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CULTURE & CIE

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CULTURE CIE & VOUS

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 02:06

Né le 10 juin 1975 à Mazamet, Abdelkader Benchamma pense le dessin comme une écriture. Ecritures de projets, de scénarios mentaux, écritures d’événements improbables ou utopiques. Un dessin qui se situerait, ou se mélangerait entre plusieurs pratiques déjà existantes, du design au graphisme en passant par certains travaux de bandes dessinées. Il expose en 2007/2008 pour "Pas un jour sans une ligne".

A noter...

Pas un mur sans une ligne
Collection d’art contemporain
27 octobre-30 décembre 2007
Vernissage le 26 octobre 2007
 

Le ticket d’entrée pour toutes ces expositions est unique et permet de revenir profiter de l’ensemble du cycle. L’édition est comprise dans le ticket d’entrée et est à assembler par soi-même au fur et à mesure des expositions.

Collections de Saint-Cyprien
Place Desnoyer
B.P. Mairie
66750 Saint-Cyprien
Entrée libre

Plus d’infos sur www.collectionsdesaintcyprien.com

A voir aussi sur CultureCie...

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 20:37


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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 00:29

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Elodie Ruillier sera en concert le samedi 6 octobre 2007 aux côtés de Franck Sitbon, le pianiste virtuose de la "Nouvelle Star"... Au programme: des standards américains et des nouveautés françaises, de la soul, du swing jazzy et des nouveaux titres pop qui rompent avec la variété française traditionnelle.


Dans ce petit temple du jazz où elle se produit régulièrement, Elodie Ruillier revisite quelques uns des plus beaux standards du genre ainsi que des morceaux extraits de célèbres comédies musicales américaines. Au programme du prochain concert, des compositeurs pionniers tels que Cole Porter et George Gershwin, mais aussi des titres pop et soul, tirés des répertoires de Stevie Wonder, Kate Bush, Randy Newman ou encore du très actuel James Morrison. Une voix claire et pure, une technique irréprochable, un swing qui nous emporte... un régal dont les habitués ne se lassent pas, et auquel nous vous invitons vivement à assister !

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Depuis près d'un an, Elodie est accompagnée du très renommé Franck Sitbon au piano, à qui l'on doit de nombreux titres de Charles Aznavour, Sacha Distel, Patrick Bruel mais aussi Nicole Croisille ou Catherine Lara, et plus récemment Thierry Amiel et Amel Bent. Le virtuose sera au rendez-vous le 6 octobre pour accompagner Elodie sur ses standards mais aussi, et surtout, pour présenter avec elle les quatre premiers titres de son album, projet né de leur rencontre. La belle interprétera les quatre chansons de son EP (déjà disponible sur simple demande): "Dernière Rupture", composée par Franck Sitbon, "Mon Diable à ressort" et "Pour me réconcilier", écrites et composées par Elodie, et enfin "Dix-sept ans", une reprise de Claude François. Les titres sont en libre écoute sur myspace, et seront dès le mois prochain en téléchargement sur les plus grandes plateformes (I-tunes, Fnac, Virgin...)
 
C'est l'une des dernières fois qu'Elodie se produira dans l'intimité du Café Universel: la chanteuse a donné une prestation époustouflante au début du mois de juin 2007 mais si le petit temple du jazz parisien est toujours ravi de l'accueillir, les murs du "Café U" commencent à se faire un peu petits pour les admirateurs de cette étoile montante. Un concert à ne pas rater, donc, puisque la prochaine fois, prévue en décembre, sera au Connetable, dans le Marais.

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Le samedi 6 octobre 2007
A partir de 21h30
Entrée gratuite
Café Universel
267 rue Saint-Jacques
75005 Paris
(Panthéon / Luxembourg)

www.elodie-ruillier.com

www.myspace.com/elodieruillier

A voir aussi sur CultureCie...

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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 00:26

« Vivre, pour elle, c’est s’incliner », écrit Robert Walser à propos de la neige. La phrase pourrait convenir, aussi, à la Blanche-Neige de sa pièce. Sans se priver de ce qu’il y a de surplomb sur l’autre dans ce mouvement de soumission consentie. L’autre, ici, c'est la Reine. Car Reine, Chasseur, Prince, pomme et cercueil, tout a eu lieu et tout se rejoue, dans cet après-conte qu’écrit Walser. Tout a eu lieu pour qu’on en parle. Tout se rejoue parce qu’à la différence des contes, rien ne se solde ici, tout est blocage et impasse obstinée, à défaut virage inattendu.

Rien ne change mais tout bouge. Car pour autant, toutes les positions, de la Reine et de Blanche-Neige, cet axe en pierre de touche de la pièce, sont mouvantes, contradictoires, on dirait interchangeables, dans un jeu d’échec où la parole est assurément poème, mais avant tout pouvoir. Le poème comme broderie nonchalante dans le sur-place imposé du pouvoir. Le pouvoir comme fatalité des affects.

Mettre en scène cette Blanche-Neige n’a jamais consisté pour nous à en déplier les enjeux — fût-ce la magnifique intuition de Walser que le meurtre de Blanche-Neige et la sexualité de la Reine ne sont qu’une seule et même chose. D’ailleurs la pièce échappe à toute tentative de saisie exhaustive et assurée. Faits et sentiments y sont incertains et le statut même de cette incertitude l’est plus encore : ce flou dans la vérité est-il le caprice gracieux de la vie ou l’origine de son désespoir ?

Nous n’avons pas non plus cherché le consentement empathique. La pièce d'ailleurs ne s’y prête pas, elle n’est pas dans le sentiment, mais travaille ailleurs, et plus sourdement. On s’y sera tenu à ce choix, que quoique l’on croie en général, on ne vit de bouleversements au théâtre que ceux qu’il n’a pas prévus. Par provocation on dira que le théâtre n’est pas affaire d’émotions mais de faits, dans son récit et plus encore dans son geste. Qu’on y pose un objet, dont on postule qu’il se tient, et arrive que voudra et pourra. L’émotion y advient de surcroît, le surcroît étant le lieu, hypothétique et nécessaire, de l’autre.

"Blanche Neige" sur CultureCie...

"Blanche Neige" à la Maison de la poésie dans "Théâtre"

Les soirées Walser

Le mot de Michel Simonot

Robert Walser & Diane Scott dans les "Portraits & Bios"

Le théâtre sur CultureCie...


Aff-Murale.jpgimage001.pnglion_king.jpgnouvelle_image.jpgBlanche-Neige-1.JPG



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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 00:16


Depuis le 4 octobre 2007, Le Roi Lion est au théâtre Mogador.
Présenté pour la première fois en novembre 1997 par les Productions Disney Theatrical, le musical de Broadway, adapté du scénario du film éponyme, est toujours à l'affiche du Théâtre Minskoff de New-York. Conçu et dirigé par Julie Taymor, metteur en scène avant-gardiste réputée de théâtre et d'opéra, le spectacle a été récompensé par six Tony Awards dont celui du meilleur musical. Il débarque enfin à Paris.

Afin de proposer à un public adulte une fable universelle, le parcours initiatique du fils prodigue Simba a totalement été retravaillé pour la scène. La bande originale du film a été enrichie : le spectacle comprend quinze numéros musicaux dont les cinq chansons du long métrage animé écrites par Elton John et Tim Rice. Ces derniers ont composé trois nouveaux morceaux pop-rock. Pour magnifier le contexte africain du livret, de nouvelles chansons, dont des chorales zouloues, ont été spécialement écrites par Lebo M, artiste sud-africain.

Ces dix dernières années, Le Roi Lion a remporté un succès mondial: acclamé par les critiques, le musical a été vu par plus de quarante millions de personnes dans neuf pays et a été joué en cinq langues. La première sud-africaine inaugure une année remarquable pour le spectacle, avec l'ouverture d'une production parisienne en octobre alors que la pièce fêtera son dixième anniversaire à Broadway en novembre. En plus des productions de Broadway, de l'Afrique du Sud et de Paris, Le Roi Lion est aussi joué à Londres, à Hambourg, à Tokyo et à Séoul tandis que deux compagnies sont en tournée aux États-Unis.

A Paris, les dialogues et les chansons du Roi Lion seront entièrement adaptés en français par Stéphane Laporte. Le spectacle sera interprété par une troupe française composée d’une quarantaine d'artistes et d'une vingtaine de musiciens.

A noter...

A partir du 4 octobre 2007
Jusqu'au 29 juin 2008
Au Théâtre Mogador à Paris
Réservations: www.leroilion.fr


Sur le web...

Huit web-épisodes sont d'ores et déjà disponibles:


La rencontre

Maquillage

Rhinocéros
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Tous ensemble

Jee L

Jérémy Fontanet

Zama
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Les danseurs


Le clip du Roi Lion, "Il vit en toi", est disponible sur dailymotion et wat.tv.

Pour regarder le teaser du spectacle, cliquez
ici

La musique sur CultureCie...

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Le théâtre sur CultureCie...

 


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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:41

Robert Walser est écrivain suisse de langue allemande (1878-1956).

L’échec de papéterie et du magasin de jouets de son père l’oblige à être placé en apprentissage à 14 ans. Il sera ensuite commis, domestique, employé, copiste, secrétaire, ne restant en poste que le temps de réunir l’argent nécessaire pour écrire.

Il publie ses premiers textes au tournant du siècle. Après un début de carrière à Berlin en compagnie de son frère dessinateur, il rentre en Suisse, où, partageant son temps entre promenades et écriture, il vit dans la pauvreté et l’isolement.

Ses critiques paraissent dans de grands journaux, parfois à l’étranger. Hermann Hesse, Robert Musil, Max Brod, Franz Kafka louent ses écrits avec enthousiasme, mais la réception de son œuvre tardera. Lui qui avait envié Hölderlin d’avoir vécu les trente dernières années de sa vie "à rêver dans un modeste coin", passera ses vingt-sept dernières années à l’asile psychiatrique de Waldau, puis à celui d’Herisau, où il se promène sans plus écrire.

Il meurt au cours d’une promenade dans la neige, le 25 décembre 1956.

Il est l’auteur de romans ("Les Enfants Tanner", 1907; "Le Commis", 1908; "L’Institut Benjamenta", 1909), de nouvelles ("Vie de poète", 1917; "Seeland", 1918; "La Rose", 1925), de poèmes et de pièces de théâtre ("Cendrillon", 1919, "Blanche-Neige", 1902).

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"Blanche Neige" à la Maison de la poésie dans "Théâtre"

Les soirées Walser

Le mot de Diane Scott sur "Blanche Neige"

Le mot de Michel Simonot

Diane Scott
& les comédiens dans les "Portraits & Bios"

Le théâtre sur CultureCie...


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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:10


"From the Street to the Night" réunit Amy Arbus, Bob Colacello, Hans Eijkelboom, The Sartorialist, Face Hunter, Cobra Snake, MisShapes, Alistair Allan, Marco dos Santos, Jeremy Kost, Facade et bien d'autres pour une exposition du 1er octobre au 3 novembre chez Colette.

Les beaux livres sur CultureCie...

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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 00:00
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Etienne Daho voulait faire un disque de soul; il a fait un album de l’âme. "L’invitation", neuvième album studio de Daho, est l’œuvre d’un homme lucide et mûr qui retranscrit les tourbillons de l’âme sur une musique inondée de soleil. Un album à retrouver dans les bacs dès le 5 novembre et en live dès mars 2008.

Production audacieuse à l’énergie contagieuse, "L’invitation" ne s’inscrit pas dans une période ou une tendance mais échappe au temps, comme si ces onze titres ardents empreints de spiritualité avaient toujours existé.
Etienne Daho se réinvente, trempe sa plume dans les abysses de son âme passionnée pour nous confier ses secrets les plus intimes dans des textes authentiques et écorchés. Sans complaisance ni pudeur, Daho  se met à nu.

Enregistré entre Paris, Londres, Barcelone et Ibiza, co-produit par Etienne Daho et Edith Fambuena, déjà présente sur le "Paris Ailleurs" de 1991, cet album est le plus abouti et le plus ambitieux de l'artiste à ce jour. Brassant de multiples influences musicales et littéraires, mais toujours marqué de l’inimitable griffe Daho, "L'Invitation" est réussi.

Composé avec la complicité de Xavier "Tox" Géronimi, les autres "invités" de talent, Nicolas Dubosc ("Un Merveilleux été"), les Valentins ("L’Adorer"), ou Jérome Soligny ("La Vie continuera") offrent également  leur lot de pépites tandis que la grande poétesse de l’absurde Brigitte Fontaine signe le texte de "Toi Jamais Toujours", fable surréaliste sur le paradoxe de l’attraction / répulsion. Une invitation de prestige également puisque les arrangements, enregistrés aux mythiques studios d’Abbey Road, ont été confiés au légendaire David Sinclair Whitaker, qui a travaillé avec Serge Gainsbourg, Les Rolling Stones, Marianne Faithfull, Lee Hazlewood ou encore Nico.
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Des accents arabo-andalous pour le titre éponyme "L'Invitation", du Rhythm’n Soul entêtant pour "Obsession", du blues caniculaire pour "Un Merveilleux été"... le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Etienne aho brasse les genres. De "Cap Falcon", mystérieux voyage initiatique aux arrangements crépusculaires, au rendez vous émouvant sur le "Boulevard des Capucines", cet album propose une vision cohérente  d’un artiste unique au répertoire indémodable.

Mélomane éclectique et éclairé, Etienne Daho nous fait partager sa passion de la musique en nous proposant son EP "Be my guest tonight" sur l’édition "deluxe" de "L’invitation": quatre titres réalisés par Nicolas Dubosc, avec des reprises du songwriter américain Fred Neil ("A Little Bit Of Rain"), du pape de la country Hank Williams ("I can’t escape from You"), des Pink Floyd ("Cirrus Minor") et de Smokey Robinson ("My Girl Has Gone"). Enfin, c’est avec le "pro arte orchestra" sous la direction de David Sinclair Whitaker et avec une reprise de Billie Holiday ("Glad To Be Unhappy"), que s’achève cet EP, qui laisse l’étrange sensation d’avoir fait un rêve, la tête dans du velours.


A noter...

Etienne Daho est en tournée dans toute la France à partir de mars 2008 et à l’Olympia du 3 au 8 juin 2008. Voir les dates de la tournée.


Sur le web...

Enregistré entre Paris, Barcelone, Ibiza et Londres, avec la complicité d’Edith Fambuena (Les Valentins) et de David Whitaker (cordes), le prochain album d'Etienne Daho, "L'Invitation", est en avant-première sur le net: le single éponyme est en écoute ici.

Chat exclusif avec Etienne Daho le 30 octobre à 18 h 30: vous pouvez écouter en avant-première de nouveaux morceaux et lui poser toutes vos questions en direct sur le site officiel www.etiennedaho.com. Pour participer, inscrivez-vous en suivant ce lien.


www.etiennedaho.com
/ www.myspace.com/etiennedaho

 

A voir aussi sur CultureCie...

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 03:10

Alors que "Blanche Neige", conte revisité au théâtre par Walser, est en ce moment à l'affiche à la Maison de la Poésie, quelques événements ont été organisés en l'honneur de l'écrivain suisse...

Mardi 23 octobre 2007 à 19 h : Walser Théâtres
- Soirée proposée par Diane Scott

À partir de Robert Walser et pour parler des enjeux du travail théâtral, on aura préféré proposer une composition à part entière, où le pourquoi et le comment se font aussi objets de scène. Soirée volontairement hétérogène : fragments de textes, extraits de films, pistes théoriques, offerts à la discussion.

Prix des places: de 5 à 10 €

Du 24 octobre au 13 novembre 2007 au MK2 Beaubourg

Cycle Autour de Robert Walser : carte blanche à Diane Scott
- Institut Benjamenta des frères Quay (2000)
- L’Argent de Robert Bresson (1983)
- La Nina Santa de Lucrecia Martel (2004)
Matinées à 11h (tarif unique à 5.50 €)

Renseignements www.mk2.com

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"Blanche Neige" à la Maison de la poésie dans "Théâtre"

Le mot de Diane Scott sur "Blanche Neige"

Le mot de Michel Simonot

Robert Walser
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 00:53
Rien-de-grave.jpg
A l'image de "Hell" ou "99 francs", "Rien de grave" avait bénéficié, à sa sortie, d'un tapage médiatique qui n'avait pas su susciter notre envie. Le temps a passé... et le livre, qui prenait la poussière depuis 2004 dans des étagères bondées, a fini par nous faire envie. Agréable surprise...

Evidemment, on pourrait taxer "Rien de grave" d'être à l'image de la littérature contemporaine: un long monologue narcissique écrit un peu comme on parle. Si vous n'aimez pas ce genre de choses, vous pouvez vous arrêter là. Si, en revanche, les élucubrations des jeunes bobos aux angoisses existentielles vous font rire, et vous touchent, alors vous pouvez continuer.

"Rien de grave", c'est l'histoire d'une fille qui se fait plaquer, l'histoire qu'on connaît tous, de près ou de loin. C'est une fille qui croyait que cet amour durerait toujours, le premier amour, naïf et tendre, l'amour-siamois, l'amour-jumeaux, celui dans lequel on se blottit comme dans un cocon qui nous promet que la vie d'adultes n'existe pas. Mais voilà, les adultes existent, la preuve: Adrien a un père. Et Adrien a une belle mère. Paula. Paula minaude, Paula est belle, Paula a la réputation d'aimer l'amour, et le sexe. Justine se méfie, Justine est jalouse, mais Adrien la rassure. Le quotidien du jeune et déjà vieux couple commence à se tarir. C'est ça, que Justine Lévy raconte, la fin d'une histoire, le mal que ça fait, et puis le temps qui passe, et puis le temps qui nous montre qu'au fond, cet amour n'était peut-être pas le grand amour.

Oui, Justine Lévy raconte sa vie, on le sait bien: Raphaël Enthoven, le "Raphaël" chanté par Carla Bruni, c'est ça, c'est l'histoire de cette rupture, de cet amour aussi. Vous pouvez prendre le livre pour de la presse people si ça vous amuse, mais ce n'est pas comme ça qu'on l'a vu.

La plume est coléreuse, vive, brutale... sincère. Justine est en colère, Justine déprime, Justine se drogue. Maman s'occupe d'elle, maman lui roule un joint, papa la rassure, mais rien n'y fait. Et puis il y a Paolo, et tous ces gens gentils avec elle, mais elle en veut pas, de ces gens, de leurs attentions, de leur gentillesse, elle a juste envie d'être seule, de hurler son désespoir en silence. Qu'on la laisse tranquille, qu'on la laisse mourir, qu'on la laisse seule. Dans le récit de la tristesse, dans l'injustice de l'abandon, elle va finir par trouver des réponses insoupçonnées. Du sens. Du non sens. "Rien de grave" pose un très beau regard sur l'amour. Sur le malentendu de l'amour. Sur le décalage entre l'image et la réalité de l'amour. Evidemment, c'est pas grave. Les temps changent, on se retrouve seul et finalement, ce qu'on appelle l'amour, aujourd'hui, n'est plus ce qu'on appelait l'amour hier.

A noter...

"Rien de granve" de Justine Lévy
220 pages
Paru en 2005 en poche
5,50 euros
Lien Amazon
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A voir aussi sur CultureCie...

"Le Rendez-vous" de Justine Lévy

"Mémoires d'un jeune homme dérangé" de Frédéric Beigbeder"

"Hell" & "Bubble Gum" de Lolita Pille

Abd Al Malik, de Gibraltar à La Cigale
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