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CULTURE & CIE

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 01:18
Aff-Murale.jpg

Mahmoud Darwich, reconnu comme l'un des plus grands poètes arabes du XXème siècle, écrit "Murale" en 1998, alors qu'il est entre la vie et la mort. "Murale" n’est pourtant pas un testament, c’est un hymne à la vie adressé à la mort, compagne d’un moment, que le poète a su déguiser en muse. Evidemment, en trouvant ses mots alors qu'il est toisé par la mort, Mahmoud Darwich nous touche de très près.

La langue de Darwich est habitée par l’Orient. On y trouve une puissante dimension intime et politique où l’espoir garde toujours une place dans la chute.
Sa poésie est celle des mots simples qui, une fois dits, restent autour de nous. Jamais la vie ne nous apparaît plus brillante, ni plus nécessaire, que dans cet entre-deux-mondes chaotique. "Murale" est un poème des plus fulgurants parce qu’il est essentiellement et purement humain. Il réanime l’âme. Il célèbre la vie.

Wissam Arbache révèle brillamment les codes du poème. Il parvient à en trouver les formes les plus justes sur scène. Le saxophone nous guide dans la musicalité de cette langue, dans sa sensualité, dont les acteurs s’emparent et dont ils imprègnent les mots en français et en arabe. A voir...

 

La presse en parle...

« Les écrit du poète palestinien Mahmoud Darwich nous éblouissent par leur façon de faire en­tendre une vérité étale. C’est-à-dire jamais linéaire, limitée à une idée, à un slogan, mais ramassant dans ses mots une pensée riche de plusieurs bonheurs et de diverses sensations. (…) Très grand interprète à la voix entêtante et à la démarche pressée, Barbin (…) dit les poèmes d’une voix qui les caresse, accélère parfois la cadence, saute sur le lit, étreint sa partenaire - Hala Omran, qui incarne (avec flamme) un double féminin de Darwich ainsi que la femme aimée - ou mène avec elle un dialogue franco-arabe où les mêmes textes se répondent dans les deux langues. Au regard des modes qui sont aujourd’hui à l’in­tériorité extrême, cela peut paraître effrontément théâtral. Mais l’on aime cet envol hors des modes. »
Gilles Costaz - Politis – du 1er au 6 nov. 2007

 « A la Maison de la Poésie, l'acteur français Jean-Damien Barbin et l'actrice syrienne interprètent "Murale" un grand poème de Mahmoud Darwich écrit en 1998 alors que, sur un lit d'hôpital, il était entre la vie et la mort. Loin de tout pathos, mais non sans humour, il tutoie la camarde ("O mort, attends que je fasse ma valise"), dialogue avec son infirmière et reste poète jusqu'au bout : "Le réel n'est que l'imaginaire confirmé", observe-t-il obstinément. »
Jean-Pierre Thibaudat – Rue89 – 11 oct 2007

 « Marmoud Darwich, à travers la vision d’un homme et de sa mort, livre une réflexion sur la mort à la manière de Khalil Gibran. La puissance et la spiritualité de cette fable en font un texte majeur de la scène arabe actuelle. (…) Servie par un Jean-Damien Barbin transcendé et donc transcendant, ‘Murale’ nous place avec une douce énergie au coeur des méandres d’une âme torturée, hantée par les démons d’une vie tourmentée. Déclamant en français, il est accompagné par Hala Omran qui, en arabe, traduit et contredit parfois ses dires. Et peu à peu, le langage se détache de la primauté habituelle du sens pour n'être plus qu'un son. Cette musique évoluera même jusqu'à devenir une expérience sensorielle dans laquelle la langue, quelle qu'elle soit, peut se passer de compréhension. Elle devient alors, par ses sonorités et ses intentions justement déclamées, un vecteur de communication des plus puissants.(…)»
Simon Murin – Evene.fr - 23 oct 2007

« La prestation remarquable de Jean-Damien Barbin embrasse Murale avec talent et sensibilité. La conscience, enfin éclairée, s'ouvre sur l'immanence du monde. Le lâcher prise et, simultanément, l'attachement organique à la réalité tangible de la vie nourrit cette célébration des instants éphémères et éternels, comme célébrer la beauté de la fleur d'amandier au printemps, qui font de toute vie un bref voyage transmué en épopée de la condition humaine dont il faut savourer chaque instant comme une merveille pour n'en garder aucun regret. »
Martine Piazzon - Froggydelight.com – 22 oct 2007

A noter...Murale-1.jpg

Murale
De Mahmoud Darwich
Traduction Elias Sanbar
Mise en scène et scénographie Wissam Arbache
Avec Jean-Damien Barbin, Hala Omran et Virgile Lefebvre (saxophone)

Bande annonce du spectacle

Maison de la Poésie Paris – Grande salle
Du 10 octobre au 10 novembre 2007
Passage Molière
157, rue Saint-Martin 75003 Paris - Métro Rambuteau
Renseignements et location : 01 44 54 53 00
www.maisondelapoesieparis.com

Mercredi et samedi à 19 h
Jeudi et vendredi à 21 h (sauf le vendredi 19 à 19 h)
Dimanche à 17 h (relâche lundi et mardi)

"Murale" est édité chez Actes-Sud, collection « Mondes arabes », 2003.

 

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