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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 03:35
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"Vivre c'est être en infraction.

A une règle ou à une autre règle.
Il n'y a pas d'alternatives : ne rien enfreindre, c'est être mort.
La réalité est infraction.
L'irréalité l'est aussi.
Et entre les deux flue un fleuve de miroirs qui ne figure sur aucune carte.
Dans ce fleuve toutes les règles se diluent, toute infraction devient un autre miroir."

Roberto Juarroz, « Fluye un rio »


À la demande d'Astrid Rostaing, jeune commissaire d'exposition, Dide investit la galerie Mycroft du XIème arrondissement, du mardi 5 au mardi 12 février 2008 pour une exposition qui s'articule autour de trois cycles photographiques – et trois langues : « Une histoire d'images » , « Burano passaggio d'ombra » et « Alone together ». En hommage au poète
Roberto Juarroz, eaux, flous et brumes célèbrent le vague du délit... de la création ?

Dide-expo-2008---Culturecie.com.jpgL’exposition tire son titre d'un poème de l'écrivain espagnol Roberto Juarroz, auquel Dide, la commissaire et les invités ont voulu rendre hommage : « Fluye un rio ». Hommage à la transgression artistique et à la force de la liberté, le poème célèbre un fleuve dans lequel « toutes les règles se diluent » : si « vivre, c’est être en infraction », il y aurait un cours d’eau où « toute infraction devient un autre miroir »… s’agirait-il de l’art ?



« Une histoire d'images »...

Dide reprend une partie des images qu'il avait présentées cet été aux Arques dans le Lot, lors de l'exposition collective « Lost 2007 ». Il y avait été invité en résidence par la directrice du Centre international d'art et du paysage de Vassivière, en compagnie de Koo Jeong-A, Laurent Grasso, Massimo Grimaldi, Guillaume Leblon et Claude Levêque, et avait investi avec ses travaux le Centre d'art contemporain ainsi que les maisons du village. L'artiste avait progressivement introduit dans la vie quotidienne des villageois une série d'images mystérieuses : en les envoyant par la poste à chacune des maisons au début de la résidence, puis en les exposant durant tout l'été au Dide-3-CultureCie.com.jpgMusée Zadkine et aux Ateliers du centre contemporain.

D'un côté c'était le statut même des images et leur fonction de support véhiculant une pensée qui avaient ainsi été interrogés, de l'autre les tirages, distribués aux habitants tout au long de la résidence, avaient fonctionné comme un ancien et mystérieux alphabet à décrypter. L'écrivain et philosophe Federico Nicolao prépare d’ailleurs aujourd’hui un livre sur cette expérience et les réactions des habitants: « Une histoire d'images ». Il en présente le projet lors de l'exposition parisienne le 7 février à 19 heures et retrace l'aventure des images distribuées dans le village et montrées pendant l'exposition aux Arques.


« Burano Passaggio d'Ombra » (1998 - 2007)...

« Burano Passaggio d'Ombra » est l’un des chantiers de recherche du photographe qui aime laisser mûrir ses projets pendant plusieurs années avant de les fixer dans une forme définitive. Dide ne livre donc ici qu'un avant-goût d'un travail encore en cours qui devrait, une fois terminé, prendre la forme d'un moyen-métrage. Né d'un récit de Federico Nicolao (écrit en 1997 et pensé initialement pour accompagner le livre d'un autre photographe), « Burano passaggio d'ombra » est un ensemble d'images à concevoir comme une suite de notes sur la couleur et d'observations sur la présence de l'homme dans l'espace d'une petite île mythique de la lagune vénitienne. Bien d'autres artistes – de Fredrick Rolfe à Hemingway en littérature, de Daniel Buren à Gabriele Gelatti en photographie – ont affronté ce sujet et avec eux se mesurent des millions de touristes qui, chaque jour, arrivent sur l'île avec les Vaporetti munis de leurs appareils photos.

Dide-5-Burano-Passagio-d-ombra---culturecie.com.jpg Nombreux sont les regards, d'amateurs ou d'artistes plus ou moins célèbres, qui se sont confrontés, dans le contexte de l'île, à un environnement fort particulier car les habitants de Burano peignent eux-mêmes depuis des siècles leurs maisons avec des couleurs très singulières. L'effet qui s'en dégage est toujours très surprenant. Contraints par le climat de renouveler continuellement les façades de leurs immeubles, les habitants donnent par la couleur une identité particulière à leur village qui vit aussi de la présence et la venue de l'homme dans ce paysage. Quelques-unes des photographies recueillies ces dix dernières années sur l'île sont aujourd'hui montrées. Federico Nicolao introduit vendredi 8 février à 19 heures son travail d'écrivain sur cet ensemble ainsi que le projet de film.

« Alone together »
(1999 - 2007)...

dide-alone-together---culturecie.com.jpg Dide présente ici aussi des images tirées du chapitre 5 d'un autre de ses cycles photographiques: « Alone together » - « Seuls ensemble ». Inspiré dans son titre d'un morceau de Chet Baker, cette série de portraits essaie de capter à la fois la solitude et l'accord qui se cacheraient toujours au sein de chaque image.

A noter...

Exposition de Dide « Fluye un Rio »
Commissaire : Astrid Rostaing

Du mardi 5 février au mardi 12 février, de 15h à 19h

Mycroft
13 rue Ternaux - 75011 Paris
www.mycroft.com.fr

Les expos du moment...

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 02:49
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A l'occasion de la Saint-Valentin, la galerie Chambre avec vues a pensé à vous. On a envie de dire... "à tout"! Mais à vous, Messieurs, qui manquez d'idées peut-être. Ou à vous Mesdames, pour de belles surprises. Du vendredi 8 au dimanche 10 février, des tirages d'exception à des prix très abordables seront en vente. Quoi de plus beau qu'une oeuvre originale pour parler d'amour ?

On ne pense pas assez souvent à offrir de l'art: par manque de réflexe et... par peur de l'addition ! Pourtant, au lieu de se cantonner aux musées pour se cultiver et aux boutiques pour "se dépenser", on devrait aller fouiner un peu plus souvent dans les galeries. Certes, ce n'est pas toujours abordable, mais il est des cas... d'exception ! La preuve: des tirages de Marie Babey, Sabrina Biancuzzi, Jean-Marie Francius, Saba Lang, Carole Magnouac, Ambroise Tézenas et autres Alexeï Vassilev ou Yutaka Yamamoto sont en vente pour des sommes allant de 65 à 800 euros. De quoi s'offrir un sacré coup de foudre.

undefinedLa sélection de Chambre avec vues, vous le savez, est l'une de nos favorites: un regard franchement photographique, des natures mortes, de l'abstrait ou du sexy... la sélection puise dans tous les genres de la photo contemporaine et toujours, le regard est pertinent, incisif, à la fois actuel et atemporel. Notre plus grand coup de foudre, ce furent ces anges tombés du ciel de Jean-Marie Francius: des épaules angéliques, des dos féériques, des portraits... simplement magiques. Mais il y a eu aussi Vanessa Franklin, Pietro Bologna, Yuki Onodera et bien d'autres.

On vous conseille vivement le détour, ne serait-ce que pour découvrir l'expo du moment, "on fait comme on a dit", de Frédéric Marsal. Alors... on fait comment ?

Avant-première & retours...

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Patricia Canino, Jean-Claude Mougin, Ambroise Tézenas & Yutaka Yamamoto

A noter absolument...


undefinedVendredi 8, et samedi 9 février de 12h à 19h30
Dimanche 10 février de 14h à 19h

Galerie Chambre avec Vues
56 bis rue des Plantes 75014 Paris
01 40 52 53 00
www.chambre-avec-vues.com


Chambre avec vues sur CultureCie...

"Nos vues sur une galerie"

"Chambre avec vues, des horizons insoupçonnés"

Les expos du moment...

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 00:28
Petitteville.jpg

Ils sont photographes, chefs opérateurs, réalisateurs. Ils jouent avec les images, les cadrages, les champs… pour des publicités. Ils capturent dans un temps donné avec la vidéo, dans l’éternité ou l’instant volé avec la photographie. Quatre artistes de l’image sont réunis à l’Espace Beaurepaire pour « Hors champ – hors temps », une exposition de photographies consacrée à des coulisses : les coulisses d’un autre regard, celui qui n’est plus pressé par le tournage, celui… d’un autre temps.

Mendoza2.jpgC’est ici et maintenant. Switch in. Ici un réalisateur, puis un autre. Là un chef opérateur, un autre encore ; là un graphiste… Ici, souvent, il manque le temps pour que leurs regards se croisent. Maintenant, le flot des images. Vingt-cinq dans cette seconde que multiplient les heures et les jours. Ici et maintenant, comme une addiction, le rythme des films publicitaires fabriqués par leurs yeux. Leurs yeux dans l’étau d’un scénario, d’un client, d’un rendu, d’un contrat et du temps qui presse.

Et puis... Hors champ hors temps. Switch Out. L’image qui s’arrête. Mêmes personnages. Cinq regards posés, comme on pose son bagage pour reprendre son souffle. Loin des caméras, avec dans la pupille le désir de capturer la 26ème image d’une seconde qui n’en finirait plus. Alors, loin des écrans, pour épouser les tirages papier, passent une caravane en hiver, des créatures de charme inanimées, une prison ouverte à la poussière et à la rouille, une forêt d’un genre mystique, des beautés comme blessées... hors champ / hors temps, cinq regards parallèles, réunis autour de la 26ème image, délivrés intacts par quatre photographes de Tempesta, producteur de films publicitaires.

Un temps à prendre.

Tempesta.jpgA noter...

Exposition photographique "Hors champ - hors temps"

Photographies de Mathilde Jouannet – Mendoza Steeven Petitteville - Jean-Pierre Philippot & Bernard Stulzaft

Du 8 au 16 février 2008 de 12h à 20h
Vernissage le vendredi 8 février à partir de 18h30


Espace Beaurepaire
28 rue Beaurepaire 75010 Paris
M° Jacques Bonsergent ou M° République
01 42 45 59 64

www.espacebeaurepaire.com
www.tempesta.fr


Les expos du moment sur CultureCie...

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 00:45
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Une série de photographies de Harald Gottschalk sont exposées pendant une dizaine de jours  à l'Association Culturelle Franco-Japonaise, dans le premier arrondissement, à Paris.

Les travaux de Harald Gottschalk sont régulièrement présentés en France et à l’étranger lors d’expositions et de salons internationaux, sa dernière exposition en date à Paris étant la FIAC en 2007.

C'est vrai, "la démarche d’Harald Gottschalk s'apparente à une démarche poétique. Bien au-delà d'un inventaire descriptif, il s'emploie à sortir l'objet de son contexte anecdotique et fonctionnel. Il le révèle dans sa puissance évocatrice. C'est par le biais du cadrage, de la couleur, de différents supports et de formes allant jusqu’à l’abstraction qu’Harald Gottschalk ouvre les portes de l’imagination."

Instruments de musique, textures ou femmes, ses objets photographiques jouent avec le grain, la couleur, le flou et la distance. Papiers de verre sculptés, natures mortes colorées ou nus retravaillés et épurés forment une oeuvre douce dans laquelle le photographe s'amuse constamment à bouleverser les images que nous avons des sujets et des objets photographiés. Une exposition à voir.
Lire l'interview...

A noter...

Harald Gottschalk (Poésie et calligraphie : Isamu Asakura)

Association Culturelle Franco-Japonaise de TENRI
Espace Culturel Bertin Poirée
8-12 rue Bertin Poirée 75001 Paris

Du 5 février au 16 février 2008
Du lundi au vendredi de 12h à 20h, samedi jusqu'à18h30 (le 16 février jusqu'à 17h)
Vernissage : mardi 5 février 2008 de 17h30 à 20h

Ouverture : lundi de 12h à 20h / mardi - vendredi de 10h à 20h / samedi de 10h à 18h30
01 44 76 06 06

Sur le web...

Site officiel de l'association: www.tenri-paris.com
Site officiel de l'artiste: www.haraldgottschalk.com (ravissant)

Les expos du moment sur CultureCie...


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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 20:45
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Sophie Ristelhueber expose ses photos à la galerie Catherine Putman du 2 février au 22 mars 2008.

A noter...

40 rue Quincampoix 75004 Paris
01 45 55 23 06

Vernissage le 2 Février 2008
Du 2 février 2008 au 22 mars 2008
Du mardi au samedi de 14h à 19h et sur R.V.

www.catherineputman.com

Sculptures, photos, pop art & cie sur CultureCie...

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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 08:33
robert-adams--on-the-edge.jpg
La fondation Cartier présente, pour la première fois en France, les oeuvres récentes du photographe américain Robert Adams, jusqu’au 27 janvier. Connu pour ses travaux sur la décrépitude du paysage américain, il surprend en livrant un véritable hymne à la nature et à l’art.

« On the Edge » : nous sommes dans l’extrême ouest américain, dans l’Etat de l’Oregon où vit Robert Adams. L’exposition, entièrement conçue par l’artiste, réunit environ cent cinquante photographies extraites de trois séries, prises entre 1990 et 2003. Ces séries sont divisées en deux parties qui confrontent deux types de paysage : en se tournant vers l’est, Robert Adams a photographié les vestiges d’une forêt primitive, ravagée par les coupes claires de l’industrie. Tandis qu’en se tournant vers l’ouest, il a photographié le Pacifique, barrière devant laquelle les aventuriers de la conquête de l’ouest n’ont pu que s’arrêter. Fidèle à son travail et à sa pensée qu’il a développés à travers de nombreux ouvrages depuis 1970, Adams tourne le dos à la tradition du paysage sublime américain et opère une déconstruction du mythe de l’Ouest sauvage, loin des clichés sur l’Amérique des grands espaces. Nous sommes en effet loin des paysages grandioses d’Ansel Adams !

Que nous donne t-il ainsi à voir ? Les traces ou plutôt les vestiges d’une des plus belles forêts pluviales du monde. Cette dénonciation écologiste l’a fait se ranger parmi le groupe des « New Topographics », du nom de l’exposition à laquelle Adams et d’autres photographes comme Lewis Baltz ou Frank Gohlke ont participé en 1975 à Rochester. Ils dénonçaient les saccages des paysages naturels causés par l’homme. Cette première partie est sans doute la plus difficile à appréhender : les photographies de petit format, en noir et blanc, se suivent et se répètent de manière assez monotone. Leur austérité, l’apparente distance vis-à-vis du sujet, la bi-dimensionnalité affirmée, la neutralité elle aussi apparente font penser à la photographie de style documentaire, objective et neutre. Mais il y bel et bien une personne derrière la caméra ! Cette simplicité des moyens est en effet mise au service de la dénonciation, de la révélation de ce que nous ne voyons pas.

robert-adams-on-the-edge-oregon.jpgSes oeuvres acquièrent un véritable souffle lorsque le photographe se tourne vers l’océan, et c’est avec cette magnifique série qu’il nous émeut, dépassant le discours écologiste convenu. Toujours pas de grandiloquence cependant : il faut se rapprocher et surtout prendre son temps pour apprécier toute la beauté de ces oeuvres. Car il s’agit bien d’une recherche de la Beauté et de la Forme chez Adams. Abandonnant en effet la clarté de ses débuts, il joue ici avec les ombres et les lumières dans de très subtils dégradés de noir et de blanc. Le rendu du mouvement des vagues, des matières et des détails, en particulier pour les transparences et les reflets sur l’eau, leur confère une véritable qualité picturale. Ses ciels sont aussi beaux que ceux d’Alfred Stieglitz qu’Adams admire tant !

Ses cadrages créent des sortes de compositions abstraites dont les éléments varient peu, à la manière des natures mortes cubistes. C’est peut-être là que l’on saisit le mieux la démarche d’Adams : la beauté est « synonyme de la cohérence et de la structure sous-jacentes à la vie ».

La beauté selon l’artiste a une valeur salvatrice contre la propagation du mal et de la laideur. Tout en nous amenant à prendre nos responsabilités, il nous invite au recueillement et nous offre une réflexion sur le passage du temps, avec ses résonances mélancoliques. Et c’est avec quelque regret que l’on doit s’en séparer…

A noter...

Robert Adams
“On the Edge” à la Fondation Cartier, jusqu’au 27 janvier inclus.

Fondation Cartier
261 bd Raspail 75014 Paris
Métro Raspail

Exposition ouverte tous les jours sauf le lundi de 11h à 20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

www.fondation.cartier.com


Deux livres liés à l'exposition sont en vente à la fondation : « Time Passes » et « En longeant quelques rivières ».

Les expos sur CultureCie...

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 00:47
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Après une exposition consacrée à l'envers du décor de "Blueberry nights", Colette reste dans des expos résolument cinématographiques. Pour la première fois, un ensemble de photographies réalisées en 1967 sur le tournage de la fameuse « Planète des Singes » est exposé à Paris. Prises par le célèbre photographe de l'agence Magnum Dennis Stock, les photos sont de véritables bijoux. Avis aux amateurs, et aux collectionneurs: c'est chez Colette, du 7 au 26 janvier 2008.

A noter...

Exposition Dennis Stock « Planet of the Apes », du 7 au 26 Janvier.
12 tirages argentiques d’après les négatifs originaux, 24 x 30 cm.
Edition limitée de 12 exemplaires signés et numérotés. 12.000,00 euros.


Chez Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris
Tel : 01 55 35 33 90
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
Métro Tuileries ou Pyramides

Dennis Stock sur CultureCie...

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Les expos sur CultureCie...


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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 05:49

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Des livres pour tout sujet. Des livres pris en photo. Rangés, dérangés, dans leurs bibliothèques, ils nous font de l'oeil. C'est quoi, des livres dans des bibliothèques ? La littérature enfermée dans un objet, objet sacré, objet affectif, objet plein de secrets, le livre ne dévoile rien de l'art de visu... ah bon ? C'est pourtant l'objet des préoccupations de Frédéric Lebain, photographe, qui expose pendant un mois à la galerie Philippe Chaume, à Paris. Lire la suite...

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"Your forest is my forest?" rassemble les travaux de trois artistes aux salaisons de Romainville du 11 au 27 janvier 2008. Une jolie mise en relief de ponts, à travers de photographies simples, mettant en scène la nature sous un triple regard. Lire la suite...


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Le cycle d’expositions "Neutre intense", inauguré avec Mitim, entend explorer la possibilité d’un paradoxe : l’intensité du neutre. Cette hypothèse se réfère à une série de cours, intitulée "Le Neutre", donnée par Roland Barthes en 1978. Lire la suite...


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Une trentaine de petits tirages argentiques en noir et blanc
de Frédéric Marsal, dont quelques clichés totalement inédits,
sont réunis sous le titre « on fait comme on a dit … », du 11 janvier au 16 février 2008, à la galerie Chambre avec vues. Lire la suite...

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A l’occasion du centenaire de la commercialisation de l’autochrome, premier procédé industriel de photographie couleur inventé par les frères Lumière, l’exposition "Paris en couleurs", organisée à l'Hôtel de Ville, dévoile au public 300 photographies inédites de la capitale. Lire la suite...




Mais il y a aussi de la peinture, en janvier, sur CultureCie...


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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 19:02
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Des livres pour tout sujet. Des livres pris en photo. Rangés, dérangés, dans leurs bibliothèques, ils nous font de l'oeil. C'est quoi, des livres dans des bibliothèques ? La littérature enfermée dans un objet, objet sacré, objet affectif, objet plein de secrets, le livre ne dévoile rien de l'art de visu... ah bon ? C'est pourtant l'objet des préoccupations de Frédéric Lebain, photographe, qui expose pendant un mois à la galerie Philippe Chaume, à Paris.

La bibliothèque stocke.
Dans des bibliothèques publiques, dans des bibliothèques particulières, les livres sont conservés, plus ou moins ordonnés. Classés parfois. Ils attendent la prochaine recherche ou le prochain enfant, le prochain étudiant ou le moment propice. On accumule nos livres comme des maniaques, des fous de la consommation mais... quelle consommation ? La lecture ! Alors, quelle forme prend-elle, cette consommation, quand elle n'est pas en train d'être dévorée, quand elle attend, quand le plaisir se conserve ou... s'oublie ?

"Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es", dit en filigrane le regard de Lebain. Dans l'intimité des bibliothèques contemporaines, Frédéric Lebain capte des géantes de papier et dresse le portrait de ses propriétaires à travers des titres, et des décors. "Les soucoupes volantes ont atterri", "Le temps des modernes" ou encore "Supprimez vous-même vos douleurs par simple pression d’un doigt", autant de titres qui peuvent refléter la convention ou l'intimité, le snobisme ou l'amour.

Une bibliothèque, c'est un monde. Un univers. Une scénographie. Un décor. Un rapport aux livres, à la littérature ou aux sciences humaines, sociales... au savoir. Au plaisir. A la culture. Et un rapport à la culture n'est jamais anodin. C'est une relation particulière à un universel à la fois élitiste et populaire. Car la culture, la culture est sans doute ce qui nous distingue de l'état de nature, oui, mais la culture, en plus d'être proprement humain, est peut-être ce qu'il y a de plus nécessaire et de plus inutile. Comme la philosophie. Comme le concept. Il en faut, de la patience, pour apprendre. Apprendre à lire, apprendre une langue, apprendre un jargon. Mais la culture nous rend bien cette peine. Elle devient vite absolument nécessaire: vite, on a "soif" d'art, "besoin" de lire, il faut se "nourrir" du monde qui nous entoure. Camille Laurens en parle bien, de ces crises de boulimie là. Mais pourtant, la plupart du temps, la plupart des livres dorment.

Où sont-ils, quand ils dorment? Comment dorment-ils? Allongés? Debout? En équilibre? Ces "bibliothèques" reflètent le rapport de leurs propriétaires à l'esthétique du lieu, mais peut-être aussi à l'esthétique tout court: quelle philosophie se cache, derrière l'art ? Et est-ce qu'il est toujours question d'amour des mots, vraiment ? Quand les bibliothèques se révèlent n'être que de creux avatars en bois, le cliché ironique de Lebain fait sourire.

On n'a pas encore vu l'expo, mais on est vraiment très emballé par l'approche. L'idée est aussi évidente qu'originale.

20080110-Fred-Lebain-Bibliotheques.jpgA noter...

Courtesy Galerie Philippe Chaume
9 rue de Marseille 75010 Paris
00 33 (0) 1 42 39 12 60

Exposition du vendredi 11 janvier au samedi 16 février2008
Du mardi au samedi de 12h à 19h30

Sur le web...

info@galeriephilippechaume.com
www.galeriephilippechaume.com


A voir aussi sur CultureCie...

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 07:26
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"Your forest is my forest?" rassemble les travaux de trois artistes aux salaisons de Romainville du 11 au 27 janvier 2008. Une jolie mise en relief de ponts, à travers de photographies simples, mettant en scène la nature sous un triple regard.


Espace auto-géré, les salaisons ont ouvert leurs portes à Romainville en septembre 2007 pour une première année d’expositions, de spectacles et de rencontres. Les trois artistes photographes qui le dirigent travaillent en collaboration avec d’autres artistes dans un esprit d’ouverture et de liberté et dans l’espoir de créer des rencontres, d’offrir des possibilités nouvelles.

Trois expositions dans une exposition, "Your forest in my forest?" rassemble le travail de trois artistes qui s’efforcent de construire des univers singuliers, à la fois autonomes et ouverts à l’interprétation. Faire entrer ces trois univers dans un même espace, c’est parier sur des liens possibles, sans forcer aucun d’entre eux à céder complètement la place aux autres.

Emilie Benoist, artiste française, joue des données scientifiques dont elle altère le sens, semant le doute. Résultat d’un travail en résidence en Inde, "Cellula Phantastica" (2007) mêle formes humaines, minérales, végétales et architecturales. Arbre-monde silencieux, elle ouvre à une myriade d’univers cachés, micro-entités à la fois oniriques et urbaines, naturelles et utopiques.

Gregg Smith, vidéaste sud-africain résidant à Paris, construit des décors à ses personnages et à ses dialogues, qui racontent des moments de vie où la civilité frise l’artificialité. C’est que l’on ne peut jamais être certain que la douceur des dialogues ne cachent pas quelque violence ou intention qui nous aurait échappée. C’est toute la force de la danse qui, du mouvement erratique au pas léger, met en scène cette incertitude.

Ryo Suzuki, artiste japonais résidant à Paris, et Shungetsu Nakamura, maître d’Ikebana résidant à Tokyo, jouent sur le regard que nous posons sur la nature. Chaque élément de "My Forest in your forest" s’attache à la nature lorsqu’elle échappe à notre contrôle et à la relation ambiguë que l’homme entretient avec elle. Les paysages bucoliques mêlent distance du regard et univers séducteur de l’artifice. Rien n’est jamais tout à fait naturel et toujours nos fantasmes, incarnés par quelque fleur de plastique, informent notre regard.

Emilie-Benoist--Cellula-Phantastica--2007.jpgA noter...

Du 11 au 27 janvier 2008
Sur une proposition d’Aude Tincelin

Les salaisons
25, avenue du Président Wilson
93230 Romainville
Entrée libre

Samedi et dimanche de 15h à 18h
et sur rendez-vous au 06 01 83 79 28
Direction : Laurent Quénéhen, Aude Tincelin, Aurélie Veyron

Informations complémentaires sur www.salaisons.org

Les expos sur CultureCie...


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