lelu-brabantia.jpgcopie_de_lelu_ihatework.jpgDominiue-Fiat-dec-2007.jpg









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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 22:44

« L’excellence de collections publiques et privées de dessins doit inciter à mieux regarder le médium sur son aspect contemporain. » C’est pourquoi le Salon du dessin contemporain prend l’initiative cette année de créer le nouveau label « Paris Capitale du dessin », favorisant un partenariat amical avec de grands musées parisiens et des fondations privées parisiennes. Ainsi le label qui fait de Paris la capitale du dessin au printemps fédère-t-il des expositions organisées par la Galerie d’art graphique du Centre Pompidou, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, la Halle Saint-Pierre, la Fondation d’entreprise Ricard, la Fondation Rustin…

Fer de lance de la semaine du dessin, le Salon se tenait pour la deuxième année consécutive à Paris du 10 au 14 avril dans le quartier de Saint Augustin. Pour en faire un salon convivial, une configuration « en appartements » a été choisie par les organisateurs, chacun d’entre eux étant occupé par cinquante-cinq galeries françaises et étrangères, exposant des oeuvres produites entre 1948 et aujourd’hui. Sur 2000m2 le visiteur a pu apprécier des œuvres encore peu proposées par les professionnels. Chaque galerie était invitée à présenter un solo show d’un artiste et, cette année, les dessins de la collection Claudine et Jean-Marc Salomon étaient à l’honneur. En vrac, nos réflexions et coups de cœur. Lire la suite...

Anne-Marie Schneider

A l’occasion du Salon du dessin contemporain, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente des oeuvres graphiques sous des expressions les plus diverses. L’artiste Anne-Marie Schneider fait appel à des techniques et supports traditionnels du dessin (aquarelle, mine de plomb, crayon gras sur papier) pour concevoir des œuvres qui, entre rêve et réalité, réminiscences d’événements biographiques ou fantasmes, révèlent un univers intime et fragile. Lire la suite...

Christelle Familiari, « Un, des corps » 2006, collage à partir de magazines de mode Courtesy de l’artiste



Produites image par image, à l’instar d’un dessin animé, les vidéos que présente Christelle Familiari dessinent des espaces imaginaires, d’abandon de soi, du corps. Elles reprennent et répercutent ces espaces de rêveries qu’induit le temps de réalisation manuelle de ses œuvres, où la main prime et forme progressivement les volumes en fil qu’elle confectionne. 
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L’exposition événement de l’oeuvre de Louise Bourgeois, organisée avec la Tate Modern de Londres, rassemble dans trois espaces du Centre Pompidou près de 200 oeuvres, peintures, sculptures, dessins, gravures réalisés de 1938 à 2007. Lire la suite...
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 15:14

ANP Quarterly est un magazine d’art trimestriel, publié par PM Tenore/RVCA qui s’applique à cultiver un vaste sens de l’art et de la communauté. RVCA, avec l’aide des éditeurs Ed Templeton, Aaron Rose et Brendan Fowler, essaie de créer un magazine d’information sans contrainte sociale ou financière afin de pouvoir être lu par tous. Il propose, ce mois-ci, quatre t-shirts d’artistes par Raymond Pettibon, Chris Johanson & Jo Jackson, Dash Snow et Ed Templeton.

A noter...

En mai 2008 chez Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Tel : 01 55 35 33 90
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
Métro Tuileries ou Pyramides
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 02:33

10 ans après « Funny Games », Michael Haneke remet avec talent le couvert et nous livre un remake à l’identique,  dont la perversion morale n’a rien à envier à l’original.

Le pitch…

Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme extrêmement poli, Peter, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann s'apprête à les lui donner quand soudain, elle hésite. Comment Peter est-il entré dans leur propriété ? Les choses prennent vite un tour étrange et débouchent sur une explosion de violence.

La critique…

Pour ceux qui n’auraient pas vu l’opus originel, il faut comprendre  que « Funny Games U.S. »est l’un des cauchemars les plus classieux qui soient, une désagréable et pourtant indispensable réflexion sur la violence.

Ces deux post-adolescents BCBG aux regards étranges et aux mains gantées viennent terroriser une gentille famille de la haute bourgeoisie.  De visiteurs étranges, ils deviennent importuns puis menaçants avant de devenir psychopathiques. Ils n’élèvent jamais la voix, ne sont jamais vulgaires et portent une attention permanente à leurs victimes.
Ce qui les rend terrifiants, imprévisibles c’est qu’il n’y a aucun motif apparent à leur intrusion, aucune raison sociale, pas la moindre explication à leur comportement. Venus de nulle part, ils embarquent leurs victimes dans un jeu morbide dont eux seuls connaissent les règles, prenant un troublant plaisir à réveiller leurs peurs les plus primaires.

L’ensemble est d’une maîtrise incroyable. Les acteurs, la bouleversante Naomi Watts en tête, sont au diapason et s’imbriquent parfaitement dans la mécanique haute précision de Haneke. Ses cadres méticuleux toujours focalisés sur les visages terrorisés des victimes ou les faciès inquiétants de leurs bourreaux. Quitte à multiplier les plans-séquences, Haneke laisse ostensiblement en marge de l’image la violence physique. Pas par pudeur mais parce que la vraie peur est émotionnelle, elle se lit dans les yeux.

Tel un horloger, Haneke remonte 10 ans après, pièce par pièce, les éléments d’un des films les plus dérangeants de ses dernières années. Dans cette  démarche singulière de vouloir recréer à l’identique une de ses oeuvres, d’une façon étrange il donne une certaine virginité à son film. Il s’agit là d’une autre version d’un même concept, une déclinaison plutôt qu’une bête copie remise au goût du jour. Cette puissante mise en image de la violence est toujours aussi traumatisante pour le spectateur.

Avec cette démonstration, le maître nous prouve avec panache que ce n’est pas l’emballage qui fait le succès d’un film mais bien son âme.

Quelques détails…

- « Funny Games US » est le remake au plan près de « Funny Games ». La seule différence est que la première version de Haneke était en allemand.

- La seule condition sine qua non de Michael Haneke pour refaire son film était la présence au générique de Naomi Watts.

La presse en parle…

« Eprouvant, le film l'est toujours, presque plus. Qu'une seconde vision n'entame pas sa puissance tétanisante est déjà en soi la preuve qu'il n'obéit pas à des principes purement mécaniques. » Télérama – Jacques Morice

« [Le] spectateur est transformé en cobaye volontaire. Il pourrait s'ensuivre (...) un sentiment de colère face à (...) une manière de donner des leçons (...). Ce serait ne pas admirer l'intelligence sarcastique de la mise en scène. »  Le Monde – Jean-François Rauger

« Réflexif, brillamment manipulateur, un peu satisfait de sa propre intelligence mais radical, dérangeant, Funny Games U. S. est un cauchemar sans fin. » TéléCinéObs – Olivier Bonnard

Vous aimerez, si vous avez aimé…

- « Orange Mécanique » de Stanley Kubrick (1972)
- « Funny Games » de Mickael Haneke (1997)
- « Old Boy » de Park Chan-Wook (2004)
- « History of Violence » de David Cronenberg (2005)

A noter…

« Funny Games U.S. »
Réalisé par Michael Haneke
Avec Naomi Watts, Tim Roth, Mickael Pitt, Brandy Corbett
Date de sortie : 23 avril 2008
Durée : 1h51
Interdit au moins de 16 ans

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 17:25

Raphaëlle a tout pour être heureuse: un peu trop de diplômes, un peu trop d'argent, un peu trop d'insouciance... un peu trop d'ennui. Sur les bons conseils de papa, elle trouve, comme tous les étés, un job qui, peut-être, ramènera cette éternelle étudiante à la réalité. En effet, "si elle avait eu un peu d'intuition", elle ne serait sans doute pas rentrée dans cette boutique. Et pourtant... Pourtant "Mariage 2000" annonce une vraie rencontre avec le réel, à commencer par une rencontre avec quelqu'un. Une certaine Lola, une fille qui est l'exact opposé de la narratrice. Raphaëlle n'a rien vu, rien vécu. Elle a trop de confort mais pas assez de rêves, trop de diplômes mais pas assez d'ambition, trop de lassitude mais pas assez d'imagination. Lola, elle, a vu et vécu trop tôt. Le confort, elle en rêve; les diplômes, elle n’en a pas besoin. Quant à l'ambition... c'est une question d'imagination!

L'histoire? Aucune importance! Anecdotique cette histoire, bien menée, mais superflue. Un superflu que l'on pourrait dire sans surprise car, évidemment, on attend bien une entourloupe de cette Lola, un secret bien gardé, bien dévoilé aussi. Un mensonge brutal, qui n'a de romanesque que le mal qu'il fait aux autres. Un mensonge évident, tranchant comme une trahison amoureuse, auquel tout le monde s'attend à l'exception du naïf aveugle, une naïve en l'occurrence, cette parfaite anti-héroïne qui aura soudain des choses à raconter... Aucune importance cette histoire donc, ce qui importe c’est un regard, un état, le monde intérieur de cette jeune femme qui n’avait rien pour plaire et qui, pourtant, est si bien racontée qu’elle en est attachante.

Parfois, Audrey Diwan ne raconte rien, mais pourtant on ne s'ennuie pas. Le regard est juste, le ton faussement détaché. L'écriture est fluide, la lecture agréable. On lit ce livre le sourire en coin, et on éclate de rire de temps en temps, devant des phrases naturellement incisives, qui disent la vérité, comme ça, sans en avoir l'air, sans insister dessus trop longtemps. On ne pensait pas pouvoir s'attacher à cette Raphaëlle, à cette gamine déphasée qui n'a pris de l'argent que l'ennui dans lequel il la laisse. Pourtant, loin de la provocation et des paillettes de Lolita Pille, loin de la légère gravité d'une Sagan, Audrey Diwan invente un personnage qui est à vif autrement, un premier roman lucide sans provocation. Un premier roman dans lequel il y a l'envie de vivre et de disparaître, les angoisses de l'ennui et une tristesse sans larmes... Un premier roman réussi: on attend les autres non sans impatience!

Extraits choisis...

« Les confidences me faisaient peur. Aussitôt livrées, elles devenaient des armes bactériologiques qui pouvaient à tout instant, dès que le vent tournait, vous exploser à la gueule. Je voulais pas qu’on m’inocule un jour le virus de ma propre existence, qu’on me jette au visage mes pauvres secrets. J’avais construit autour de moi une carapace anti-choc, une bulle de verre qui me protégeait parfaitement des autres et m’enfermait, dommage collatéral, dans une solitude à l’épreuve des balles. J’étais coincée, la plupart du temps, en ma propre compagnie, torture que je ne souhaitais même pas à mon pire ennemi. » (p.47)


« J’étais diagnostiquée inapte au plaisir. Un mal d’autant plus incurable que personne n’avait envie d’en identifier la cause tant elle était injuste. Mes parents étaient trop coupables d’avoir trop voulu mon bien. Mes madeleines à moi n’avaient aucun goût et parfois je me disais que c’était con d’avoir tout eu au point de ne rien regretter. (…) Pourtant, je n’avais pas arrêté de croire en silence que le jour où se pointerait une véritable catastrophe, je serais la fille à la hauteur, celle qui sauverait la situation à la force de son frêle poignet de nantie inactive. J’avais même rêvé la ruine de mes parents, juste comme ça, pour voir. » (p.62)


« Je n’arrivais pas à y croire. La tristesse existait d’un bloc. Une douleur vide. Rien à droite, rien à gauche. Rien pour se divertir. Une punition comme on n’en faisait plus. Mais c’était passionnant cette douleur au milieu de soi, comme un objet d’une inquiétante étrangeté, comme une greffe dont on n’en pouvait plus d’attendre le rejet. J’avais des larmes sans eau, d’autant plus dangereuses qu’elles ne sortaient pas, qu’aucun jaillissement ne mettait jamais fin à l’envie de pleurer. Le pire au final, c’étaient ces larmes intérieures, celles qui n’abîment pas le visage mais qui dévastent tout au-dedans. Une inondation secrète, qui pourrissait lentement les fondations, faisait moisir les espoirs. » (p.138)

La presse en parle...


« La Fabrication d’un mensonge est un premier roman aussi drôle que désabusé, et Audrey Diwan fait preuve d’un véritable sens du rythme et de la formule (extra)lucide ! » - Le Monde des Livres


« Audrey Diwan est, d’évidence, aussi douée pour la fabrication d’un roman bien torché que pour celle de ce péché dit capital, mais tellement utile.

Son écriture procède de la même efficacité et témoigne d’un précieux talent à concilier un style simple et direct avec l’image juste, futée, souvent drôle et empreinte d’une jeunesse de ton qui se refuse à tous les clichés bêtas du jeunisme. » - Le Vif/L’Express


A noter...

En poche le 9 avril 2008

En librairie le 5 janvier 2007
Editions Flammarion
15 euros
Lien Amazon


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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 12:38









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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 00:11


Si Paris est désormais la capitale du dessin au printemps, c’est parce que le Salon du dessin contemporain,  créateur du label « Paris Capitale du dessin », fédère des expositions de dessins présentées de Paris à Bruxelles. Fer de lance de la semaine du dessin, le Salon se tenait pour la deuxième année consécutive à Paris du 10 au 14 avril dans le quartier de Saint Augustin. Pour en faire un salon convivial, une configuration « en appartements » a été choisie par les organisateurs, chacun d’entre eux étant occupé par cinquante-cinq galeries françaises et étrangères, exposant des oeuvres produites entre 1948 et aujourd’hui. Sur 2000m2 le visiteur a pu apprécier des œuvres encore peu proposées par les professionnels. Chaque galerie était invitée à présenter un solo show d’un artiste et, cette année, les dessins de la collection Claudine et Jean-Marc Salomon étaient à l’honneur. En vrac, nos réflexions et coups de cœur.


L’atmosphère est en effet conviviale, voire surchauffée, avec une circulation assez difficile malgré l’attention qui a été portée à la fluidité par les organisateurs. Medium oblige, on doit s’approcher pour regarder attentivement les oeuvres, et souvent demander aux galeristes d’ouvrir des portfolios, ce qui noue le dialogue avec des professionnels en général plutôt passionnés et désireux de présenter et de défendre leurs artistes… cela nous change de certains galeristes blasés que l’on rencontre dans les grandes foires. On est aussi agréablement surpris de trouver côte à côte des galeries et donc des artistes de notoriétés très différentes. Des poids lourds de la scène artistique parisienne et internationale comme Anne de Villepoix (Cathryn Boch, Stéphane Pencréac’h), Yvon Lambert (Tom Wesselmann), Thaddeus Ropac (Paul P) ou Loevenbruck (Mayaux) côtoient, en effet, des galeries plus jeunes comme Schirman & De Beaucé ou des galeries de province comme la Galerie Porte Avion (Marseille) ou Olivier Houg (Lyon). Une configuration qui permet, si on ne regarde pas le label de l’exposant, de juger les oeuvres plus objectivement.

Considéré comme un medium à part entière par les artistes contemporains, le dessin n’est plus la simple phase préparatoire d’une oeuvre plus importante, ou un moyen d’exercer et de parfaire ses talents, certains artistes en font même aujourd’hui leur unique moyen d’expression. La définition du « dessin » s’est aussi considérablement élargie et l’artiste d’aujourd’hui utilise tous les supports et procédés possibles pour « dessiner »: des classiques comme le papier, la peinture et les crayons, on passe aux graffitis, aux broderies, au tracé sur ordinateur et on utilise même la vidéo… les possibilités sont infinies. Une évolution appréciée par les organisateurs du salon, qui ont eu la remarquable idée de demander aux artistes de s’exprimer directement et librement sur les murs. Ainsi a-t-on été interpellés par le « wall-drawing » de l’artiste américain Mike Giant, dessin au graphisme particulièrement expressif et au contenu plutôt subversif, puisqu’il nous crie : « I RATHER FUCK THAN FIGHT » quand ce n’est pas « DESTROY » ou carrément « BURN IT DOWN! ». Représenté en France par la galerie Magda Danysz, cet artiste basé au Nouveau Mexique a atteint une renommée internationale grâce à ses graffitis et tatouages, dans lesquels il intègre des éléments des cultures latines et hispaniques.

Au fur et à mesure de la visite, on est vite frappé par le caractère charnel, voire érotique ou pornographique de beaucoup d’oeuvres. Parmi les artistes qui s’expriment ainsi, on remarque en particulier Béatrice Cussol dont les oeuvres sont exposées par trois galeries: Eric Mircher (Paris), Charlotte Moser (Genève) et Porte Avion (Marseille), deux d’entre elles présentant un solo show de son travail sur un tiers de leur stand. Egalement romancière, cette artiste née en 1970 à Toulouse vit aujourd’hui à Paris. Son medium de prédilection est l’aquarelle, dont la transparence, la légèreté et les couleurs pastel contrastent avec la sensualité voire la violence de ses sujets principaux : de ses jeunes femmes, dont émergent des formes anthropomorphiques à connotation sexuelle, s’échappent souvent des jets de fluides corporels (urine, larmes, sang…) troublants.

Dans un autre registre, c’est également un univers étrange que l’on retrouve dans les lavis d’encre de Françoise Pétrovitch, artiste mise à l’honneur par la galerie RX (Paris) et par la collection Claudine et Jean-Marc Salomon. Née en 1964 à Chambéry, cette artiste qui vit et travaille à Cachan utilise depuis 4 ans la fluidité du lavis pour faire apparaître simplement sur fond blanc des figures anonymes à la silhouette fragile, mais qui dégagent une forte présence. Parmi les oeuvres présentées, il y a des dessins de poupées - un thème récurrent pour cette artiste - aux membres disloqués et aux regards étranges. On a particulièrement apprécié la série Féminin/Masculin, qui met en scène des jeunes filles et des garçons dont les silhouettes noires contrastent avec le lavis de couleur vive, utilisé pour représenter les objets qu’ils tiennent ou les entourent : revolvers, gants de boxe ou, encore, sortes de poupées disloquées qu’il serrent dans leurs bras. Comme les poupées, ces personnages semblent anodins au premier regard mais, au fur et à mesure que l’on s’y enfonce, apparaissent une dualité, une souffrance et une violence sourde qui nous ébranlent et les rendent difficiles à oublier.

Enfin, c’est aussi un univers de marionnettes, mais dans un style qui tient davantage de la BD, qui nous est présenté dans les derniers dessins de Virginie Barré par la galerie Loevenbruck. Cette artiste née en 1970 à Quimper et qui vit et travaille à Douarnenez, fait référence à la culture populaire: films cultes, polars, bandes dessinées, mais en détournant souvent leur coté familier de manière surprenante et mystérieuse. Dans les oeuvres présentées au salon, on aime l’ironie de la série des costumes, où des figures ordinaires, des “monsieurs tout le monde” à la silhouette bedonnante ou de courte taille endossent des costumes de super héros.

Crédits photos...

Marlène Mocquet
"Le nounours aux étoiles", 2006, technique mixte sur papier, 42 x 29.5 cm
Courtesy galerie Alain Gutharc, Paris.


Mike Giant
"Wall drawing", 2008, encre sur mur, 250 x 600 cm
Courtesy Galerie Magda Danysz, Paris.

Béatrice Cussol
"Sans titre", 2005, encre sur papier, 50 x 70 cm
Courtesy Galerie Porte Avion, Marseille.


Françoise Pétrovitch
"Féminin/Masculin", 2007, lavis d'encre sur papier, 120 x 80 cm
Courtesy Galerie RX, Paris.

A noter…

Le Salon du dessin contemporain est organisé par Mazarine-29 : Christine Phal, Présidente ; Laurent Boudier, Directeur artistique ; Jean-Yves Mesguich, Délégué général ; Bernard Point, Secrétaire.

Saint-Augustin
4 rue du Général Foy
75008 Paris
Métro : Saint-Augustin
Parking : Bergson
Square Marcel Pagnol

Ouverture au public
Jeudi 10 avril : 12h à 21h
Vendredi 11 avril : 12h à 22h
Samedi 12 avril : 12h à 21h
Dimanche 13 avril : 12h à 21h
Lundi 14 avril : 12h à 19h
Vernissage : mercredi 9 avril de 19h à 23h

Entrée : 10 euros (tarif réduit : 5 euros)
Catalogue : 15 euros
Renseignements : + (33) (0)1 44 07 21 87

www.salondudessincontemporain.com

Les foires & les salons 2008 sur CultureCie...


















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