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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 00:51


« Le retour de la pop à émotions »

“Fractured Life”, du groupe anglais Air Traffic, est un premier album de rock atmosphérique purement et simplement... incontournable ! De l’euphorie sexuelle de “Charlotte” à l’introspection rigoureuse proposée par “Empty Space”, le disque est une expérience à lui seul. Tour à tour angoissé, exhubérant, assuré ou dépité, le groupe propose un album rock branché qui surfe sur le courant alternatif. Un opus qui chante la vie fracturée, où les hauts et les bas s’entrechoquent de manière souvent déconcertante.

Une musique d’une telle honnêteté et d’une telle justesse ne peut être née que d’un esprit dissident. Et le moins qu’on puisse dire est que “Fractured Life” n’a pas le son d’une scène spécifique. Air Traffic vient de nulle part et ne se réfère à aucun groupe. Comme Radiohead, originaire d’Abingdon, ou Muse, de Teignmouth, Air Traffic est un produit improbable de Bournemouth, ville côtière du Wessex qui ne brille pas exactement par sa tradition rock. Comme le précise Chris Wall, chanteur et principal compositeur du groupe, “il n’y a pas de salle de concert, et aucune pression pour appartenir à un courant. Idéal pour développer son propre style !”

Air-Traffic-6.jpg Au départ, le style de Chris Wall s’est surtout nourri de ses racines celtiques. Ses parents sont nés et ont grandi en Irlande, et son oncle, le célèbre chanteur folk Jimmy McCarthy, habite toujours à Cork. “Lorsque j’avais seize ans, je voulais être comme lui” se souvient Chris Wall. Particulièrement précoce au plan musical, il a appris seul la guitare et le piano. Il a ensuite joué de la flûte et du saxophone dans le Southern Youth Orchestra, mais n’avait aucune ambition musical : “je préférais traîner sur la plage, avoue-t-il, et faire du surf. Je n’allais jamais aux concerts et n’achetais pas beaucoup de disques.”

Chris Wall a commencé à jouer en groupe en 2003, après une première prestation à un concert d’école. Sa reprise solo de “Go To Sleep”, de Radiohead, a attiré l’attention du batteur David Jordan et du guitariste Tom Pritchard. Air Traffic a d’abord existé parallèlement aux études et n’est devenu une affaire sérieuse qu’en 2005, année que Chris Wall a passée à voyager. Atteint de curiosité nostalgique alors qu’il résidait dans une ville de surf en Australie, il a téléchargé quelques titres de son ancien groupe puis a eu une véritable révélation : “j’écoutais ‘Charlotte’ comme si je ne l’avais jamais entendue avant, comme si Dave et moi ne l’avions pas écrite. C’est alors que j’ai réalisé à quel point c’était une chanson spéciale.”

Le groupe a alors décidé de reprendre du service et de recruter un bassiste, qui s'est avéré être Jim Maddock. Puis Air Traffic s’est installé à Londres et les événements se sont précipités à partir du moment où ces étudiants-musiciens se sont mis à investir leur argent dans du temps de répétition et de studio. Au bout de quelques mois, tous les labels se battaient pour signer le groupe. Beaucoup de chansons de “Fractured Life”, comme “Never Even Told Me Her Name”, décrivent ce sentiment d’excitation éprouvé par les quatre jeunes hommes, seulement âgés de vingt et un ans lorsqu’ils ont senti leur carrière démarrer. “Shooting Star” est une autre des chansons qui évoquent l’ascension du groupe. Dotée d’une mélodie sublime sur fond d’effets théâtraux rock’n’roll, elle marque les auditeurs. Tandis que l’industrie se penchait sur leur cas, Chris Wall et David Jordan ont aussi composé “I Can’t Understand”.

Air-Traffic-4.jpg Cette douce folie a été tempérée par l’intervention de David “Faultline” Kosten, qui a vu le groupe sur scène à Highbury, début 2006, avant de devenir son mentor. C’est lui qui a finalement produit “Fractured Life”,aux studios Rockfield, avant de faire signer le groupe avec Tiny Consumer, label distribué par EMI.

Dès lors, les chansons sont devenues plus sombres. Peu après l’arrivée du groupe à Rockfield, Chris Wall a appris qu’une bonne amie de sa compagne avait trouvé la mort dans un accident de voiture au Canada. Ce coup du sort a ainsi inspiré l'un des moments les plus poignants de l’album, la ballade au piano “Empty Space”. “Vivre cette expérience à Rockfield a eu des vertus cathartiques. Nous nous sommes concentrés sur ce que nous faisions et avons réalisé à quel point nous étions différents des autres groupes” précise Chris Wall. Ce constat s’exprime de manière insolente dans “No More Running Away”, un hymne venu du ciel remué par une batterie tribale. Cette notion de différence est également développée dans la chanson qui donne son titre à l’album, dernière à avoir été écrite, et qui, comme “Empty Space”, atteste de la confiance grandissante de Chris Wall en tant que chroniqueur d’émotions compliquées.

Aujourd'hui, le challenge du groupe est de communiquer avec un monde qui connaît surtout Air Traffic via son hymne punkoïde “Charlotte” et le sautillant “Just Abuse Me”: “les gens qui viennent nous voir participent vraiment maintenant, signale Chris Wall. Ils crient et chantent avec nous. A nous de les emmener ailleurs.”

Il n’y a qu’à les regarder partir. Dans un monde où il est facile de confondre ce qui a l’air urgent avec ce qui l’est vraiment, Air Traffic est gagnant. Sur tous les tableaux.

En attendant de découvrir l'album, qui sort le 24 septembre prochain, les internautes pourront découvrir le clip de "Shooting Star" sur dailymotion ou wat.tv.


A noter...

"Fractured Life", premier album d'Air Traffic
Sortie le 24 septembre 2007 chez Capitol
Lien Amazon

Le 26 février 2008 à La Flèche d'Or à 22 heures

Sur le web...

www.air-traffic.co.uk/

www.myspace.com/airtraffic

Regardez le clip de "Shooting Star" sur dailymotion ou wat.tv

La musique sur CultureCie...

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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 18:24

Docteur en philosophie politique et épistémologie, Laurence Vanin-Verna est directrice de la collection "La philo ouverte à tous" chez Parole Editions. Professeur certifié de Philosophie Générale et Politique à l’Université du Sud Toulon Var et à l’Université du Temps Libre de Toulon, elle est membre du Centre de Droit et de Politique Comparés Jean-Claude Escarras. Elle anime également un atelier de philosophie au collège Django Reinhardt et intervenait régulièrement sur RTL – Toulon pour l'émission « Si on en parlait », rendez-vous philosophique animé par Florent Lamiaux. Elle a également enseigné en lycée et en classes préparatoires scientifiques.

Varoise d’adoption, Laurence Vanin-Verna a reçu un enseignement philosophique et musical à la faculté des lettres de Nice alors qu'elle était... sapeur-pompier professionnel ! Son parcours, particulièrement atypique, est marqué par la volonté de dynamiser ses enseignements et de sortir des amphithéâtres pour dispenser et concrétiser ses cours de philosophie sur des sites exceptionnels, anciens lieux de vie ou d’exercice des philosophes.
Elle a donné des cours au lycée, mais au aussi au collège pour les enfants précoces avant d’enseigner la philosophie politique en faculté de Droit la philosophie générale à l’Université du Temps Libre de Toulon.

Elle aborde des thématiques sous forme de petits essais, structurés et denses mais simples à lire, dont les points forts et les idées essentielles sont illustrés d’exemples contemporains et marqués.

Voir aussi sur CultureCie...

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 18:11


"ESG" est le nouveau CD du légendaire groupe punk funk New Yorkais des soeurs Scroggins. L'opus rassemble des morceaux rares ou supprimés depuis une vingtaine d'années, ainsi que des versions alternatives de leurs classiques. Essentiel pour ceux qui sont déjà fans, et à écouter d'urgence pour les autres !

En exclusivité chez colette pour la France jusqu'à la fin du mois d'août 2007.

A noter...

ESG - A South Bronx Story volume 2

Chez Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Tel : 01 55 35 33 90
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h
Métro Tuileries ou Pyramides

Egalement disponible sur le eshop de Colette


La musique électro & disco sur CultureCie...

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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 22:15

En Terre d’Arnhem, l’art de la fibre a une longue histoire qui remonte jusqu’au temps préhistorique.

Présent dans l’art rupestre de la région, il démontre l’importance d’objets en fibre pour raisons cérémoniale ou bien utilitaire. De nombreux récits et mythes du Temps du Rêve concernant les pièges à poisson, brassards, nattes, paniers et objets cérémoniaux reflètent le rôle instrumental de la fibre.

Pendant les années 1980, l’artiste Lena Yarinkura, qui avait appris par sa mère, Lena Djamarrayku, les diverses techniques de tressage pour la fabrication des paniers, commença à essayer d’autres formes et d’autres combinaisons de mailles. En collaborant avec d’autres artistes et aussi son mari, Bob Burruwal, elle développa son savoir faire innovateur en peinture et sculpture. Yarinkura commença à créer des sculptures figuratives en pandanus.

L’artiste maintenant reconnue pour ses groupes de figures grandeur nature a reçu par deux fois le prix Wandjuk Marika pour la catégorie oeuvres trois dimensions en 1995 et 1997 au National Aboriginal and Torres Strait Islander Art Awards.

Bob Burruwal et Yarinkura s’inspirent mutuellement au travers de leurs collaborations. De temps en temps, Yarinkura fait les jupes en fibre des esprits wurum de Burruwal. Burruwal fabrique des wurum en écorce souple qu’il décrit en étant les « vraies » ou la forme originelle.

Dans le passé, on plaçait ces sculptures en écorce souple debout, autour d’un site mortuaire. Ces figures avaient deux fonctions distinctes : guetter et éviter les esprits malins et signaler aux gens la présence d’un site mortuaire pour qu’ils puissent le trouver ou l’éviter.

Ensemble, Burruwal et Yarinkura ont commencé à travailler le bronze, transposant leurs figures en fibre et ocre dans le solide métal : légèreté et forme aérienne deviennent formes robustes aux bords durs. A l’unisson du travail des artistes du XXIème siècle, leurs oeuvres connaissent actuellement une audience internationale.

Voir aussi sur CultureCie...

Hommage à l'art aborigène, exposition à la galerie d'art klein, 2007

Ningura Napurrala, dans "Portraits & Bios"

La Revanche des genres, l'art contemporain du Pacifique, 2008

Les artistes "aborigènes" sur CultureCie...

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 06:55


Le nouveau vinyle 7" bleu collector d'Arcade Mode  est disponible dès le mois d'août chez colette. Avec Le Vicarious Bliss Pop Experience featuring Headbangirl et Tahiti Boy and the Palmtree Family sur Arcade Mode AM712.

La compilation annuelle du label Kompakt, "Kompact Totale 8" est disponible en exclusivité à partir du 6 août, chez colette et sur le eshop.

A noter...

Le vinyle 7 est chez colette, Arcade Mode et chez Ganban à Tokyo.

Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris


La musique sur CultureCie...

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5 août 2007 7 05 /08 /août /2007 21:35

Julius, la trentaine, professeur agrégé à la Sorbonne, vit encore avec sa mère lorsque « déboule » Anja, trop belle, trop gaie, trop talentueuse, trop tout, trop…
Ils vivent à trois et éclate l’éternel conflit entre la belle mère et la belle fille. Julius aime tant Anja qu’il n’aime plus sa mère. Celle-ci part mais bientôt Anja s’en va aussi. Elle disparaît… Il pleure mais étrangement ne la cherche pas, il l’attend mais doute qu’elle revienne. Il déposera bien une plainte mais l’inspecteur Blaise ne semblera pas inquiet par ce qu’il appellera une rupture et non une disparition.

Il se souvient, il nous raconte… Le livre commence par la fin, croit-on, mais non ! Le livre commence le jour où elle s’enfuit. Est-elle morte ? Plus il raconte leur histoire, plus on pense qu’on l’a tuée. Peut-être est-ce lui qui l’a tuée… Tout est possible. L’amour en serait bien capable…

Mi roman policier, mi roman d’amour, Yann Queffélec s’est amusé, c’est sûr, à nous perdre dans un attachant imaginaire. On prend un réel plaisir à regarder le film qu’il a réalisé et surtout à l’entendre parler d’amour. La sensibilité au bord des mots, la réalité bien derrière les sentiments sont au rendez-vous que Yann Queffélec nous a donné avec ce nouveau livre !

Extraits choisis...

« Le sourire mourut sur ses lèvres, renaquit aussi lumineux. Un tel sourire, un tel regard, ce déjà vu de la beauté quand elle vous frappe au cœur et se fait inoubliable. Une telle franchise imprégnait sa voix lorsqu’elle se remit à parler. Personne ici ne savait ce qu’allait me dévoiler, à moi dont l’univers se prolongeait du sien. Comment la soupçonner d’embobiner son monde au profit de la haute idée qu’elle avait de son rôle de sœur, de sœur maman, de grande sœur, bien que Lucia, la sœur en question, fut sa jumelle et son double à tout moment, en tout lieu… » (Page 72)

« On ne pense jamais à la mort comme il faut, on y pense trop pour y penser, toujours au travers d’événements lointains. Le malheur des autres suffit à l’épuiser, elle n’arrive pas jusqu’à nous. Il nous semblerait injurieux d’imaginer qu’elle chemine aussi dans notre histoire et qu’elle peut décréter à tout moment : allez, on range ses affaires, c’est l’heure, on y va… » (Page 103)

« Parce qu’entre nous, mon bon Monsieur Caïn, on n’a pas besoin d’être jumelle ou jumeau pour avoir un double dans l’existence, pour être double, à la fois très ressemblant avec soi-même et très différent de ce qu’on cherche à paraître. C’est votre jumeau qui ne la reconnaît pas, mon ami. Au lieu de porter plainte, de faire du foin pour macache, intéressez-vous à lui, coincez-le. Allez, bonsoir monsieur Caïn ». (Page 204)

Infos...

"Le plus heureux des hommes" de Yann Queffélec
Paru le 6 juin 2007
Chez Fayard
341 pages
20 euros

Lien Amazon


A lire aussi sur CultureCie...

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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 18:40



"Three Little Birds", "One Love", "Waiting In Vain", "So Much Trouble In The World", "Stir It Up", "Them Belly Full", "Roots", "Rock", "Reggae", "War", "Get Up Stand Up", "Rat Race", "Rebel Music", "Zimbabwe", "So Much Things To Say", "Burnin' And Lootin'", "Kinky Reggae", "No Woman No Cry" (Live), "Kaya", "Natural Mystic", "Positive Vibration", "Jamming", "Buffalo Soldier", "Punky Reggae" "Party", "Survival", "Concrete Jungle", "I Shot The Sheriff", "Could You Be Loved"… cinquante chansons de    Bob Marley sont réunies sur ce best of de trois CD.

Vingt-cinq ans après sa disparition, Bob Marley reste une des principales icônes du monde contemporain. Sa musique n’a pas vieilli et passe toujours sur les ondes du monde entier, réussissant le pari de séduire les spécialistes du reggae comme les adeptes du dancehall.

A noter...

Sortie le 30 juillet chez AZ

Voir aussi sur CultureCie...

"Bob Marley" dans "Portraits & bios"


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3 août 2007 5 03 /08 /août /2007 18:32



"Surface to Air" a invité 50 artistes à recréer, réinterpréter, réinventer ou remixer l'affiche d'un film de leur choix. Le résultat est présenté dans un livre très grand format, "Flip the Script", en édition limitée à 150 exemplaires. Avec la participation de Faile, Jay-One, Phil Knott, Nagi Noda, Rostarr... à ne pas rater !

A noter...

Disponible dès le mois d'août chez colette.



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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 17:50


L'exposition Joy Ride, inspirée par l'émergence du vélo en milieu urbain, est prolongée à la galerie Colette jusqu'au 1er septembre.

Avec la participation des artistes : Kareem Black, Amy Bolger, Erin Nicole Brown, Conrad Carlson, Jason Chaste, Julia Chang, Daze, Cheryl Dunn, Erick Foss, Phil Frost, Michel Gondry, Goods, Yohei Hanazawa, Ginny Hwang, Daniel Leeb, Taliah Lempert, Steve MacDonald, Madsaki, Makwa, Ko Masuda, Andrew McClintock, Ryuta Nakajima, PAI, Wolfgang Paperchase, Nik Ramage, Takuya Sakamoto, Tod Seelie, Lauren Silberman, Peter Sutherland, Swoon, Fast Eddie Williams, invités par Brendt Barbur, fondateur du Bicycle Film Festival.

A noter...

Jusqu'au 1er septembre 2007
Chez Colette
213 rue Saint-Honoré 75001 Paris

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 09:03

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