Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CULTURE & CIE

lire      écouter  voir  sortir   personnalités           films      expos  musique    news art    romans    concerts     ...

Rechercher

CULTURE CIE & VOUS

PARTENAIRES

9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 05:13

Soyez-sympas--rembobinez-de-michel-gondry---culturecie.com.jpgActeur de théâtre, Danny Glover trouve son premier rôle au cinéma aux côtés de Clint Eastwood dans “L'Evadé d'Alcatraz” (Don Siegel), avant de se faire connaître du grand public avec “La Couleur pourpre” de Steven Spielberg.

1987 marque un tournant dans sa carrière avec la sortie de “L’Arme Fatale”, dont le succès le conduira à reprendre trois fois son rôle de coéquipier de Mel Gibson.

Acteur aux registres variés, on le retrouve aussi bien à l’affiche de purs films de genre - “Predator 2”, “Saw” - qu’aux côtés de réalisateurs plus “auteurs”, comme Wes Anderson pour “La Famille Tenenbaum”, ou Lars von Trier avec “Manderlay”. Producteur associé de “Bamako” d’Abderrahmane Sissako, il tourne la même année dans la comédie musicale à succès “Dreamgirls”.

Danny Glover, déjà réalisateur pour la télévision, s’apprête à passer derrière la caméra pour son premier long métrage de cinéma : “Toussaint”, un biopic consacré au leader de la révolte haïtienne du 18ème siècle, Toussaint Louverture.


Les films sur CultureCie...

there_will_be_blood_imagesfilm.jpgundefinednotre_univers_impitoyable_imagesfilm.jpgundefinedundefined
Partager cet article
Repost0
9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 04:38

Rappeur dès son plus jeune âge, Mos Def enchaîne les collaborations - notamment avec De La Soul - avant de s’imposer en solo sur le single Universal Magnetic. Ce premier succès est suivi d’une vraie reconnaissance au moment de la sortie de l’album du groupe qu’il forme aux côtés de Talib Kweli : Black Star.

Les années 2000 voient Mos Def enchaîner les albums à succès Black on Both Sides, The New Danger, Tru3 Magic en même temps qu’il se tourne vers le cinéma. Immédiatement repéré pour ses prestations dans “A l’ombre de la haine” de Marc Forster - un film qui vaut l’Oscar de la Meilleure Actrice à Halle Berry - et “Bamboozled” de Spike Lee, il poursuit notamment avec “Braquage à l’italienne” et “H2G2 : le guide du voyageur galactique”.

Avant “Soyez sympas, rembobinez”, Mos Def était déjà passé devant la caméra de Michel Gondry, à l’occasion du documentaire “Dave Chappelle's Block Party”. Il devrait prochainement retrouver Danny Glover, qui le dirigera dans le biopic qu’il s’apprête à réaliser sur Toussaint Louverture, créateur en Haïti de la première république noire au monde.
Partager cet article
Repost0
3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 18:01
sophie_pearls2_thumb.jpg
De l'Oural à Toronto...

Originaire de l’Oural, la famille Milman a fui le communisme pour se réfugier en Israël avant de s’installer définitivement au Canada ces dernières années. Les années formatrices de Sophie Milman ont lieu en Israël, où elle ne cesse d’écouter du jazz, et en particulier Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Ray Charles mais aussi Stevie Wonder.

L’histoire de Sophie est une véritable source d’inspiration. Après avoir émigré de la Russie vers Israël avec sa famille alors qu’elle n’avait que 7 ans, et déménagé de nouveau à l’âge de 16 ans pour commencer une nouvelle vie au Canada, la transition d’une adolescente studieuse en une ingénue de jazz séduisante était sans doute improbable.

La carrière artistique de Sophie Milman arrive presque par accident, lorsqu’elle intègre les séries jazz Real Divas coordonnées par Bill King qui allait devenir son  mentor.

Après seulement trois ou quatre performances professionnelles derrière un micro, Sophie reçoit une offre de contrat de disque qui provoque une série d’événements faisant en sorte que la belle et talentueuse artiste multilingue se retrouve rapidement sur les couvertures du Voir, du Klublife, du Wholenote et du Globe & Mail. Elle fait également parler d’elle dans des publications des quatre coins du monde, notamment dans Hello!, Q, Jazz Times, Elle Magazine et le San Francisco Chronicle, et fait des apparitions télévisées à Entertainment Tonight, CBC, CTV, la BBC, BET Jazz, NPR, et plusieurs chaînes NBC et Fox à travers les États-Unis.

"Sophie Milman", premier album...

undefinedAgée d’à peine 24 ans, Sophie Milman possède déjà une feuille de route plus impressionnante que bon nombre d’artistes ayant deux fois son âge. Son premier album éponyme, lancé en 2004, s’est vendu à presque 100 000 exemplaires à travers le monde, a atteint le Top 5 du Billboard au Canada, le Top 15 aux États-Unis, et a dominé les palmarès de jazz sur iTunes dans cinq pays différents (numéro 1 des téléchargements I-Tunes dans sa catégorie). Il a également connu un beau succès en France en 2007 et a été élu disque jazz de l’année au Canada.

Depuis la sortie de ce premier opus, la chanteuse a maintenu un rythme de tournée exigeant, jouant à guichets fermés au Canada, aux États-unis, au Mexique, au Japon et en Europe. Plus surprenant encore : la jeune jazz-woman a commencé cette carrière musicale florissante en poursuivant ses études de commerce à l’Université de Toronto !


Rapidement, Sophie reçoit une nomination aux prix Juno 2006 pour le meilleur album jazz vocal et partage la scène avec de grandes vedettes internationales de la musique telles Aaron Neville et les Neville Brothers, Chick Corea et Jesse Cook. Son retour triomphant chez elle à Toronto en octobre 2006 mène à l’enregistrement d’un mini-album (EP) disponible sur iTunes et salué par la critique, Live at the Winter Garden Theatre, qui débute en première position du palmarès dès son lancement au Canada et domine les palmarès de jazz dans de nombreux territoires pendant plusieurs semaines. C’est aussi ce qui permet à Sophie de récolter quelques-unes de ses critiques les plus élogieuses jusqu’à présent.

undefined"Make Someone happy"...

Deux ans et demi de tournée à travers le monde ont permis d’approfondir et de renforcer la collaboration entre Sophie et son groupe, mené par le multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur Cameron Wallis, et composé de Paul Shrofel au piano, de John Fraboni à la batterie et du plus récent membre, Kieran Overs à la basse. L’occasion de bâtir une relation avec les membres de son groupe et ses collaborateurs – une autre des nombreuses « premières » expérimentées au cours des quelques dernières années – a fourni un environnement propice à la création de "Make Someone Happy", son deuxième opus, qui sort fin mars 2008 en France. De l’élaboration d’un concept à l’enregistrement de l’album, Sophie et son groupe ont cultivé une atmosphère de confort et de créativité dans laquelle la jeune diva du jazz a pu exprimer son univers artistique, qui s’est fortement affirmé depuis son premier album.


La musique sur CultureCie...


the-very-best-of-diana-krall.jpg

undefinedBonamassa-2007.jpg

undefined

Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 22:25

Apprentissage traditionnel…

Né à Beyrouth, au Liban, en 1980, Ibrahim voit le jour dans un pays dévasté par la guerre civile.

Rapidement, sa famille quitte le pays et retourne en France où elle est installée depuis peu. Nourri de cette double culture, il commence l'apprentissage de la trompette à l'âge de sept ans avec son père. Ancien élève de Maurice André et professeur de trompette en région parisienne, son père fut professeur de trompette au Conservatoire National Supérieur de Beyrouth et trompette solo de l'Orchestre National de Beyrouth. Installé en France après l'éclatement de la guerre civile au Liban en 1977, il transmet à son fils la technique classique mais également la musique de sa terre d'origine.

C’est ainsi qu’il lui enseigne l’art de jouer la trompette à quarts de tons, prototype unique qu’il a lui-même mis au point à la fin des années soixante et dont il développa la technique, très différente de celle utilisée pour la trompette classique, jazz ou sud américaine.

Rapidement, Ibrahim fait ses premiers pas aux côtés de son père, en musique classique et traditionnelle arabe. Il se fait remarquer très tôt en concert à l'âge de 9 ans, quand il donne ses premiers concerts en soliste avec orchestre dans des concerti baroques de Vivaldi, Albinoni ou Purcell.

À l’obtention de son baccalauréat, Ibrahim hésite longtemps avant de renoncer à des études scientifiques. Accepté au CNR puis au CNSM de Paris, il choisit alors de se lancer dans une carrière musicale. Il y approfondit ainsi le répertoire classique, moderne et contemporain avec ses professeurs Gérard Boulanger et Antoine Curé.

Un succès immédiat…

C’est lors d'une tournée européenne qu’Ibrahim se fait remarquer en interprétant, à 17 ans, le deuxième concerto Brandebourgeois de J.S Bach. Considérée par de nombreux trompettistes comme étant l'une des oeuvres les plus difficiles du répertoire, elle se joue sur la trompette piccolo, instrument qu'Ibrahim pratique depuis l'âge de 9 ans et qui nécessite pourtant une grande maturité physique.

Il conclut ses études par l'obtention des premiers prix de trompette et musique de chambre des CNSM et CNR de Paris et reçoit 15 prix internationaux, européens et nationaux dont le 1er prix du concours NTC à Washington et le 1er prix du Concours International de Trompette de Hongrie.

Ibrahim joue régulièrement en soliste avec orchestres et en musique de chambre, et est invité un peu partout dans le monde pour des masters classes ou récitals - conférences internationale de trompette ITG de Forth Worth au Texas et de Glassboro dans le New Jersey aux Etats-Unis ; Festival Romantique de Trompette de Saint-Petersbourg ; Semaine Internationale de cuivres de Lieksa en Finlande ; au CNSM de Lyon, etc...

En 2003 et 2004, Ibrahim est nommé lauréat de la fondation française Georges Cziffra, de la fondation allemande pro-europa et arrive en tête du prestigieux Concours International de Trompette de la Ville de Paris, considéré par de nombreux professionnels de la musique comme étant l'un des deux plus grands concours de trompette classique au monde.

Son travail autour de cette trompette micro-tonale s'étend également à la musique d'avant garde, puisque depuis quelques temps, certains compositeurs ont écrit pour Ibrahim et pour cette trompette unique au monde des pièces de style contemporain où l'exploitation du quart de ton à été travaillée de façon exceptionnelle.

Une trompette polyvalente…

Multiculturel et multilingue, Ibrahim Maalouf exerce ses talents de musiciens à travers tous les genres musicaux, et avec des artistes du monde entier.

Régulièrement invité à participer aux concerts et aux albums de nombreux artistes aux styles très variés, il a notamment travaillé avec Archie Shepp en jazz, avec Mathieu Chédid dans un style plus pop, et avec Marcel Khalifé pour de la musique classique orientale. Il a également collaboré avec Toufic Farroukh en mettant sa trompette au service du jazz oriental, avec Lhasa de Sela dans un style electro world, et s’est également adapté à la jeune scène française, en travaillant avec Vincent Delerm, Thomas Fersen, Jeanne Cherhal et Arthur H mais aussi avec Enrico Macias. D’autres collaborations ont vu le jour, notamment avec Amadou et Mariam (blues africain), Rim-K, DJ Mehdi (rap), Angel Parra (musique populaire chilienne), Bumcello (electro-rock), ou encore Rictus (funk).

Depuis 2003, Ibrahim Maalouf a également composé des musiques de courts métrages, des pièces de musique de chambre et adapté des oeuvres pour la trompette. Il est également le co-fondateur de la toute jeune  'Compagnie Fahïm' avec la danseuse Fanny Coulm : ensemble ils recherchent de nouvelles façons d'aborder le dialogue entre les danses et les musiques.

undefined A 26 ans, Ibrahim Maalouf sort son premier album, « Diasporas ». L’opus rencontre un grand succès critique et son succès de prodige fait de lui un artiste qui « figure bien dans ce peloton exceptionnel de la toute nouvelle génération de solistes qui vont défendre l'art de la trompette à travers le monde », comme l’écrit J.P Mathez, rédacteur en chef et directeur du journal Suisse « Brass Bulletin », spécialisé dans les cuivres.

Un parcours à suivre…

A voir aussi sur CultureCie...

undefinedundefinedundefinedundefined
Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 14:46
titouan-lamazou.jpg
A 17 ans,Titouan Lamazou décide de partir autour du monde pour réaliser un carnet de voyage et choisit le bateau comme mode de transport en proposant ses services d’équipier sur les bateaux en escale. C’est ainsi qu’il rencontre Yvon Fauconnier en 1975, avec qui il embarque sur Vendredi 13, puis Eric Tabarly dont il sera pendant deux ans l’équipier sur Pen Duick VI.

Vingt ans plus tard, après avoir remporté le titre de champion du monde de course au large, il retrouvera sa première vocation d’artiste, publiera de nombreux ouvrages, avant de se consacrer au projet « Femmes du Monde », sur lequel il travaille depuis 2002.

Titouan Lamazou, navigateur professionnel, chronologie...

1985 : arme son premier navire, Ecureuil-d’Aquitaine I et participe à toutes les épreuves du circuit international des courses au large : le BOC Challenge, la Québec-St. Malo, la C-Star, etc

1990 : remporte la première édition du Vendée Globe, première course autour du monde en solitaire sans escale. Ce succès est suivi par la victoire en monocoque dans la route du Rhum la même année. Titouan Lamazou est sacré Champion du Monde de course au large pour la période 1986-1990.

1991 : fonde avec Florence Arthaud le Trophée Jules Verne, première course sans limite de taille pour les navires et lance la construction du plus grand monocoque de course jamais réalisé en matériaux composites, le Tag Heuer.

1993 : met fin à sa carrière de navigateur professionnel suite au nauffrage du Tag Heuer et renoue avec ses activités artistiques. Il développe parallèlement la conception d’un projet aux multiples facettes culturelles et maritimes, le « bateau atelier », une résidence océanique et itinérante ouverte aux artistes du monde entier (projet en cours).

Titouan Lamazou, artiste voyageur...

Ouvrages publiés

- "Sous les toits de terre", éditions Faucompret, 1988
- "Un hiver berbère", éditions Jeanne Lafitte, 1989.
- "Carnets de voyage 1 Egypte, Cuba, Bénin, Grèce, Japon", éditions Gallimard, 1998
- "Carnets de voyage 2 Haïti, Mali, Colombie, Russie, Indonésie", éditions Gallimard, 2000
- "Rêves de désert" avec Raymond Depardon, éditions Gallimard, 2000
- "Renaud par Titouan", éditions Gallimard, 2002
- "Congo Kinshasa", éditions Gallimard, 2001

Expositions

- "Compositions de voyage", Musée des Arts Décoratifs (Louvre), 1998
- "Le Désert", exposition collective, Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2000
- "Titouan au Congo", exposition itinérante, 2002-2006
- "Femmes d’Indonésie", Galerie Nationale de Jakarta, 2005

Sur le web…

Site officiel: www.titouanlamazou.com

Titouan Lamazou & les femmes du monde sur CultureCie...


calendrier-femmes-du-monde-de-titouan-lamazou-gallimard.jpgfemmes-du-monde-de-titouan-lamazou.jpgLes-femmes-du-monde-par-titouan-lamazou---gallimard-jeunesse---culturecie.com.jpgundefined









Portraits & interviews d'artistes sur CultureCie...


undefinedpenck-20photo.jpg
undefinedundefined





Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 01:24
lavallette.jpg
Au début des années 80, Zoom et Libération publient le travail d'Yves Lavallette et ouvrent la voie à une collaboration suivie, en France et à l’étranger, avec les magazines les plus prestigieux tels que Vogue, Harper’s Baazar, l’Officiel, Pictured, Max, Elle, Marie Claire ou Jalouse… Pour de nombreux clients, le photographe prend en charge la direction artistique de toutes ces réalisations.

Ses travaux personnels sont exposés dans différents musées
et sont présents dans des collections nationales et internationales, dont celles du Centre National de la Photographie, de la Bibliothèque Nationale de France, du Musée de L’Elysée à Lausanne ou du Centre International de l’Estampe à Lyon. Publiés dans des revues telles que Vis à Vis International et Dada, le travail d'Yves Lavallette est diffusé dans le monde entier.

En septembre 2000, France 3 réalise et diffuse un film sur son travail grand format. En 2004, Aéroport de Paris lui consacre une exposition. En 2005 il réalise le livre "Asian", produit en Chine et au Tibet. Fin 2005 Yves Lavallette participe à l'émission de radio sur BFM consacrée à la mode en Chine. En 2006 la chaîne de télévision Fashion TV réalise et diffuse deux films sur son travail en studio.

Partager cet article
Repost0
29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 00:10
BovePortrait.jpg
Recommandé par Becket (« Il a comme personne le sens du détail touchant »), publié par Colette, suscitant l’admiration de Rilke, Emmanuel Bove (1898-1945) sort à intervalle régulier de l’oubli pour mieux y replonger à chaque fois. Et de demeurer l’un des secrets les mieux gardés de la littérature française du XXe siècle. Aujourd’hui, Bove ne réunit que des lecteurs inconditionnels qui forment une sorte de confrérie, qui, jalousement, garde ce secret.

La lecture de Bove ne laisse pas insensible. Des livres tels que « Le Piège » (1945), « Le Pressentiment » (1935) et surtout du premier que l’auteur ait écrit, « Mes Amis » (1924), font résonner en nous ce qu’il y a de plus profond, donc de plus refoulé, « à ce qu’il y a en nous de plus abandonné » selon la formule de Jean Cassou . Le journaliste Gilles Tordjman quant à lui résume très bien tout le propos de Bove lorsqu’il dit que « l’écrivain ne parle que d’une chose : de l’écart jamais comblé entre le désir d’exister et l’impossibilité d’être ».

Ainsi, les quarante et quelques romans de Bove forment un seul et même livre, dont le héros se sait pris au piège. A la fois victimes et responsables de leur sort, les personnages de ses romans forment une sorte de miroir de la condition humaine, nous renvoyant sa part d’inéluctable misère et de lâcheté, toutes classes sociales confondues.

En ce début de XXIe siècle qui ressemble davantage à une fin de siècle, la lecture de celui qui, mieux que personne, a su peindre le malheur ontologique de l’homme et la fatalité du désastre qui pèse sur sa vie prend tout son sens. Reste que mettre la main sur un livre de Bove n’est pas toujours aisé, tant les rééditions sont irrégulières et limitées. Déjà, en 1971, le poète belge Christian Dotremont lançait cet appel  : « La lecture d’Emmanuel Bove est nécessaire […] Or les livres d’Emmanuel Bove deviennent rares, ne sont pas proposés au public. Harcelons les libraires, harcelons directement les éditeurs. Vive Emmanuel Bove ! ». Pour que, trente ans plus tard, cet appel ne résonne pas dans le vide, vous savez donc ce qu’il vous reste à faire...

Sur le web...

www.emmanuel-bove.net

Partager cet article
Repost0
27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 22:00
nadia_kamel_by_gilles_perrin.jpg
Nadia Kamel est née en 1961 au Caire, où elle vit et travaille actuellement. Fille de journalistes politiquement engagés, Nada Kamel a grandi dans une famille progressiste aux accents communistes, également passionnée d’arts et de culture populaire.

Elle étudie la microbiologie et la chimie avant de se consacrer entièrement au cinéma, à partir de 1990. Assistante de divers metteurs en scène, dont Atteyat, El-Abnoudy, Youssef Chahine et Yousri Nassrallah, elle acquiert de l’expérience dans la réalisation de films et de documentaires.

Salade-Maison---salata-baladi-de-Nadia-Kamel---affiche-du-film-documentaire---culturecie.com.pngQuand elle commence à travailler sur son propre projet en 2000, elle découvre combien il est difficile de percer en tant que jeune réalisatrice inconnue, et fait face à de nombreux obstacles dans sa recherche de producteurs, car elle travaille sur des thèmes peu conventionnels : son ambition est de raconter l’histoire d’un enfant apatride, et de remonter sur les traces d’un passé cosmopolite afin de répondre aux questions enfantines de son neveu sur son identité. Devant les réalités du métier, elle prend le risque de produire elle-même son film, qui traite de sujets tabous, confinés à des thèmes marginaux par le discours égyptien traditionnel.

Son premier film, « Salata Baladi », a donc été produit dans un esprit d’indépendance totale. Après cinq ans de travail solitaire, « Films d’Ici » et « Ventura Films » l’ont rejointe en tant que co-producteurs lors de la phase de post-production du documentaire, qui tente de promouvoir le siècle d’une Egypte cosmopolite.

Sur le web...

Le blog de Nadia Kamel (anglais et arabe)

A lire aussi sur CultureCie...

"Salata Baladi", le film & la critique (cinéma)

L'interview de Nadia Kamel

Retours sur la renaissance d’un mythe et de ses réalités (la tribune)


Au cinéma & sur CultureCie...

undefinedundefinednotre_univers_impitoyable_imagesfilm.jpgundefinedundefined
Partager cet article
Repost0
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 16:09

Denis Lavant : L’acteur fétiche de Léos Carax ("Boys meet girls", "Mauvais Sang", "Les Amants du Pont-Neuf") a joué, au théâtre comme au cinéma, sous la direction de Bernard Sobel, de Lukas Hemleb, de Jacques Nichet, de Claire Denis, etc. Il a tenu le rôle du prince Mychkine dans "L’Idiot, dernière nuit", de Zéno Bianu. Littéralement habité par la poésie, il multiplie rencontres, lectures et performances. En 2008, il est à l'affiche de "La Constellation des voix", un projet polyphonique écrit par Zéno Bianu et mis en scène par Claude Guerre.
Partager cet article
Repost0
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 15:20
 
Claude Pélieu est un poète et plasticien français né à Beauchamp (Val de Marne) en 1934 et mort en 2002.

En 1963, accompagné de sa femme Mary Beach il part s'installer aux Etats-Unis où il fréquente les écrivains de la Beat Generation. On doit à Claude Pélieu et Mary Beach les premières traductions françaises d'écrivains comme William S. Burroughs, Bob Kaufman, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Ed Sanders pour les éditions Christian Bourgois.

Mais Claude Pélieu est aussi l'auteur d'une œuvre poétique abondante. A Paris, il fut influencé par les surréalistes, puis, après ses rencontres avec les poètes de la beat generation, il adopte la technique du cut-up avant de personnaliser son style. Il est considéré comme le seul poète beat français. Claude Pélieu pratiqua le collage pendant plus de cinquante ans.

Bibliographie...

"Ce que dit la Bouche d'ombre dans le bronze-étoile d'une tête", suivi de "Dernière Minute électrifiée", Le Soleil Noir, 1969
"Le Journal blanc du hasard", 1969
"Journal : embruns d'exil traduits du silence", 1971
"Jukeboxes", 1972
"Tatouages mentholés et cartouches d’Aube", 1973
"Kali Yug express", 1974
"Coca néon arc-en-ciel polaroïd", 1976
"Trains de nuit", 1977
"Dust bowl Motel Poems", 1979
"Pommes Bleues électriques", 1979
"Xerox blues", 1982
"Indigo express", 1986
"Koans & Haikus", 1988
"Légende noire", 1991
"Dear Laurie : un miracle endormi dans un taxi", 1996
"Et vous aurez raison d'avoir tort !" (textes 1971-1977), 1996
"Soupe de lézard", 2000

Au programme du Festival Jazz Poésie 2008...

Le projet "Ni plus ni moins" sur les poèmes de Jean-Luc Debattice, mercredi 12 mars
Une soirée "Fou-L’Art-Noir" consacrée à plusieurs extraits de textes choisis dans les romans et poèmes de Yves Buin, jeudi 13 mars
Une création sur un texte de Zéno Bianu en hommage à Chet Baker, "Déploration de Chet Baker", vendredi 14 mars
La création "Je suis les racines rouges du ciel", poème de Claude Pélieu, samedi 15 mars
 
A noter...

Festival Jazz Poésie

Avec les auteurs
Yves Buin, Zéno Bianu, Jean-Luc Debattice, Claude Pelieu
Les musiciens
Françoise Toullec (piano), Ann Ballester (piano), Steve Potts (saxophones), Noël Mc Ghie (batterie), Jean-Luc Ponthieux (contrebasse), Mimi Lorenzini (guitares)
Les récitants
Jean-Luc Debattice & Zéno Bianu

Du 12 au 15 mars 2008

undefined Maison de la Poésie de Paris
Passage Molière
157, rue Saint Martin
75003 Paris
Métro : Rambuteau / Les Halles

Prix des places
Plein tarif : 20 €
Tarifs réduits : 15 € (+ de 60 ans/collectivités/habitants des 3e et 4e/groupes d’amis) ; 10 € (- de 30 ans/dem. d’emploi/intermittents/groupes scolaires/dernier mercredi du mois/Pass Poésie)

Renseignements / réservations : 01 44 54 53 00
www.maisondelapoesieparis.com

Egalement à la maison de la poésie...

undefinedundefined






Partager cet article
Repost0